Je ne connais pas ce sinistre Gérard Collomb, mais il semblerait que je ne rate rien, et peut-être a-t-il un lien de parenté avec un tristement célèbre Christophe, auquel cas on pourrait lui accorder à sa décharge l’excuse d’une funeste hérédité chargée…
S’agissant de Pol Pot et de ses camarades Khmers rouges, il ne fait de toute évidence que s’aligner - comme un mouton de Panurge - sur une rumeur de mauvaise réputation qui me semble pour ma part tout à fait surfaite. Ses compatriotes l’avaient d’ailleurs de toute évidence bien compris, comme en témoigne le fait qu’ils l’aient laissé bien paisiblement finir son existence, et mourir tranquillement de vieillesse dans son lit.
Quoiqu’il en soit de leurs méthodes certes rudes, je suis persuadé que l’histoire saura très certainement avec le temps - et les passions fielleuses s’étant dissipées - leur reconnaitre le mérite de conceptions écologiques réellement novatrices, tel le concept de dés-urbanisation et de re-ruralisation que nous seront bien contraints d’adopter par la force des choses. La planète ayant quoiqu’on en veuille une dimension et un espace limités, la politique de l’autruche et la poésie trouveront forcément un jour ou l’autre leurs limites...