(Désolé - encore - pour la longueur du commentaire)
Quand le militantisme lesbien (mais pas que) fait l’étrange affaire des meneurs occultes du jeu.
Il s’est toujours trouvé toujours des femmes faibles pour soutenir les erreurs des hommes et quelquefois les amplifier.
Chez les catholiques nous avons eu des saintes (ne faudrait-il pas dire plutôt des folles ?).
Rappelons maintenant pourquoi et comment a été légendé le lesbianisme antique :
Lorsque les femmes furent dépouillées de leurs biens, dépossédées de leur autorité et renversées des places qu’elles occupaient dans la société antique, Une formidable lutte s’engagea. Des armées de femmes, composées d’amazones, firent une guerre ouverte à leurs persécuteurs.
Lorsqu’elles furent vaincues en Asie, elles vinrent se réfugier dans les îles de l’Archipel Ionien, dans celle de Chypre et dans celle de Lesbos entr’autres, et là, s’enfermant dans leurs cités et vivant entre elles, elles en interdirent l’entrée aux hommes. Pour se venger, leurs oppresseurs les accusaient de la perversion sexuelle dont, eux, avaient été accusés. Depuis, toutes les femmes qui ont fui la société des hommes, qui ont excité une jalousie ou subi une vengeance, ont été appelées « des lesbiennes ».
La grande Sapho, tant persécutée pour son génie qui illustra la Grèce, fut au nombre des grandes accusées.
Chaque fois que les nations sont tombées dans la corruption masculine et l’immoralité qui va avec, cette accusation est revenue dans le chapelet des injures dirigées contre la femme.
Dans notre société moderne ce a fini par devenir un genre littéraire cultivé depuis par des écrivains en quête de nouveauté scandaleuse.
Le résultat c’est que, quand certains romanciers racontent des cas particuliers de déviations passionnelles (ainsi qu’ils disent), tous entiers pris dans leur imagination, ils créent, dans un certain public de femmes, une curiosité qui peut dégénérer en imitation, les esprits faibles se moulant toujours sur les personnages de romans.
Le vraie féminisme à l’exemple de celui des hétaïres :
A l’époque qui nous occupe, l’île de Lesbos était un centre féministe où l’antique science était conservée et enseignée dans un célèbre Collège : Lesbos, centre du monde, disait-on.
C’est pour discréditer cet enseignement que les hommes en feront un foyer de débauche féminine. La plus célèbre des colonies Ioniennes, Milet, patrie d’Aspasie, partagea avec Lesbos, patrie de Sappho, la célébrité féministe et le privilège de fournir à toute la Grèce de savantes Prêtresses.
De Lesbos venaient surtout les Hétaïres lettrées et poètes, de Milet les musiciennes et les artistes. L’éducation qu’elles recevaient dans ces Collèges spécialement destinés aux femmes, était remarquable à tous égards.
Les hommes de mauvaise foi accusèrent ces savantes de « cultiver la philosophie cynique » parce qu’elles enseignaient la physiologie sexuelle.
Les Hétaïres d’Athènes habitaient le quartier appelé le Céramique, qui était un faubourg qui renfermait le jardin de l’Académie. Là, régnaient des bosquets d’arbres verts, des portiques ornés de statues et d’inscriptions entre lesquels ces Femmes venaient s’asseoir. Les hommes d’élite venaient les y trouver. C’était, en plein air, les salons philosophiques de la Grèce. C’est là que les idées s’échangeaient, que les sentiments se manifestaient, que la vie élégante se déroulait ; elles se promenaient magnifiquement vêtues et résumaient la vie supérieure et élégante de leur époque.
C’est leur prestige qui rayonnait sur Athènes, où l’on venait comme dans les temps modernes on vient à Paris.
L’homme qui aimait une femme, n’osant pas le lui dire, inscrivait son nom sur l’un des portiques, en y ajoutant une épithète flatteuse, une phrase courte, et l’on savait ce que cela voulait dire.
Les Hétaïres n’étaient donc pas les ennemies des hommes, elles étaient des intellectuelles qui voulaient faire respecter leur liberté individuelle, mais elles savaient mêler les sentiments aux choses de l’esprit, elles n’étaient rebelles à aucune manifestation de la nature. Elles ne combattaient que le vice, le mensonge et l’oppression.
Les hommes politiques, les philosophes, s’attachaient à ces femmes qui les mettaient en valeur. C’est ainsi que Périclès prit pour Maîtresse (c’est-à-dire directrice) Aspasie, une des plus brillantes Hétaïres de la Grèce.
Périclès voulait briller par la parole, mais le talent lui manquait et c’est Aspasie qui lui préparait ses discours.
C’est ainsi que les Hétaïres devinrent pour les hommes des Amies, des Compagnes, nom resté comme synonyme de Maîtresse, en somme, tout le contraire d’Alice Coffin et de ses lobbies pro LGBT.
Au sujet de ce féminisme agressif et diviseur à la Fourest, schiappa, Coffin et Cie, rappelons que dans la Franc-Maçonnerie moderne, nous trouvons l’existence d’une « Maçonnerie mixte » ou « Co-Masonry », comme elle est appelée dans les pays de langue anglaise qui représente tout simplement une tentative de transporter, dans le domaine initiatique lui-même qui devrait encore plus que tout autre en être exempt, la conception « égalitaire » qui, se refusant à voir les différences de nature qui existent entre les êtres, en arrive à attribuer aux femmes un rôle proprement masculin, et qui est d’ailleurs manifestement à la racine de tout le « féminisme » contemporain.
LA GRÈCE ANTIQUE