On voit bien que le souci de Murielle Pénicaud, c’est avant tout de ne pas coûter de l’argent à "l’entreprise". Elle avait peur que ce congés de deuil coûte de l’argent à ces pauvres patrons (déjà si pénalisés par les Gilets-Jaunes et les grèves).
C’est tout ce qui anime ce parti, ce gouvernement, ces députés de la soi-disant "société civile" : ne porter aucun préjudice au patronat.
Macron est toujours prêt à puiser dans le trésor public pour organiser ses grands débats nationaux, sa convention pour le climat, les exonérations de cotisations sociales pour les patrons, les cadeaux fiscaux aux entreprises, ses déplacements nécessitant des armées de flics...
Tout ce qui compte pour Macron, c’est que les salaires n’augmentent pas, que les cotisations versées par le patronat stagnent voire diminuent. Éventuellement, il est prêt à "indemniser" toute entreprise se déclarant lésée par un événement météoroligique ou un mouvement social, ça oui. Pour ce genre de dépense, il y a de l’argent.
Le résultat, c’est que certaines parties de la population augmentent leur patrimoine sur subventions publiques. Et pendant ce temps, on coupe les vivres aux prolétaires et précaires, on diminuent les alloc logements, alloc chômage, subventions aux associations, à la culture, on assèche l’aide aux voyages scolaires des collèges, on a supprimé les emplois aidés... Liste à compléter : c’est chaque jour une nouvelle invention pour sabrer l’aide aux démunis. (Et ça ne dépend pas du traité européen mais bel et bien d’une volonté politique acharnée.) Seule l’aide au patronat anime ce courant. Leur cœur ne saigne que pour le patronat, en mettant toujours en avant les petits patrons mais c’est bien sûr au grand patronat que profitent le plus les mesures mises en oeuvre.