Je ne comprends pas, je n’admets pas, cette sale manie impolie qu’ont pris nos chefs d’état successifs de se rendre à l’étranger pour s’adresser aux Français. Quel manque de respect à l’égard de leurs hôtes ! C’est un peu comme si tous les autres pays du monde n’étaient que des petits studios d’enregistrement de leur discours internes.
Quel mépris du pays accueillant ! Quel dédain à l’égard des responsables de ces pays et à l’égard des populations !
Nos chefs d’état français sont-ils si incapables d’attention aux autres, d’intérêt, de curiosité, d’écoute, de découverte ? Tout dans le monde ne doit-il tourner qu’autour du nombril des Sarko, Hollande et, désormais, d’Emmanuel Marcon ?
En outre, je me demande si Macron ne nous aurait pas caché un aspect de sa trajectoire personnelle... Certes, j’avais remarqué qu’il avait repris à son compte la mission que François Fillon s’était fixée de mener au profit du grand-patronat une guerre éclair ( Blietzkrieg), mais je ne l’imaginais pas aussi proche des thèses de l’extrême-droite : hostile au syndicalisme et à la dignité humaine c’est à dire à la cotisation sociale instaurée à la libération.
Sait-on qui le jeune Emmanuel Macron fréquentait dans son adolescence ( en marge de ses cours de théâtre avec une sémillante professeure de français) ? Quelle sorte de groupuscule politique n’a-t-il pas frôlé ou pratiqué ?
L’uniforme qui lui seyait n’était-il pas vert de gris ? Je me pose sérieusement la question.