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Le confinement ou le mythe de l’apprenti sorcier

Ariel Beresniak, docteur en médecine, spécialiste en santé publique et médecine sociale, docteur en mathématiques appliquées, habilité à diriger des recherches, professeur invité à l’Université russe d’économie Plekhanov. Auteur d’ouvrages notamment d'Economie de la Santé (Elsevier-Masson), Comprendre la pharmacoeconomie (John Libbey), Dictionnaire raisonné des entreprises du médicament (Flammarion) et Dictionnaire d’Economie de la Santé (Masson).

Pour le docteur en médecine Ariel Beresniak, le confinement décidé par l’exécutif français n’a pas de fondement scientifique, mais pourrait s’expliquer par la volonté des dirigeants de minimiser leurs responsabilités, ou par leur désir de dominer. Ariel Beresniak, docteur en médecine, spécialiste en santé publique et médecine sociale, docteur en mathématiques appliquées, habilité à diriger des recherches, professeur invité à l’Université russe d’économie Plekhanov.

L’étude des mythes éclaire souvent les comportements humains. Le mythe de l’apprenti sorcier, décrit originellement par le Grec Lucien de Samosate au IIe siècle avant d’être popularisé par Goethe, met en scène un apprenti scribe qui trouve le moyen d’animer un balai. Tenté d’en obtenir plus, le scribe transforme le balai en serviteur, celui-ci devient si zélé qu’il en est incontrôlable, ce qui provoque une catastrophe. Il aurait été utile que les dirigeants des pays occidentaux se souviennent de ce mythe, à plus forte raison s’ils n’ont pas une grande expérience du pouvoir. Des références du XXe siècle leur sont certainement plus familières ; il semble que les déterminants des totalitarismes relatés dans les romans 1984 et La Ferme des animaux de Georges Orwell aient été parfaitement compris et intégrés.

Une véritable novlangue a ainsi été créée à l’orée de la pandémie de coronavirus.

Le terme anglo-saxon « cluster » remplace notre terme français « foyer », permettant de lui adjoindre une aura plus mystérieuse. Les mots « confinement /déconfinement » ont débarqué de nulle part dans notre néo-vocabulaire sanitaire, apportant une nuance de châtiment collectif. Les résultats virologiques positifs, qu’ils soient confirmés vrais ou faux, qui concernent des personnes saines, asymptomatiques ou malades, deviennent de façon indifférenciée des « cas » dont le nombre « explose ». Les contestataires de la théorie officielle « alarmiste » sont estampillés avec dédain par le sobriquet « assuristes ». Le pistage des clients des bars et restaurants, ainsi que les applications mobiles de traçage des contacts, sont les instruments de Big Brother.

Le principe n’a pas changé : plus on réduit les finesses du langage et plus on accentue la surveillance, moins les citoyens sont capables de réfléchir et de contester, ne raisonnant plus qu’avec les réflexes archaïques de leur cerveau reptilien (peur, survie, manger, dormir).

Le « Comité scientifique » s’apparente volontiers aux commissions créées par le personnage du cochon qui est au pouvoir dans l’œuvre La Ferme des animaux. Ces scientifiques choisis par le chef de l’Etat pour le conseiller sur l’épidémie, sans avoir à passer par les commissions officielles, comme le Haut conseil de la Santé publique, ont certainement de réelles compétences dans leur domaine spécifique. En revanche, ils n’ont aucune crédibilité scientifique dans l’étude de la dynamique des épidémies et de l’évaluation des mesures de santé publique contre les pandémies à virus respiratoires. Les « avis » de ce comité sont mal justifiés, mal référencés, et apparaissent influencés par les différents niveaux d’aversion au risque des membres. C’est ainsi que sans disposer d’aucune preuve d’efficacité, le « confinement » généralisé de la population a été recommandé par ce comité de façon péremptoire comme la mesure prétendument la plus efficace pour lutter contre le coronavirus. Ces déclarations relèvent plus du catéchisme que de la science, c’est-à-dire de réponses toutes faites à des questions toutes faites.

Si le grand public a découvert au printemps 2020 l’existence de la notion de confinement de la population comme un moyen de lutte contre les épidémies, il faut admettre que la communauté scientifique l’a découverte en même temps !

Il existe de nombreux travaux scientifiques évaluant les réponses aux épidémies, rapports nationaux, européens, et internationaux, de préparation au risque épidémique des virus respiratoires, mais en aucun cas le concept de confinement généralisé d’une population n’a été publié, étudié, ni même évoqué, encore moins évalué par une quelconque recherche. Le confinement de la population consiste à enfermer les familles à domicile, sans savoir qui est sain, asymptomatique ou malade Dans l’esprit du public, le concept de « confinement » se confond avec celui « d’isolement ».

Ces deux notions n’ont pourtant rien à voir. Le principe de l’isolement repose sur la mise à l’écart, pendant la période de contagiosité, de patients dont le diagnostic de pathologie transmissible a été formellement confirmé. Or le confinement de la population consiste à enfermer les familles à domicile, sans savoir qui est sain, asymptomatique ou malade. De ce fait, un membre de la famille contaminé contaminera inexorablement les autres membres du foyer avec qui il est confiné. Preuve en est : les épidémies survenues à bord du paquebot de croisière Diamond Princess et du porte-avion Charles-De-Gaulle. L’événement ayant frappé ce dernier constitue la meilleure démonstration expérimentale de l’absurdité du principe du confinement d’une population pour lutter contre une épidémie. Sur 1 766 marins confinés de fait à bord du navire, 1081 ont été contaminés à partir d’une poignée de militaires asymptomatiques rentrés de permission, dont 1 046 malades, soit 61% de la population totale du navire.

La Chine, souvent mentionnée en exemple de gestion efficace de l’épidémie, n’a jamais imposé un confinement généralisé de sa population La Chine, souvent mentionnée en exemple de gestion efficace de l’épidémie, n’a jamais imposé un confinement généralisé de sa population. Elle a préservé son économie et s’est contentée de contenir de façon hermétique l’épicentre de l’épidémie dans la ville de Wuhan.

Une réponse pertinente des pays occidentaux aurait été d’interdire les arrivées de Chine dès janvier 2020, et non d’accepter la venue en Europe d’avions entiers de voyageurs chinois, ou de rapatrier des ressortissants européens de Wuhan, qui ont disséminé l’épidémie en Europe. L’Italie a bien tenté d’interdire l’arrivée des vols directs en provenance de la Chine, mais curieusement pas l’arrivée des passagers ayant utilisé des vols indirects. De nombreux Chinois installés dans le Nord de l’Italie pour travailler dans le secteur de la confection, ont ainsi pu rentrer de leurs congés du Nouvel an chinois en étant porteurs du virus... La fermeture des frontières aux voyageurs provenant de Chine aurait été une des réponses adéquates pour éviter d’importer l’épidémie sur le sol européen. Il en existe d’autres. Il est paradoxal de constater que les écoles restent ouvertes pendant le confinement de la population de ce mois de novembre et que les transports publics n’ont jamais cessé de fonctionner en France

Les mesures de distanciation sociale sont des interventions classiques de santé publique contre les épidémies respiratoires, comme la fermeture des écoles et l’arrêt des transports publics. Il est paradoxal de constater que les écoles restent ouvertes pendant le confinement de la population de ce mois de novembre et que les transports publics n’ont jamais cessé de fonctionner en France. Probablement, ces décisions sont prises pour ne pas remettre en question des années de propagande idéologique contre les véhicules individuels.

Quoi qu’il en soit, et contrairement à la communication officielle reprise clé en main par la grande majorité des médias, les mesures de distanciation sociale ne permettent pas de diminuer le nombre de malades et de décès. Elles ne font que décaler la date du pic épidémique pour mieux étaler dans le temps les ressources du système de santé. L’aire sous la courbe étant la même, le nombre de malades et de décès sont équivalents. Prétendre que le confinement aurait permis d’éviter 3,1 millions de morts dans 11 pays européens, comme le suggère une étude de l’Imperial College de Londres, relève d’un discours digne d’un télévangéliste. L’idée qui prône que le confinement imposé aux Français en mars 2020 aurait permis à l’épidémie de s’estomper ne repose sur rien Avant de colporter ces prévisions cataclysmiques pour justifier son rôle, le « Conseil scientifique » devrait se souvenir qu’un virus ne se répand pas de manière multiplicative mais selon une courbe ascendante de propagation qui lui est propre, pour spontanément diminuer après un « pic », quelles que soient les mesures prises. L’étude des courbes de morbidité et de mortalité en Suède (pays qui n’a jamais imposé de confinement à sa population), en est la meilleure démonstration. L’idée qui prône que le confinement imposé aux Français en mars 2020 aurait permis à l’épidémie de s’estomper ne repose sur rien.

Pourquoi la courbe baisse-t-elle spontanément avec ou sans confinement ? Pourquoi n’augmente-t-elle pas indéfiniment comme le postulent les modélisations de l’Imperial College de Londres et de l’Institut Pasteur ? La réponse est qu’un virus dépend intimement de son environnement écologique, climatique, biologique... Ces facteurs pluriels constituent un écosystème formé d’innombrables cofacteurs inconnus impactant le comportement des virus. Le rôle des cofacteurs et de l’environnement a été particulièrement étudié pour le virus Epstein-Barr, car ce virus est responsable de deux pathologies très distinctes selon son environnement : une simple angine en Europe (la mononucléose infectieuse) et un cancer en Afrique (le lymphome de Burkitt). En ce qui concerne l’action sur la mortalité, les mesures efficaces sont la création de nouvelles unités de soins intensifs ainsi que l’amélioration du niveau d’équipement de ces unités par des respirateurs dits « invasifs » et des machines d’oxygénation du sang extracorporelles (ECMO). L’importance du développement des ECMO est régulièrement soulevée pour réduire la mortalité des épidémies de grippe et donc du Covid-19, mais reste encore de nos jours l’apanage de quelques centres spécialisés. Ce qui ne manque pas de créer des conflits entre les familles des malades pour avoir accès à ces machines qui permettent de survivre aux détresses respiratoires les plus sévères. Faut-il encore que les patients puissent supporter la réanimation, ce qui n’est pas le cas des personnes très âgées, souffrant d’autres pathologies sévères et constituant les principales victimes du Covid. Un patient de 85 ans malade d’un cancer métastasé pourra ainsi être admis en réanimation s’il a été détecté positif au coronavirus et considéré « mort du Covid » s’il décède, quelle que soit la cause du décès.

Les statistiques 2020 de mortalité et d’espérance de vie n’ont pas réellement été impactées par l’épidémie de Covid quand on les compare aux années précédentes C’est la raison pour laquelle il importe de toujours bien définir les critères de suivi épidémiologique et de mettre les chiffres en perspective. Se contenter de lister les nombres de morts et de « cas » sans définir de quoi il s’agit − comme semble s’en être fait une spécialité le directeur général de la Santé − ne sert qu’à apeurer la population (ce qui peut être un objectif en soi). Il convient au contraire de mettre en perspective les courbes en les comparant dans le temps et dans l’espace et d’étudier s’il y a des variations d’espérance de vie avant et pendant l’épidémie, et des différences de mortalité annuelle. Or il apparaît que les statistiques 2020 de mortalité et d’espérance de vie n’ont pas réellement été impactées par l’épidémie de Covid quand on les compare aux années précédentes.

Le marasme économique profond que subit actuellement la nation du fait de l’assignation à résidence de la population est la catastrophe de l’apprenti sorcier. Sans aucune justification scientifique, ni de preuve préalable d’efficacité, cette décision arbitraire a pourtant été prise par un pouvoir exécutif inexpérimenté pour la deuxième fois en une année, en créant une catastrophe économique et sociale à court, moyen et long terme. Présentée comme la « seule » solution en attendant le « vaccin », il y a fort à parier que la population risque de vivre sous cloche encore quelques années. Rappelons qu’en 2009, la France a commandé 94 millions de vaccins contre la grippe H1N1, mais que 5 millions de personnes seulement ont été vaccinées.

Les épidémies de rougeole et de méningite existent à ce jour dans le monde, alors que leurs vaccins existent depuis longtemps, sont efficaces et bien tolérés à long terme (ce qui ne pourra être confirmé pour les futurs vaccins contre le coronavirus que par le recul acquis sur plusieurs années). Au-delà de la disponibilité du vaccin, l’organisation de la vaccination de la population est un exercice extrêmement difficile et long, voire récurrent si les vaccins doivent s’adapter aux mutations et recombinaisons des coronavirus. Sans justifications scientifiques et médicales, deux raisons persistent pouvant expliquer le choix coercitif du pouvoir exécutif de confiner l’ensemble de la population : La minimisation de la responsabilité du décideur : une victime identifiée du Covid, mise en scène par des images terrifiantes de soins intensifs, a plus de valeur pour les autorités qu’une victime collatérale des conséquences du confinement non encore identifiées. La puissance publique favorise ainsi systématiquement les actions et investissements qui réduisent sa responsabilité, quitte à détruire le tissu économique et social. La jouissance du pouvoir : l’amour du pouvoir, le plaisir de régner, le désir de dominer, procurent une légitimité illusoire à des comportements aberrants qui se nourrissent de mensonges hygiénistes. Le chef de l’Etat tend à imaginer le monde comme un théâtre scolaire sur la scène duquel le premier rôle lui est attribué. La représentation d’une réalité binaire associée à une caution technique de son « Comité scientifique » conforte son désir en lui procurant une légitimité. De nos jours, notre société est imaginée à l’image du corps. Elle est le « corps » social. Le chef de l’Etat se considère comme le thérapeute de ce corps : il le protège contre les « agressions », il le soigne de ses maux « quoi qu’il en coûte », il surveille sa tension (les contestations sociales).

Le discours du chef de l’Etat emprunte délibérément ses mots à la médecine. Il en fait régulièrement des métaphores qui transportent le sens du verbe « soigner » aux verbes « gouverner » et « gérer ». Le chef est, comme l’indique son nom, la tête de ce corps social. Ce n’est donc pas un hasard si en cas de crise, le chef de l’Etat est tenté d’imposer une anesthésie générale, voire des purges et des saignées pour ne pas lui-même risquer d’être remis en question. Le déluge est un autre mythe racontant comment les dieux se fâchent et corrigent leurs créatures ! Les « jeunes » se sont-ils mal comportés dans les parcs ou dans les bars ? La punition collective de la fermeture généralisée des parcs, plages, forêts, montagnes, bars et restaurants s’apparente à la purge et à la saignée. Il suffit ensuite de valoriser la souffrance et le sacrifice du peuple en les justifiant par la « science » représentée par « Le » comité scientifique et les regardant comme régénérateurs en vue des lendemains qui chantent, en attendant les surlendemains qui déchantent.

Ariel Beresniak.

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/opinions/80258-confinement-ou-mythe-apprenti-sorcier-ariel-beresniak

1 novembre 2020

 https://francais.rt.com/opinions/80258-confinement-ou-mythe-apprenti-sorcier-ariel-beresniak
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COMMENTAIRES  

07/11/2020 17:02 par Assimbonanga

Notre ministre de la santé nous a fait récemment un caca nerveux pour démontrer la nécessité des mesures liberticides imposées par son gouvernement. Michele Tirone a compilé les réactions de plusieurs députés dans cette excellente vidéo : VÉRAN HYSTÉRIQUE - LEVÉE DE BOUCLIERS A L’ASSEMBLÉE Ecoutez, vous verrez qu’à l’Assemblée aussi, l’indignation enfle.

En outre, un décret, pris au cœur de l’été, a modifié radicalement la façon d’administrer le pays. Désormais, tout ce qui organise la vie sociale locale (urbanisme, biodiversité, éducation…) est devenu le fait du ministère du « maintien de l’ordre ». Article à lire attentivement : Une réforme discrète et hop ! la France est revenue à l’Ancien Régime

Et pendant que les citadins sont enfermés dans leur carrée, les sous-hommes livrent à la nuit tombée : Toulouse, la nuit.

07/11/2020 17:43 par Anwen

« Le principe n’a pas changé : plus on réduit les finesses du langage et plus on accentue la surveillance, moins les citoyens sont capables de réfléchir et de contester, ne raisonnant plus qu’avec les réflexes archaïques de leur cerveau reptilien (peur, survie, manger, dormir). » est-il dit dans l’article.
Cela n’explique pas tout.
D’autres causes peu connues et qui sont pourtant les plus importantes, permettent de comprendre les raisons de cette diminution de la capacité intellectuelle de l’homme.
Rappelons que l’instinct, cette force qui nous pousse à la satisfaction des besoins sexuels, a, dans les deux sexes, des conséquences morales toutes différentes ; il porte le mâle au sacrifice d’un élément nerveux qu’il a un grand intérêt psychique à garder, puisque c’est celui qui alimente les fonctions intellectuelles ; il porte la femelle à éliminer l’élément moteur qui est le principe de la destruction organique, tandis qu’elle garde, dans toute son intégrité, le principe sensitif qui n’est pas intéressé dans sa vie sexuelle.
Ces faits, que la science affirme, ont été connus dans l’antiquité, c’est-à-dire dans la jeunesse phylogénique de l’humanité. Et c’est surtout pour prévenir les conséquences fatales que devaient avoir, pour l’avenir de l’homme, les fonctions sexuelles que l’on avait institué des lois morales.
Aussi, nous n’avançons rien de nouveau en disant que l’acte sexuel est le chemin qui conduit l’homme à l’abrutissement.
Léonard de Vinci n’a t’il pas dit : « Qui ne réfrène la volupté s’abaisse au rang de la brute. »
Or, qu’est-ce que l’abrutissement ?
C’est l’état physiologique et psychique qui rapproche l’homme de l’animal, de l’Anthropoïde, c’est-à-dire la diminution de ses facultés sensitives et l’augmentation de ses facultés motrices. C’est alors qu’il affirme que le singe est son ancêtre, pour justifier cette ressemblance.
Cette nouvelle localisation de la sensibilité détermine, chez l’homme, un changement profond dans le travail mental.
Du moment où cette révolution s’opère chez l’homme, il donne à sa vie psychique une direction nouvelle. C’est alors que ses facultés intellectuelles, arrêtées dans leur progression, s’abaissent, quelquefois subitement, à la suite des premiers appels impératifs faits par la vie sexuelle. Il en est averti, heureusement, par certaines manifestations particulière, et il s’efforce alors de remonter la pente si facile à descendre. C’est une réaction salutaire, mais impuissante cependant, à vaincre l’entrainement fatal qui s’impose et qui détermine la « Chute » avec ses amertumes et ses dangers.
Si nous suivons l’évolution sexuelle de l’homme depuis l’enfance, nous voyons que c’est dans la période qui précède l’adolescence que l’esprit prend son plus grand développement ; la multitude d’idées que l’enfant acquiert, en quelques années, demande un travail cérébral qui dépasse de beaucoup l’effort que l’homme adulte pourrait faire. Quel est celui qui ne se souvient d’avoir traversé, dans son enfance, cette période de grande lucidité, pendant laquelle il observait la Nature, il cherchait la cause des phénomènes qui se produisaient autour de lui et essayait de résoudre les grands problèmes de la philosophie naturelle ?
Quelle est la mère qui n’a constaté, chez son enfant, cette grande curiosité de la Nature qui se révèle par d’incessant pourquoi ?
Suivons-le et voyons-le arriver à l’âge ingrat de la première jeunesse. Ce n’est plus la Nature qui va le préoccuper, c’est la femme. Ses facultés intellectuelles sont amoindries, mais ses sens sont développés ; il a perdu le jugement droit de l’enfant, mais il va le remplacer par l’imagination ; en même temps il acquiert une audace qui lui tient lieu de logique.
Enfin, allons jusqu’aux derniers degrés de cette évolution.
Considérons les individus dont la sexualité a complètement éteint l’intellectualité : c’est la dégénérescence. Chez ceux-là nous trouvons les conséquences de l’acte sexuel poussées jusqu’à une limite extrême, annoncée par une diminution considérable des facultés sensitives.
Nous comprenons peut-être un peu mieux maintenant, le fameux personnage du cochon qui est au pouvoir dans l’œuvre La Ferme des animaux, et qu’on apparente au « Comité scientifique ».
Les Mystères de l’homme

07/11/2020 19:14 par Geb

Incroyable...

Il fallait un jour le lire : Se faire expliquer en tant qu’homme par une femme, du moins supposée telle, ce qu’un homme est censé ressentir c’est à peu près aussi "crédible" que de voir expliquer par le Pentagone les sentiments des Syriens pour Bashar Al Assad ainsi que leurs qualités, leurs aspirations, ou leurs défauts.

Je tiens préciser que mon épouse qui est à mes côtés pendant que j’écris ça, se tord de rire en pensant à ce qu’elle m’aurait passé si j’avais émis la même analyse sur les femmes.

Pas parce que je réfute les qualités ou les défauts des "femmes" en général, pas plus que je ne reconnais pas les défauts des qualités des "hommes" toujours en général.

Mais parce que je trouve comme le sommet du ridicule cette manière de s’ingérer dans des sujets que l’on ne peut pas maîtriser parce qu’on n’est pas soi-même le DANS le sujet.

Cette manière de parler au nom de personnes qu n’ont jamais rien demandé sur des sujets qu’on ne maîtrise pas me laisseront toujours pantois.

J’hésite entre la provocation ou la connerie pure et simple.

Une telle analyse menée sur un Papou conduirait directement au Tribunal au nom de la Loi Gayssot qui pour une fois servirait à quelque chose. Sa conclusion sur la sexualité masculine mériterai d’être affichée comme le sommet du dérapage d’une frustrée sexuelle en manque de reconnaissance matriarcale.

Mais après tout elle n’a peut-être rencontré que des obsédés sexuels ou des minus-habens semant leurs neurones en même temps que leurs gamètes ??

Dans ce cas je la plains.

Bon je vais m’occuper de l’avenir du Panda du Zoo de Londres. Lui au moins il a l’excuse de ne pas pouvoir parler quand d’autres blaireaux parlent à sa place.

08/11/2020 00:39 par Roubachoff

@Geb
Ces derniers temps, je m’interroge parfois sur l’influence des épidémies (on en a connu depuis l’aube des temps) sur la morale sexuelle. Un sujet intéressant, non ? Si l’autre peut me tuer, comment puis-je encore me permettre de le désirer ? Peut-être des recherches que je ferai, quand j’en aurai fini avec le taf.
Quant au texte que vous commentez brillamment... Eh bien, il faut de tout pour faire un monde, j’imagine.

08/11/2020 06:58 par babelouest

Mon cher @Geb, je ne suis pas loin de penser la même chose. Ce qui est décrit ainsi, c’est ce que j’appelle le mâlhomme, qui est à l’homme ce qu’UN pistil est à l’arbre : bien peu de chose. C’est comme réduire une belle voiture à son Klaxon....

https://www.youtube.com/watch?v=rncdebqpqVo&list=PLL1T77b_BV_anhyLyBSdzXvDpRt6aEWeg&index=6

08/11/2020 10:53 par Assimbonanga

Je n’étais pas sure de comprendre le texte d’Anwen, du moins je ne pouvais pas en croire mes yeux. J’ai donc prudemment attendu les réactions des autres, en particulier les premiers ciblés, les hommes, donc c’était bien ce qu’il me semblait !
Il faut se souvenir qu’Anwen a reçu récemment un bel encouragement à son sympathique prosélytisme pour son blog par un compliment du Fou d’Ubu (le 31/10/2020 à 23:23).
Forcément, ça donne des ailes, mais heureusement, il y a toujours du monde dans la salle des gardes et la vigilance est toujours intacte dans les commentaires.
Pour ce qui est de Papa Razzi, c’est peut-être un désordre neurologique qui le pousse à l’agressivité ?

08/11/2020 11:44 par Yannis

Ça dérape vite sur un sujet bien clivant qui n’a vraiment ríen à voir avec le chmilblick : les deux confinements aberrants concernent également les deux sexes (plus quelques autres genres) de tout âge. De même que les réponses sanitaires et médicales brouillonnes face à un virus totalement asexué mais linguistiquement transgenre - le, devenu la covid 19 - réduisent la vie sociale (son rythme général constitué de besoins et de désirs multiples) à bien peu de choses chez les femmes et les hommes de notre beau pays. Et particulièrement chez les ados à la sexualité-sociabilité naturellement galopante. Comment vivent-t-ils cette expérience humaine d’ëchelle planétaire et comment seront-ils "impactés" dans leur futur adulte ? Pour un effet des plus discutables en terme de santé générale, qui ne l’oublions pas inclu aussi l’aspect mental et affectif.

Bueno, on constate que le dérèglement programmé de nos rythmes et habitus sociaux fait chaque jour davantage de victimes. La plupart certainement souffrent ou s’abîment en silence, d’autres se raccrochent à des illusions ou à des religions remasterisées, certaines pacifiques de type New Age, Retour aux Sources Essentielles de la Vie, certaines aggressives de type Guerre des Sexes Amplifiée, un sujet bien à la mode, bien confondant comme il se doit...

Ce XXIe siècle se découvre de plus en plus mystico-magico-religieux, très clairement. Ne faudrait-il.pas un minimum raison garder dans des sociétés occidentales prises du vertige du pouvoir unilatéral et divinisé, ainsi que nous le propose cet article, tout simplement ?

08/11/2020 14:58 par Le Fou D'ubu

@ Anwen
Je vous avais prévenu d’introduire ici des pensées et textes "différents" de la doxa. Et oui, car ici comme ailleurs on doit "prévenir" du courage de l’intelligence. Sinon qu’est ce, si ce n’est de faire connaître tous les possibles, les probables, les savoirs enfouis et même les théories les plus "extravagantes" ... Tout devrait être exégèse puisque nous découvrons l’Histoire de petits bouts de vérités, en vérités plus grande, encore faut-il accepter la révision de celle-ci par sa partie manquante, cachée ou ignorée. Mais là, votre "prosélytisme" touche au sexe de l’homme. Et beaucoup n’aiment pas la mettre sur l’oreille pour la fumer plus tard. A ceux-là je leur parlerai volontiers de Lilith ou Fellacia et de leurs actes sexuels sacrés. Quand "la fornication" était considéré comme procréatrice exclusivement, et que les seuls "préliminaires" étaient "utilisés comme jeux sexuels (sacrés) à la recherche du géniteur choisi. C’était un temps où l’île de la Guyane n’existait pas mais Lesbos oui et où l’ego des hommes étaient moins libidineux en effet. De plus, Freud est passé par dessus tout ça ( c’est de votre faute mesdames ! ) ... Çà m’étonnes plus d’un amoureux des chèvres à l’intelligence pourtant acérée. En tous cas pour ma part, merci Anwen de m’avoir fait découvrir tous ces écrits nouveaux parce que trop anciens pour certains. Je continue de vous suivre même si je sais en secret que les Femmes ne disent pas toujours des vérités, il me plait pour beaucoup de les écouter (pas toutes, voyez ce que je veux dire). Je fait confiance à mon esprit pour adopter ou pas. Adapter ou pas. Améliorer ou pas. Mais jamais je ne repousse un plat qu’on me sert. Au pire je n’y touche pas après l’avoir goutté. Les gouts sont tellement différents que pour tout vous dire je trouve vos posts bien plus instructifs que d’autres. Mais ce jugement de valeur ne concerne que moi...

08/11/2020 18:26 par Le Fou D'ubu

Et pour illustrer les propos...Âme sensible s’abstenir ...
https://echelledejacob.blogspot.com/2020/11/biden-et-les-petites-filles.html

08/11/2020 20:54 par Dominique

Fantastique, un docteur en mathématiques appliquées qui ne comprend pas la signification de simples règles de 3. Le problème des maths est le même que celui de la lecture : ce n’est pas parce que quelqu’un est capable d’appliquer une formule ou de lire un texte qu’il en comprend forcément leurs significations. Le fait est que de tous les chiffres dont nous disposons, il y en a un seul, alors que tous les pays sont touchés ou presque, qui nous permette de comparer la performance des systèmes de santé, c’est le nombre de morts par million d’habitants. Et là il n’y a pas photo.

Des pays qui ont plus d’un million d’habitants, le meilleur de la classe est un petit pays pauvre le Vietnam avec 0,4 mort par million d’habitant. Il a appliqué à la lettre le b-a-ba de l’épistémologie que tout médecin apprend en deuxième année de ses études (dixit Pr. Raoult) : dépistage, isolation des porteurs de virus et soins curatifs, cela dés la première alerte, soit avant la Chine ce pays des droits de l’homme version communisme de marché (sic !, même Trotski avait pas osé ça ! mdr !) qui a préféré commencer par foutre en tôle le premier médecin lanceur d’alerte. Ce médecin venait du Wuhan, il avait une bonne réputation et le Vietnam a une frontière avec cette province chinoise, frontière aussi fréquentée que la frontière franco-suisse, pendulaires dans les 2 sens oblige.

Les autorités du Vietnam ont immédiatement réagi et elles ont fait procédé à des dépistages systématiques, ceci, faute de moyens, sans test PCR mais avec une médecine du XX siècle de proximité. Résultat, je le répète : 0,4 mort par millions d’habitants et pas de deuxième vague.

En France comme en Suisse, les autorités ont commencé par ne rien faire tandis que les médias traitaient la Chine, en la voyant construire des hôpitaux en quelques jours, de dictature. Ensuite elles nous ont confiné ensemble sans aucune forme de dépistage préalable dans nos domiciles et sur nos lieux de travail. En Suisse, l’OFSP (Office Fédérale de la Santé Publique) a fait plus tard une statistique qui prouve que ces 2 endroits sont les 2 endroits où le risque de contagion est le plus grand, loin devant tous les autres.

Jusque là, on pourrait se dire que les autorités se sont trompées, mais cela n’est pas vrai dés que l’on tient compte de 2 éléments. D’abord en cette période de deuxième vague, il n’y a toujours pas d’isolement des malades. Les personnes positives doivent rester à la maison où elles ont tout loisirs de contaminer leurs proches. Ensuite et surtout, les autorités suisses ne peuvent pas dire qu’elles ne savaient pas car une des premières décisions du gouvernement actuel fut de mettre à la poubelle le plan épidémie élaboré par le gouvernement précédent, un plan qui prévoyait justement de suivre le b-a-ba de l’épistémologie en commençant par faire du dépistage systématique le plus tôt possible en cas d’épidémie. Ce genre de plans coûtent cher, ils sont payés par nos impôts et ils sont toujours très bien circonstanciés. Il s’ensuit donc que le gouvernement actuel ne peut pas dire qu’il ne savait pas ce qu’il fait, ni qu’il ne sait toujours pas ce qu’il fait.

Maintenant nous pouvons nous livrer à une autre règle de 3. Le dépistage, quel que soit sa forme, est le seul soin dont la médecine dispose qui lui permet d’isoler les porteurs d’un virus et donc de stopper une pandémie (dixit Pr. Raoult). Le Vietnam a été le premier pays à prendre une telle mesure et il est de loin un des pays qui a le moins de morts par habitant. Chez nous, il n’y a d’abord pas eu de dépistage et non seulement cela, mais en plus on nous a confiné dans les 2 endroits où le risque de contagion est le plus élevé. Résultat : 250 morts par million en Suisse, environ le double en France. Tout ceci implique qu’il est totalement faux de dire que le confinement n’a pas eu d’effets sur cette maladie car en fait, les autorités de nos pays auraient voulus maximiser les nombres de malades et de morts qu’elles ne s’y seraient pas prises autrement. Ben oui, confiner les gens ensembles dans les 2 endroits où le risque de contagion est le plus élevé, cela revient à introduire un virus dans un élevage industriel : on abat toutes les bêtes pour se débarrasser du virus.

Un petit rappel historique afin de comprendre pourquoi aucun expert ne rappelle le b-a-ba de l’épistémologie que tout médecin apprends en deuxième année de ses études - dépistage, isolation et soins curatifs :

 Ce ne sont pas les médecins vietnamiens, chinois ou vénézuéliens qui ont inventé l’eugénisme des nazis mais bel et bien des médecins occidentaux.

La politique des autorités de nos pays n’est donc ni de l’incompétence, ni du simple corporatisme, c’est de l’eugénisme pur et simple. Les chiffres le prouvent et ils sont têtus.

Vive la résistance !
Vive la Vie !

08/11/2020 23:09 par Xiao Pignouf

Les contestataires de la théorie officielle « alarmiste » sont estampillés avec dédain par le sobriquet « assuristes ».

Le terme exact est « rassuriste ».

La Chine, souvent mentionnée en exemple de gestion efficace de l’épidémie, n’a jamais imposé un confinement généralisé de sa population La Chine, souvent mentionnée en exemple de gestion efficace de l’épidémie

Vrai, mais ç’eut été une gageure de confiner 1,4 milliards de personnes. Cela dit, il ne faudrait pas laisser entendre que le confinement s’est limité à la ville de Wuhan. Il a été étendu à la plupart des grandes métropoles chinoises, avec des degrés de sévérité variables selon les provinces. A ma connaissance, puisque j’y ai de la famille et des amis, les villes de Nanjing, de Suzhou et de Shanghai ont toutes subi des formes de confinement mais encore une fois à des durées et et des niveaux de contraintes variés. En tout cas, les établissement d’enseignement, sur tout le territoire ont été fermés aux élèves pratiquement jusqu’en juin.

Quant à parler de gestion efficace, il faudrait quand même regarder la réalité en face : elle a été merdique au départ et c’est précisément cette période qui a permis la dissémination du virus hors des frontières de la Chine. Pendant les 10 premiers jours, les autorités de Wuhan ont tenté de balayer le covid sous le tapis, si je puis dire. Le docteur Li, celui qui a alerté le premier sur l’émergence d’un nouveau SARS, a été sévèrement sanctionné, si ce n’est arrêté, en tout cas temporairement et a d’ailleurs fini par mourir lui-même du covid. Entre temps, combien de wuhanais en vacances, puisque c’était le Nouvel An, la plus longue période de congés en Chine, se sont dispersés dans les régions du monde qu’ils affectionnent visiter, notamment la France et l’Italie ?

D’un autre côté, le fait que le virus soit apparu en plein Nouvel an chinois a joué en leur faveur, car à ce moment-là, les enfants étaient déjà à la maison.

En tout cas, on ne peut guère parler de gestion efficace. Ce retard au démarrage, essentiellement dû, comme c’est souvent le cas, à l’appréhension qu’ont les autorités locales de déplaire au pouvoir central, peut probablement expliquer la radicalité du confinement et même du cadenassage d’une ville de 11 millions d’habitants. Cela expliquera aussi ultérieurement l’empressement chinois à vouloir aider les nations touchées.

Donc, même si l’auteur a raison de dire que les frontières auraient dû être fermées plus tôt aux voyageurs chinois, il reste que durant cette période d’une semaine et demie, le virus circulait déjà sans que qui ce soit ne le sache.

Une dernière chose. L’idée du confinement n’est pas sorti par enchantement du cerveau macronien, qui est à la réflexion ce que la Mer des Sargasses est à la navigation. Elle s’est transmise par une sorte de plagiat en chaîne, de la Chine à l’Italie, puis à l’Espagne et un jour plus tard à la France, etc... Cela ne signifie évidemment pas que c’est une bonne méthode, mais au moins, on a le droit de penser que si la Chine avait décidé que pour soigner le covid, danser le mambo avait été le remède, on aurait peut être rigolé davantage...

09/11/2020 08:46 par babelouest

@ Dominique
Il convient sans doute de réfléchir à la préoccupation majeure de ceux qui se sont accaparé le POUVOIR : faire du fric . Au nom de celui-ci, on commence par brader les éléments des moyens de protection : du cash tout de suite. Puis on vise à protéger de toute contrainte les multinationales (ou plutôt les supra-nationales). Puis on continue à fermer des lits, à réduire le personnel hospitalier soignant (pas les cadres administratifs, voyons), on se penche sur les bouches inutiles dans les Ehpad, celles qui réclament le plus de personnel autour d’elles : couic ! puis on continue à fermer des classes dans les écoles, quitte à engorger celles qui restent, et à rendre impossibles "les BARRIÈRES" sécuritaires ; EN MÊME TEMPS on décrète que le masque est inutile (bah oui, on vient de les vendre), et quelque temps après on le rend obligatoire (il vient d’arriver dans les supermarchés), on décrète que les médocs les plus efficaces à condition de les prendre tout de suite sont vénéneux (normal, on s’en sert depuis 70 ans, c’est un peu court), on décrète que les médecins de ville sont inutiles (on ne le dit pas comme ça, mais..), on interdit aux vétérinaires de tester les personnes à symptômes, et puis soudain on décrète que LA PANDÉMIE EST LÀ.

Épatant, ainsi on confine, plus de gilets jaunes, plus de manifs, plus de mécontents, et s’il y en a on les gaze copieusement. Elle est pas belle, la vie ? Jeff Bezos n’a jamais été aussi riche, avec son esclavage de vente à domicile. On notera que si les voitures roulent moins pour aller au boulot (télétravail oblige), il y a autant, voir plus, de particules fines dans l’air avec une recrudescence des camions et des hyper-porte-conteneurs chinois.

A pas feutrés, la plus grande tyrannie s’est installée subrepticement, et les trois quarts de la population n’y ont vu que du feu — et encore ! S’y ajoute la 5G qui, confinement ou pas, est déployée à marches forcées, sachant que désormais seul le ministère de l’intérieur décide de leurs implantations : les autorités locales se voient retirer toute compétence par une loi votée en catimini cet été. Donc les téléconférences pourront se généraliser, les avions de chez Boeing, qui ne savent plus voler, ne voleront plus (mais les autres non plus), la catastrophe économique passe sous le tapis sans vagues.... la matrice est bien implantée !

11/11/2020 22:36 par ricolamagouille

@ babelouest
merci pour ce lien, ça fait du bien de rire un pneu.

Il est des évidences qui ne sont évidentes que pour ceux qui sont persuadés qu’elles le sont. Le COVID est l’opportunité attendue, mais non déclenché, par les excréments de l’ordre absolu ... Sa gestion n’a pas d’importance. Ce qui importe, c’est le sentiment général de peur qu’il déclenche, permettant d’affirmer et d’augmenter l’isolement individuel. Avec le terrorisme sporadique, hier d’extrême droite et gauche , aujourd’hui, islamiste enfin islamo-gauchiste même si c’est les groupes d’extrême droite qui fournissent les armes..., la maladie va permettre d’augmenter les pouvoirs, déjà conséquents, en matière de répression de la police et de la justice en se servant la santé , des vieux qui meurent (comme si c’est pas ce qui nous attend quand on est vieux... foutu promesse d’éternité.) et les personnes fragiles (un vrai concentré de pathos où l’émotionnel est pris en otage par des tyranneaux aux nez plein de CC..) . Si tu ajoutes à ça : les nouvelles réglementations liberticides sur les nicotinamides, la suppression de l’IEF, le transfert de la sécu vers les mutuelles, la participation hospitalière, l’impossibilité aux assos de circuler.. etc etc.... et ben t’as un dictature ma chérie... Comment ça amalgame...je croyais que tout était lié : le sexe la vie manger chier pisser boire dormir mourir et que nous n’étions que des primates à peine, mais à peine, sortis de la poussière... Ben non, on n’en est pas encore sorti puisque nous fonctionnons encore de la manière la plus animale qui soit, sans prendre le parti de la raison que d’autre appelle sagesse. Alors du coup, si tu donnes des leçons, soit capable d’en recevoir toi qui, comme moi, vends des évidences qu’on peut démonter avec une plume... Un, il n’y a pas de deuxième vague puisque la première ne s’est pas arrêtée, deux , on doit bien avoir un ou deux prix Nobel qui traînent et qui pourraient s’y coller plutôt qu’être informer par une ménagerie de chiens savants,( bon Chantal n’est plus ce qu’elle était mais yen reste peut être un d’honnête..) , trois,après j’arrête parce que je sais pu compter, trois dis je, pourquoi est ce que j’ai l’impression de ne voir dans les yeux de ceux qui nous gouvernent qu’un mépris hautain et vil... Ça doit être l’age.

12/11/2020 11:23 par Assimbonanga

La vidéo dégotée par le Fou d’Ubu sur la page d’Anwen est à gerber, en effet... Hé bien, ma foi, Biden s’y comporte comme un curé aimant ses jeunes ouailles. Avec une préférence pour les filles, lui.

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