Dans un contexte de lutte des classes, faut pas se leurrer sur la nature de la démocratie bourgeoise qui a servi d’outil faussement modérateur pour prétendre, dans un rapport de domination de classe, apporter le droit et la liberté pour tous. Pour maintenir ce pouvoir, tous les coups lui sont permis :division ethnique, religieuse ( au besoin on invente des sectes) , drogue, milices armées, junte militaire, police répressive, criminalisation et emprisonnement des représentants du peuple en lutte, etc. Nous en avons eu un bon aperçu ici avec le gouvernement de Vichy et celui de l’après Vichy qui a si peu mis à l’écart la gangrène de ces possédants. Qu’on se le dise, la prise de pouvoir dans un tel contexte devra être totale et sans concessions pour éviter un retour du libéralisme. Dans ce sens les leçons sont internationales et la lutte s’oriente vers une souveraineté nationale et internationale des peuples. Toutes deux sont intrinsèquement liées.