"Il n’y a dans la vertu, nul sujet de craindre aucun excès, parce qu’elle porte en elle-même la juste mesure.. La crainte de la guerre est encore pire que la guerre elle-même." Sénèque
Pendant que les Grecs rêvent de changement avec Syriza, sous l’impulsion du leader Alexis Tsipras, la France et l’Allemagne peinent à trouver un accord pour sortir de cette soi-disant crise économique digne de la grande dépression des années 1930.
Des économistes pessimistes pensent qu’en 2012 nous sommes en "1933" et en 2017 nous serons en "1939".
Stupide comparaison qui ne fait qu’alimenter un climat de peur, et après qui subira la shoah ?
Posons la question à Anders Behring Breivik, à savoir s’il ne voit pas chaque musulman européen mourir en respirant de l’ypérite.
Le débat sur la crise reste technique, pourquoi ?
Pour que personne ne porte d’intérêt, pourtant au Canada, une fille de six ans explique la crise en 6 mn, comme le démontre une vidéo sur agoravox tv.
Alors, des réunions qui ne servent strictement à rien entre des dirigeants politiques qui ne s’intéressent pas à nos conditions de vie et des porteurs de valise s’éternisent dans la plus grande normalité possible pour ne pas froisser notre Président.
L’heure est grave, pourtant chacun mène sa vie sans se soucier de la dictature européenne.
N’avons nous pas imposé des dictateurs en Italie, en Grèce et en Espagne pour faire le sale boulot et faire sourire la trinité , au nom de la Banque Centrale Européenne, de la Commission Européenne et du Fmi.
Alors cette Trinité qui veut s’imposer dans les consciences comme un "Dieu" ultime et décideur, qui réprime le pêché par une punition : l’austérité.
Ne sommes nous pas dans une zone où nous avons chassé le pouvoir de l’église et sa complicité avec la monarchie au détriment du citoyen ?
Ne sommes nous pas dans une zone où deux guerres mondiales sont récentes ?
Ne sommes nous pas ... et on pourrait continuer comme cela 16 fois à l’image de l’actuel président.
Où sont les hommes vertueux ?
Prenons l’exemple banal des élections législatives où le citoyen marseillais a le choix entre une candidate du PS en phase d’être condamnée et un candidat du FN, que faire ?
Voter pour la peste ou le choléra ?
La réélection du PS poussera cette dernière à encore plus de corruption parce que "Les vices d’autrefois sont devenus les moeurs d’aujourd’hui"(Sénèque)
Et celle du FN ?
La division,le racisme...si Marseille devient comme Vitrolles à l’époque d’un certain Mégret.
Le choix politique reste partout limité, parce que Dieu n’est pas mort mais simplement la messe est dite et il faut enterrer l’homme vertueux.
Sayid, un citoyen du monde