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La vérole franquiste se manifeste à nouveau

La vérole franquiste se manifeste à nouveau

Intermède :

L’immortalité est l’un des attributs de puissance surnaturelle attribué par les potentats religieux et le dogme monothéiste, à Dieu… (Tout ceci a été minutieusement gravé sur des tablettes ou consigné dans des livres anciens). Lorsque les hommes auront obtenu l’"immortalité", auront-ils pour autant atteint l’éternité ? (des petits malins décrétèrent que l’éternité n’avait ni commencement ni fin…)

Le lot commun inhérent à l’homme ordinaire se résume à  : « Tout change et se transforme ! »… donc, tu te bouges, et fissa !...

Seuls les membres de l’élite (les gouvernants) peuvent prétendre à l’immuabilité (des institutions en leur faveur (policières, justicières, bancaires, patronales, électorales - sauf si ces dernières s’avéraient inutiles pour se maintenir au pouvoir, elles seraient carrément supprimées !), de leurs privilèges (les nombreuses propriétés et biens en touts genres dont disposent ces méssieu-daâmes dans le monde et les colossales fortunes amassées sur le dos du peuple, etc.) et donc - d’une certaine manière - à l’éternité…

Une grande partie de l’idéologie étasunienne (lire « de la philosophie étasunienne ») se repait de textes bibliques. Partant de ce postulat, la philosophie émanant du Tea Party, n’est pas tant une référence à la Grèce antique (ni le prométhéisme dont Ayn Rand affuble ses héros !) mais bien plutôt une référence permanente (quasi obsessionnelle) à l’ancien testament. Et selon cette romancière "excentrique" (et théoricienne de l’idéologie extrémiste droitière du Tea Party), ses héros (l’élite donc) tendraient à se déifier en briguant les attributs de surhomme (entre-autre, « la volonté de puissance » si chère à *Nietzche, que les nazis interprétèrent de façon abusive). Elle les définit comme autant de "créateurs" farouchement indépendants, oeuvrant à l’honneur de l’humanité, vivant exclusivement pour l’oeuvre créatrice et dans l’ultime but de conquérir les éléments.

* lire son Zarathoustra, cité notamment dans la préface de « Ecce Homo »

Pourquoi cette (apparente) digression sur l’exceptionnalité surhumaine, l’immuabilité de l’élite, la philosophie extrémiste du Tea Party et la vérole franquiste ? Tout simplement parce qu’à l’opposé, le peuple est tenu à l’écart de tout ou presque (** et ce n’est pas sa participation contingente - puisque tributaire - de périodes électorales et du genre de la course électorale (celle qui le roulera le mieux dans la farine), qui contredirait cette affirmation !…).

Antimilitariste et militant pour la paix (pas qu’un peu !), d’autant que l’armée c’est professionnalisée - l’armée (nationale) de métier et les clones privés, (° sociétés militaires privées ou compagnies privées de sécurité en charge de notre "sécurité" par l’intermédiaire de contractors-terminartors, dont font encore parti les groupes de criminels de guerre de l’agence militaire Xe Services LLC, ayant opéré en Irak (durant la "seconde" guerre d’Irak), plus connues sous l’enseigne de Blackwater, qui ne seront hélas jamais jugé ! ) -, sévissent dans le monde depuis une trentaine d’années, (en tout cas, depuis que les Etats-Unis ont abandonné le principe d’une armée de circonscription, suite à la défaite militaire et idéologique que lui infligea l’ armée populaire vietnamienne »).

° seconde armée au monde, plus d’un million de contractors-terminators sévissent partout dans le monde, et cette plaisanterie rapporte la bagatelle de 170 milliards d’euros par an ; les plus importantes sont forcément étasuniennes, comme la Military Professional Resources Inc. (MPRI), la société DynCorp, entraîne les troupes de l’armée afghane et assure la sécurité de la marionnette, Karzaï. Ces groupes paramilitaires possèdent leurs propres bases de drones, et règlent les opérations de liquidation que leur confie le Pentagone. (Lire sur le sujet l’article de Dominique Lagarde, intitulé « Afghanistan, Irak : des guerres très privées »)

Les pays occidentaux lui emboitèrent le pas, et se débarrassèrent promptement de la conscription (« l’appel sous les drapeaux » des classes populaires) au profit d’un Consortium militaro-industriel et de son avatar, les sociétés militaires privées (SMP), pour assurer la "sécurité", (le concept paranoïaque de « sécurité intérieure et extérieure » entretenu à dessein pour alimenter la spirale des budgets "pharaoniques" du ministère de la Défense, votés imperturbablement par les "représentations" nationales…, quel que soit l’appartenance (j’allais écrire l’apparence…) politique… L’Union sacrée en somme ! - Vous avez dit "alternance" ?! - ) ; bien que ce Consortium militaro-industriel concurrence directement le pouvoir politique, (apparemment seulement, puisque les intérêts de l’empire et la stratégie de l’Otan sont en parfaite concordance), l’apparente contradiction entre leurs propres priorités (dont la pérennisation des budgets de la Défense, au détriment évidemment de tous les autres budgets, comme celui de la santé, de l’éducation, de la culture, etc.), certaines opérations ou interventions "spéciales"…, - hors de toutes légalités nationales ou internationales, surtout quand elles sont conduites sous le sceau des forces de l’Otan -, seront dispensées de l’accord, normalement dévolu au personnel politique - sauf bien entendu au plus haut niveau de l’Etat -, et quand celui-ci n’est pas tout simplement tenu à l’écart !..., sans perdre de vue que ce Consortium militaro-industriel est l’un des piliers du système dominant et donc au service de la gouvernance impérialiste. Le personnel politique accepte le deal sans broncher… puisque l’intérêt et la sécurité de l’Etat priment sur toutes autres considérations. L’Empire étasunien étale sa toute puissance militaire, comparable à la puissance du tout-puissant (sur terre, sur mer, comme au ciel !), confisquant au passage l’un des instruments qui permettrait au peuple d’accéder au pouvoir… L’hypothèse d’une révolution sans (sa propre) armée populaire… semble assez peu réaliste. C’est mal barré pour le peuple !

** La Révolution est-elle aussi clivante que le clivage « gauche/droite » ?

L’article que Patrick Mignard consacre à l’appellation « vraie gauche » intitulé « Pourquoi une vraie politique de gauche est impossible ? », l’une des réponses affirmait qu’au final le clivage « gauche/droite » ne serait que « blanc bonnet et bonnet blanc » et qu’une finalité au service de forces fascistes… et si changement il devait y avoir, celui-ci passerait automatiquement par la case "révolution". Lisez plutôt : « "droite/gauche", tout ça au final c’est la même volaille, qui ne finit par servir que l es forces fascistes (sur ce point aussi je rejoins PM). », ainsi que « …D’autre part, un communiste est forcément révolutionnaire donc, en ce sens qu’il ne peut qu’accepter une évidence : le changement se fera obligatoirement par la révolution. Celui ou celle qui veut assumer sa part de construction du communisme le sait et assume aussi cette perspective. Il n’y aura pas de changement par les urnes, il n’y aura pas d’évolution en douceur… », ou encore « Mettez définitivement au panier ces termes de "droite et gauche", exprimez vous en utilisant des termes qui sont construits par et pour la lutte de classe qui se mène et démasquez les tartuffes. », et pour finir le lien avec le site néo situationniste palim-psao.over-blog.fr (si lien il y a !…)

Le clivage « gauche-droite » est-il opposable à « guerre de classe » ?

Le clivage « gauche/droite » est-il encore adapté ? Si l’on considère ce qui vient d’être dit sur la philosophie du Tea Party (dans cet article ainsi que dans les précédents) il est clairement établi qu’une guerre de classe a été déclarée et qu’elle a été gagnée (selon Warren Buffet) par la classe dominante (le 1%), au détriment de la classe dominée (les 99%), et par conséquence les dénominations classe dominante et classe dominée sont dans le contexte social (et historique) actuel, parfaitement appropriées à la guerre de classe dont môssieu Buffet se réfère. (Peut-être que môssieu Buffet n’a pas encore lu l’excellent livre d’ Howard Zinn, intitulé « Un histoire populaire des Etats-Unis », en plus d’apprendre énormément de choses sur son propre pays, cela l’amènerait sans doute à tempérer son enthousiasme quant à sa "victoire" (celle de sa classe) sur le reste de l’humanité, car gagner une bataille c’est une chose, mais gagner la guerre en est une autre !)

Le peuple est-il soluble dans le clivage « gauche/droite » ?

L’extrémisme droitiste (ultra ou néolibérale, c’est du pareil au même !) ainsi que l’autre, celle qui s’auto désigne "républicaine" (mais en réalité, une maquignonne rouée, qui entretient l’équivoque sur ses propres valeurs), décidèrent de s’emparer de deux concepts : la révolution et révolutionnaire, s’attaquant délibérément à deux symboles particulièrement prisés de l’imaginaire populaire, avec la ferme intention de les détruire.

Pourquoi détruire plutôt que neutraliser ? La Révolution française est l’un des évènements historiques majeurs et absolument unique dans les annales de l’humanité (bien que la révolte des esclaves menée tambour battant - pendant près de deux ans - par l’un d’entre eux, Spartacus, pour de se libérer du joug (de l’empire) romain, s’inscrit dans un contexte historique favorable aux révoltés, et de ce fait est assez comparable à la Révolution française…), il fallait s’en emparer pour les détourner et les détruire !... car de la Révolution française se dégageait une atmosphère favorable aux révolutionnaires, et une compréhension des évènements trop aisément accessible au peuple (la pédagogie de cet évènement était clairement défavorable aux dominants de l’époque, le clergé et la noblesse). Pour toutes ces raisons, ils devaient être avilis pour inverser l’impact positif qu’ils produisaient dans l’esprit du peuple français ; réinterpréter la valeur symbolique pour en modifier la portée idéologique… Il fallait priver le peuple de « l’image qu’il se faisait de la Révolution française » et la substituer à une autre, moins reluisante et beaucoup plus grossière, et si possible mercantile en diable !... Avilir pour mieux détruire, et anéantir tout le crédit que ces évènements pouvaient produire dans l’esprit du peuple français !, tel était l’objectif à atteindre. Et si cet objectif était atteint, cela correspondrait (grosso modo) à « un retour vers le passé » (« Le grand bon en arrière » si clairement décrit dans ce texte de Serge Halimi).

La révolution mercantile est-elle opposable à la Révolution française ?

La "révolution" mercantile, fondée sur un rapport de force entre possédants et dépossédés, et les campagnes publicitaire pour lancer le « dernier-né » d’une gamme de « produit -qui-va-révolutionner-votre-vie » (la révolution à perpète ! en somme…), cela n’a évidemment plus rien à voir avec les mouvements insurrectionnels de nos chers aînés… et sont même inversement proportionnelle à l’entourloupe droitiste. Pourquoi en sommes nous arrivé là  ? Un peu de vérité enrobée de beaucoup de baratin, telle est la potion magique (panacée universelle) !..., cette recette "miracle", - beaucoup de baratin pour un peu de vérité -, peut-elle métamorphoser (quasi mécaniquement) un évènement historique majeur en une entourloupe verbeuse - rhétorique populiste si chère aux théoriciens droitistes ? Non, mille fois non ! Il ne tient qu’à nous de rétablir la vérité historique (d’où l’importance d’ouvrage tel que celui d’ Howard Zinn, cité plus haut). S’il devait y avoir un point commun entre un évènement de portée historique majeure et ce grossier stratagème (tenant de la méthode Coué), cela ne peut-être qu’une négligence coupable de notre part... car quel point commun peut-il y avoir entre une technique de vente ordinaire (enseignée dans toutes les "bonnes" écoles de publicité) et la Révolution française ? Le seul (et incontestable) point commun que l’on connaisse entre ces deux éléments antinomiques c’est le bouleversement de nos vies…, mais la comparaison s’arrête là  !… Dans le premier cas, - la révolte puis l’insurrection contre le système (et donc contre le 1%) -, il est question d’en finir définitivement avec le vieux monde !... car comme le phénix, - et à chaque crise systémique -, (il) renait de ses cendres…) et dans le second cas, il s’agit du retour au servage (plus ou moins accepté, grâce au fatalisme ambiant, soigneusement entretenu par la classe dominante et relayé (entre-autre) par le dogme religieux, plutôt que volontaire…) ; conclusion : guerre de classe et insurrection plutôt que révolution.

Le site néo-situationniste palim-psao.over-blog.fr et le clivage gauche-droite

Si on confronte l’une des réponses parue à la suite de l’article de Patrick Mignard aux écrits du site précité (où de savants exégètes de la pensée debordienne s’expriment… (L’I.S. s’auto dissout en 1973 pour laisser aux mouvements qui ne manqueraient pas de se créer à sa suite, une entière liberté d’action et aussi pour éviter d’inutiles références au passé), et mieux encore !…, si on consulte directement les textes de L’I.S. (comme ceux par exemple mis en ligne sur le site « dumauvaiscote » (avec un lien foutrement intéressant sur « Les aventures des marchandises » - 1ère et 2e époques - et une 3e époque avec « Les nouvelles aventures des marchandises », examen de conscience et Père Ubu !…), ou ceux de « bopsecret » (pas mal de texte sur les évènements de mai68) , ou ceux de « Debordiana » (l’un des plus documenté), ou ceux de « nothingness » ou encore ceux de « debordencore » - ce site "traite" de l’actualité, ce qui n’est pas une mince affaire quand on connait leur dégoût radicale de « la société du spectacle » ; mais à leur rythme… qui n’est pas le tien !) , ce clivage ne serait qu’une déviance bourgeoise pour détourner la classe ouvrière du principal objectif, « détruire le vieux monde ! » !, une guerre de classe sans merci contre la classe dominante (le 1%), et aussi se garder de toutes récupérations, celle de l’Etat évidemment, mais aussi celles d’organisations politiques ou syndicales, inféodées au système (et pas que la gadget électoral EELV ou les jaunes du syndicat CFDT !). Il s’agit bien d’une guerre de classe (dont Warren Buffet rappelait opportunément - pour celles et ceux qui n’auraient pas encore compris - que c’était sa classe qui l’aurait (très momentanément) remporté !), ou les dominants (le 1%) imposent aux dominés (les 99%) leur vision du monde (remember : « Cours camarade, le vieux monde est derrière toi ! », en insistant sur la création express de *« Conseils ouvriers » et de « Comités de quartiers », et le développement d’une méfiance absolue envers le pouvoir étatique (qui ne lâchera jamais rien si on ne lui fait pas la peau avant !) et la destruction totale de la société du spectacle ! « donner tous les pouvoirs aux conseils ouvriers », (même si leurs rangs ont été dévastés par des plans de licenciements massifs, il suffit de remplacer les ouvriers manquants par des chômeurs au sein des * « Conseils ouvriers »), voilà le programme… Il n’y aura effectivement pas de changement par les urnes, et il est plus que probable que ça ne finira pas en douceur ! J’ajouterai pour finir (momentanément), que les décisions ne pourront se prendre qu’horizontalement, afin de chasser l’exécrable pouvoir verticale (ou pyramidale) !... Je suis et resterai un indécrottable partageux, et militerai de toutes mes forces contre l’asservissement à la pensée unique !

* J’ai visionné le contenu d’un coffret de quatre DVD (volume un) intitulé, « Le cinéma de Mai68 » dans la collection « Le geste cinématographique », emprunté à la médiathèque de Melun. « Enragés, insurgés et surtout solidaires : en 68 des cinéastes tournent au coeur des luttes. », « Rarement montrés, voire occultés, ces films sont inestimables. » chacun à sa place !…, le peuple, plein feu devant…, normal !, et les autres, tous les autres, loin, très loin derrière !... Un petit bémol tout de même, L’I.S. et mes frères et soeurs anarchistes ne sont pas cités ?! (Alors qu’ Enragés et Insurgés, nous occupions le haut du pavé !) … « Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre, bizarre…, ? Comme c’est étrange ! »

Les charognards franquistes relèvent la tête et le peuple espagnol trinque salement !

L’armée espagnole comme d’autres organes métastasés par l’ancien régime franquiste (dont la police, la justice et certaines administrations), n’ont jamais été purgé de leurs éléments droitistes extrêmes, qui encore aujourd’hui paradent au grand jour !…, ces nouveaux conquistadors dansent sur les ruines d’un passé à peine enterré…, grenouillant à qui mieux mieux dans les tréfonds de l’Etat espagnol…, grouillant sur le corps agité de l’Espagne malade de son passé (malgré la répression d’une extrême sauvagerie et les appels à la bavure de certains dirigeants espagnols), trainant à l’infini ses hordes de franquistes nostalgiques, qu’on extrait de bocaux où leurs viandes faisandées baignaient dans du formole…, à chaque anniversaire de la mort du saigneur !... L’Espagne comme toujours renaitra de ses cendres, et collera un pain au mauvais sort. Cependant elle n’est pas seule à s’extirper de la décadence extrémiste (le franquisme en ce qui la concerne), ces voisins immédiats, dont la France, ne sont pas exempts des affres de l’extrémisme droitiste, et comme elle, ils ne purent expurger radicalement l’infamie. En France, la raison d’Etat fut invoquée au prétexte de « réconciliation nationale »…, la charogne pouvait vieillir tranquillement, à condition de se faire oublier !... Ce qu’elle ne fit évidemment pas, puisqu’elle ressurgit brusquement quand le ministre de l’intérieur (au début des années soixante, le 17 octobre 1961 exactement, c’était l’ordure collabo, Papon, qui sévissait au ministère de l’intérieur et ne démissionnera même pas !... « Regrettable mais secondaire » dira de Gaulle) réprima dans le sang (par noyade, mort de soif et /ou de faim, et autres exterminations barbares) une manifestation pacifique organisée par le FNL. En Espagne comme en Grèce, le peuple à enfin relever la tête et ne se laissera plus faire !... ¡ El pueblo unido, jamas sera vencido, el pueblo unido jamas sera vencido !

Allez, portez-vous bien… et à bientôt sans doute ? sergio

PS : Ils attribuent le Nobel de la paix à l’Europe !..., pour (soi-disant) relancer "l’idéal" européen et le processus politico-économique néolibéral, et ce, malgré une participation active de pays membres de la communauté européenne dans des conflits armés contre des pays souverains - l’Irak , l’Afghanistan, la Libye, en Côtes d’Ivoire, etc., il est difficile de qualifier l’Europe de continent, « à avoir contribué depuis les années soixante, au progrès de la paix et de la réconciliation, de la démocratie et des droits de l’homme en Europe »…, et pourquoi pas « ayant contribué activement à la liberté d’expression dans le monde » pendant qu’on y est !... (Chacune de ces contre-vérités demanderait un développement spécifique, mais la place me manque pour traiter correctement de tous ces sujets à la fois). C’est un nouveau défi lancé aux peuples européens ainsi qu’au monde, l’attribution de ce prix Nobel de la "paix" (comme le précédemment d’ailleurs), est tout autre chose qu’un prix récompensant une personnalité, un pays ou un continent, oeuvrant pour la paix dans le monde. Cette attribution (ainsi que la précédente), sont tout sauf neutre, au contraire !…, elles participent au soutien actif de la gouvernance mondiale, et en ce qui concerne l’Europe, une ingérence dans la gouvernance européenne dont le bras armé idéologique, la commission européenne CE, est une instance absolument anti-démocratique !... L’attribution du prix Nobel de la "paix" n’est pas de bon augure pour la paix réelle dans le monde, car après qu’ Obama eut été distingué par un prix Nobel de la "paix", les décisions bellicistes des Etats-Unis (et du Pentagone) contre certains pays souverains redoublèrent d’intensité, et émaillèrent toute la durée de son mandat électif), et encore moins pour les peuples européens. Car l’objectif politique de ce prix, (bien réel celui-là ), est un signal fort envoyé à la gouvernance européenne et une mise en garde aux peuples européens, pour briser la révolte et la rage qui a envahi leurs esprits, rage et révolte provoquées par les diktats de la Troïka (La CE, le FMI (dont on connait parfaitement l’irresponsabilité des déclarations de sa cheftaine, Lagarde) et la BCE). C’est une lutte sans merci des peuples européens contre l’Europe des diktats anti-démocratiques et l’Europe guerrière (la programmation et l’application de stratégies conflictuelles contre la Syrie, l’Iran ou le Mali, nous le rappellerons durement).

re-PS : sarkozy défend sa politique économique à New-York (tout comme ces prédécesseurs, Clinton, Blair, etc., sarkozy s’essaie aux conférences payantes, où il bavera tout son soul sur son minable règne et sa conception ultra-conventionnelle de gouvernance mondiale ( « sa feuille de route » puisant directement dans les textes de la « Constitution européenne » et dans « le traité Merkozy »), c’est vraiment jeté le fric par les fenêtres !... Ensuite nous avons droit aux ragots du genre : « sarkozy veut maintenant une nouvelle vie… », « sarkozy est de retour dans les médias… », rien que du faisandé !, et pour couronner le tout (suite à ces non-informations), ce grossier commentaire, entendu sur l’une des chaînes télés - l’une des officines péroreuses, I-télé ou BFM-télé - ce stupide adage : « En politique on ne meurt jamais ! » (en politique…, le personnel politique serait immortel !, la bonne blague !..., autant que Dieu, ou l’élite, ou encore les chers surhommes de maâme Ayn Rand ?!)

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Éric Dupont-Moretti : "Condamné à plaider"
Bernard GENSANE
Il a un physique de videur de boîte de nuit. Un visage triste. De mains trop fines pour un corps de déménageur. Il est toujours mal rasé. Il sera bientôt chauve. Parce que ce ch’ti d’origine italienne est profondément humain, il est une des figures les plus attachantes du barreau français. Il ne cache pas sa tendance à la déprime. Il rame, il souffre. Comme les comédiens de boulevard en tournée, des villes de France il ne connaît que les hôtels et ses lieux de travail. Il a décidé de devenir (…)
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Je définirais la mondialisation comme la liberté pour mon groupe d’investir où il veut, le temps qu’il veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales.

P.Barnevick, ancien président de la multinationale ABB.

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