Je sais pas ce que c’est que cette espèce d’indulgence dont bénéficie Taubira. Parce qu’en définitive, et concrètement, en quoi est-elle plus respectable que la clique avec laquelle elle partage le pouvoir ?
La circulaire Alliot-Marie, par exemple : toujours en vigueur. Notre madone n’a pas levé le petit doigt pour faire cesser cette honte. Donc elle la partage.
George Ibrahim Abdallah : pareil, la "caution de gauche" de ce gouvernement le maintient en prison, cela dure depuis plus de 30 ans. Taubira, aussi ! (sur l’air de "Félicie, aussi !").
Et la loi, de novembre 2014, sur "l’apologie du terrorisme", condamnée par Amnesty International et la LDH, entre autres, c’est aussi Taubira. Ce qui a abouti (en attendant mieux encore) à ces quelques aberrations dégoûtantes, qqs jours aprés le carnage Charlie Hebdo :
A Orléans (Loiret), un jeune homme de 20 ans qui avait crié « Vive la kalach » en direction de policiers, et qui avait présenté des excuses au tribunal pour sa bravade, se prend 6 mois ferme.
A Chartres (Eure-et-Loire), un homme de 21 ans, qui avait écrit sur sa page Facebook « Un coup de crayon et un coup de kalach c’est la même chose », se prend 12 mois ferme.
A Nice (Alpes-Maritimes), ce sont 10 mois ferme pour un homme de 22 ans, en état d’ébriété, qui aurait apostrophé les policiers en ces termes : « On va tous vous niquer à la kalach »
A Toulouse (Haute-Garonne), 10 mois ferme pour un homme de 21 ans sans titre de transport dans le métro qui aurait déclaré : « Les frères Kouachi, c’est que le début, j’aurais dû être avec eux ».
Et c’est 1 an ferme à Reims (Marne), pour des provocations analogues, proférées par un homme de 21 ans, sans emploi. Et puis, à Bourgoin-Jallieu (Isère), 6 mois ferme pour un homme reconnu déficient mental qui avait dit –toujours à des policiers- « Ils ont tué Charlie, moi j’ai bien rigolé ».
Des photos de djihadistes sur une page Facebook ? Le tribunal de Toulon (Var) juge que cela vaut 3 mois ferme. Et il colle 8 mois à un homme de 49 ans, pour des propos décousus tenus sous l’empire de la boisson.
Les procès qui ont eu lieu jeudi 15 janvier à Paris concernent des individus abusant apparemment de l’alcool et/ou de drogues licites ou illicites, quand ils ne présentent pas des troubles psychiatriques manifestes.
A ce titre, ils semblent plus relever des soins de santé mentale que de la prison. Mais il faut faire du chiffre pour satisfaire les exigences gouvernementales. Oussama B. se prend alors 15 mois ferme pour des propos incendiaires tenus …. à l’intérieur du centre de rétention de Vincennes où il était enfermé, parce que sans papiers ; Z. interpellé alors qu’il était ivre, prend 14 mois, et X. dont les troubles psychiatriques ont été présentés, écope de 3 mois ferme.
(Source)
Alors, hein, Taubira ça ira...