La police italienne a mis deux cocktails molotov dans une école où dormaient des manifestants contre l’antiglobalisation, et ce afin de justifier une intervention brutale pendant le sommet du G8 l’an dernier à Genes.
Un policier a confessé avoir caché des explosifs à la suite d’une année de plaintes sur la gestion de la sécurité lors de ce sommet où un manifestant a été tué.
« j’ai améné un cocktail molotov à l’école Diaz. J’ai obéi aux ordres de l’un de mes supérieurs » a dit au procureur un officier, dont le nom n’a pas été communiqué, qui enquête sur le sommet. Les cockatails molotov ont été dissimulés dans l’école pour justifier le raid de la police a-t-il dit.
Son supérieur, Pietro Troiani, d’une unité mobile de la police de Rome, subit en ce moement une enquête depuis qu’un collègue l’a accusé d’avoir produit de fausses informations pour justifier les raids.
A ce moment, le premier ministre italien Sylvio Berlusconni, avait dit que les raid avaient apporté la preuve que l’école hébergeait de violents anarchistes qui avaient détruit la cité. La présence des cocktails molotov avait été utilisé comme une justification pour les raids contre l’école. Ils furent montré aux journalistes en même temps qu’une bombe à clous, un marteau ainsi qu’une pioche qui auraient aussi été retrouvés sur place.
Les manisfestant anti-globalisation ont toujours dit qu’ils n’étaient pas impliqués dans les les violences qui avaient frappé le sommet de gênes.
93 manifestant ont été arrêttés pendant les raids sur l’école Armando Diaz le 28 juillet de l’année dernière. 63 d’entre eux ont fait part de blessures sérieuses. Les manifestant se plaignent qu’ils ont été frappés par la police jusqu’à en perdre conscience, privés de sommeil, agressé sexuellement et privés de soins médicaux d’urgence.
Tout n’est pas clair en ce qui concerne la dissimulation des cocktails molotov. La semaine dernière, un autre policier a affirmé qu’il avait Mr Troiani apporter à l’école les explosifs enveloppés dans du plastique .
Le gouvernement a défendu l’action de la police malgré une vague de critiques et la reconnaissance par le chef de la police de Gênes que ses policiers avaient fait un 4usage excessif de la force ».
L’opposition a accusé le gouvernement conservateur de Mr Berluscon d’avoir pratiqué une politique de « tolérance zéro » à l’égard du mouvement anti-globalisation.
Les équipes de police avaient été appelées de tout le pays pour ce sommet où 250 000 manifestant s’étaient rassemblés dans la ville. 77 policiers sont sous le coup d’une enquête, y compris le policier qui a tué un manifestant. Pas un seul d’entre eux toutefois n’a perdu son travail.
Amnesty Intenational a condamné l’absence d’action menées par le gouvernement pour traduire en justice les policiers, en mettant l’accent sur le fait que de nombreux incidents avaient été filmés et étaient indéniables. L’organisation a accusé la police « s’arrestations arbitraires et de pratique de la torture et de mauvais traitements ».
Il semblerait que la police ait été prévenue de la présence de certains manifestants spécialement violents, mais ces avertissements ont été systématiquement ignorés, au risque de laisser croire que les policiers se sont servis de cette violence pour avoir les mains libres.
A ce jour dix enquêtes criminelles sont en cours sur les événements de Gênes.
Les magistrats ont notifié à 80 policiers qu’ils étaient sous le coups d’enquêtes concerant des crimes commis durant le raid de l’école, les manifestations dans les rues et le centre de détention de Bolzando où, selon les réclamations d’Amnesty international, prés de 200 manifestants ont été torturés.
Les manifestants alléguent que l’action de la police a été approuvée par les politiques et à ce titre ils exigent la démission de l’adjoint du premier ministre, Gianfranco Fini, du parti de l’Allianza Nationale.