La vidéo fournie par François est "désactivée". On ne peut plus la voir. Le mouvement des gilets jaunes va recevoir le même traitement que la zad de NDDL, la même chose que le 1er mai, que la contestation sur la loi travail : il sera discrédité, réprimé. Après avoir critiqué l’impuissance des syndicats, on comprendra peut-être pourquoi ils sont réduits à néant par un implacable adversaire, technocratique et gendarmesque, au service d’une organisation du monde selon le capitalisme le plus froid.
Il faudrait très vite s’apercevoir d’une solidarité, la répression est la même. Déjà, toutes les télés et radios décrètent que "le mouvement s’essouffle", que des éléments se sont "radicalisés". On voit comment les gendarmes intimident les braves gens : on va relever vos plaques d’immatriculation !
A Bure, une pelle à tarte était devenue une arme par destination de façon à faire condamner celui qui l’avait dans sa bagnole. Vous verrez cette technique employée à l’égards des gilets jaunes. Un confetti deviendra un délit. La criminalisation de l’action sociale bat son plein sous Macron.
Il faudrait vraiment une convergence des luttes. Ceux des zad ont une certaine expertise en ce qui concerne le soutien aux inculpés. Ils ont mis au point des protocoles en cas de garde à vue, etc. Parmi eux, des avocats.
Les gilets jaunes, c’est le peuple qui sait tout faire de ses mains. C’est les petits boulots sans quoi les banquiers ou les PDG ne savent pas vivre. Electricité, plomberie, cuisine, livraison, approvisionnement, entretien...
Solidarité, bordel ! Faut en finir avec ces mots clivant : bobos, écolos. Non. Le capitalisme s’attaque autant aux travailleurs qu’aux équilibres de la nature. L’ennemi commun est une multinationale, pas l’Autre que je ne connais pas.
S’intéresser au désastre environnemental n’empêche nullement de se révolter contre l’agression faite au Yémen (je dis ça pour Geb). Les guerres ailleurs , ça n’empêchera pas que notre pays soit un jour aussi le théâtre de pénuries ou bouleversements. Produire de la nourriture et boire de l’eau peut devenir problématique, à brève échéance.
Notre mode de vie actuel n’est pas immuable.