A Théophraste
Je penche plus pour l’analyse d’Ozerfil. Croire que la colère du peuple est entière est me semble t’il une erreur. La colère du peuple est passée comme passe l’eau du fleuve.
Pour paraphraser une célèbre phrase d’un film : « le monde se divise en quatre catégories. La première la plus faible en effectif détient la totalité des pouvoirs, la seconde plus nombreuse comprend l’ensemble des élus ( président, parlementaires, ministres, maires, conseillers, secrétaire de partis d’associations, de syndicats, les pdg des grands groupes, des ONG, etc.) vassaux obséquieux des premiers, la troisième la plus nombreuse comprend tous les autres individus du cadre dirigeant jusqu’au chômeur en passant par le rmiste. La dernière plutôt hors catégorie comprend un tout petit nombre qui préfère le chaos à l’ordre. Bien entendu, il faut entendre le chaos non comme l’inverse de l’ordre mais comme un ordre harmonieux et poétique parce vital. Comme le soulignait Bergson « Il n’y a pas l’ordre et le désordre mais deux formes d’ordre, le premier est géométrique et le second est vital ».
Le monde pourra donc changer avec délicatesse lorsqu’une majorité de la 3ème catégorie passera à la quatrième, et ce n’est pas demain la veille.