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La Ligue arabe : spectateur passif des massacres à Ghaza

Alors que le bilan des victimes, parmi lesquelles des enfants, s’alourdit, que décidera la Ligue arabe qui tient aujourd’hui une réunion d’urgence au Caire pour débattre de l’agression sioniste contre Ghaza ? Que feront le Conseil de sécurité de l’ONU et la fameuse « communauté internationale » en réaction à cet acte de guerre délibéré et caractérisé par un déséquilibre flagrant des forces ? On peut, sans grand risque de se tromper, répondre d’ores et déjà  : rien ! Les condamnations verbales ont, certes, leur poids, mais, surtout dans le cas de l’entité sioniste, elles sont sans effet. Ce qui est attendu, ce sont des actes inscrits dans une stratégie de neutralisation du bellicisme de l’entité sioniste. L’entité sioniste, qui s’est engagée dans une escalade criminelle (30 000 réservistes ont été mobilisés pour élargir l’opération militaire dans la bande de Ghaza) contre un peuple pratiquement sans défense, est absolument convaincu de bénéficier de l’impunité, comme toujours. Car quand il s’agit du gardien de leurs intérêts dans la région, les pays occidentaux empêchent systématiquement la « communauté internationale » de prendre ses responsabilités. La comparaison avec d’autres situations saute aux yeux. Des prétextes ont été inventés par les pays occidentaux pour envahir l’Irak, qui est jeté dans une tourmente dramatique, intervenir en Libye, voué au chaos, et assiéger la Syrie, qui résiste encore heureusement. Les alliés naturels des Palestiniens, c’est-à -dire les Arabes, ont prouvé, en dehors de quelques exceptions, leur allégeance aux pays occidentaux et, en fait, à Israël. Ils disposent pourtant de l’arme économique, le pétrole, mais il est impensable qu’ils s’en servent dans l’état de sujétion où ils se trouvent à l’égard des pays occidentaux, alliés de l’entité sioniste. La guerre menée à la Syrie, par mercenaires interposés, livre, une nouvelle fois, un de ses secrets. En 2008, Ghaza agressée avait reçu un soutien décisif de Damas, et pas seulement en paroles.

Cherif Brahmi

algeriepatriotique.com

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« A toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes : autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défaut. Les pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie. »

Karl Marx

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