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La corporatocratie éclipse la démocratie.

Un Conseil fédéral sous le signe de l’éclipse ou de la disparition. Photo prémonitoire ou informatrice de la fin de l’Etat traditionnel souverain, dirigé par une Constitution ?

Lorsque la démocratie dépérit, cela revient à admettre que de nouvelles entités – pouvant être commerciales et privées- sont potentiellement en train de récupérer les pouvoirs et l’autorité qui reviennent au pays concerné.

Le concept qui est lové au cœur de cette problématique est celui de la « souveraineté« . En voici une définition :

« La souveraineté est le principe de l’autorité suprême. En matière de politique, la souveraineté est le droit absolu d’exercer une autorité (législative, judiciaire et/ou exécutive) sur une région, un pays ou sur un peuple.

La souveraineté nationale caractérise l’indépendance de l’État-nation par rapport à d’autres États ou à des instances internationales, hormis pour les autorités que cet état a librement accepté de céder (Cf. fédéralisme). »

Historiquement, la souveraineté a pu être détenue par différents groupes :

La souveraineté peut être détenue par :

  • Dieu ou ses prêtres (théocratie)
  • une seule personne (monarchie),
  • un groupe de personnes (oligarchie),
  • la nation (démocratie représentative),
  • le peuple (démocratie directe)
  • Les firmes transnationales (Corporatocratie)

La définition traditionnelle est lacunaire. La corporatocratie, terme non reconnu encore dans les dictionnaires français existe pourtant bel et bien dans les faits. Cette nouvelle gouvernance se réfère à un système économique et politique contrôlé par les firmes transnationales ou les représentants de leurs intérêts.

Nous vivons actuellement sous ce régime. Ne pas intégrer ce concept revient à ne pas comprendre les mutations et les bouleversements sociologiques environnants.

Récemment, les autorités « suprêmes » de deux pays – Suisse et France – ont été sévèrement reprises par des organismes « indépendants » des États auxquels ils sont supposés être rattachés.

Le Conseil fédéral suisse décrédibilisé

Le Conseil fédéral défendait récemment une loi soumise à votation. Elle concernait l’imposition des entreprises et les cadeaux fiscaux extravagants qu’il souhaitait leur offrir. Des modules faits sur mesure à l’industrie pharmaceutique, les big pharmas, ne devaient être compris que par les bénéficiaires eux-mêmes tant les textes alambiqués étaient illisibles pour le commun des mortels et donc des votants.

Les spin doctors étaient de sortie pour en minimiser l’impact sur les finances publiques et pour menacer de la perte d’emplois en cas de refus par le petit peuple. Évidemment que les spin doctors au service du Conseil fédéral et probablement des lobbies ont omis de faire part du sponsoring offert à l’année sous différentes formes de soutiens aux entreprises financés par l’argent du contribuable !

Les spin doctors avaient oublié de dire que les entreprises se servent en Suisse goulûment en matière de recherche et développement et vont à l’étranger pour passer en phase industrielle. Toute l’infrastructure coûteuse des Universités, HES, Ecoles Polytechniques, HEC, des pôles technologiques et autres arrangements cantonaux et fédéraux ne recevaient pas de contreparties.

Les spin doctors, les as ès-manipulations des votations auraient pu gagner. Mais c’était sans compter avec les ennemis tapis à l’intérieur des arcanes du pouvoir !

Un personnage inattendu a émergé d’un jour à l’autre sur la scène médiatique. Mme Eveline Widmer-Schlumpf, ancienne conseillère fédérale des Finances, a alerté le bon peuple sur les méfaits de cette réforme fiscale (RIE III). Ce que Madame a oublié de préciser, c’est que c’est elle-même qui avait initié cette réforme quelque temps avant de démissionner. Il fallait oser venir critiquer ses anciens collègues... C’est fait !

Un autre imprévu dans la vie de ce Conseil fédéral qui se définit comme l’autorité suprême de la Suisse est venu achever de le décrédibiliser. L’auteur en question est le Contrôle fédéral des finances, un des multiples offices fédéraux qui ont été discrètement détachés de l’administration publique et qui ont été rendus indépendants.

Cet organisme, lui-même contrôlé récemment par la Cour des comptes allemande s’il vous plaît, n’a pas eu de mots assez durs envers le conseil fédéral. A le lire, cet organisme qui défend la réputation de la Suisse est incompétent. Voilà ce que nous lisions dans la TDG :

« Pronostics peu fiables, réflexions pas abouties, conclusions orientées. La qualité du travail du Conseil fédéral laisse à désirer lorsqu’il prépare une loi. L’estocade est portée par le Contrôle fédéral des finances, qui s’est penché sur une cinquantaine de messages et leur évaluation. Le verdict est sévère : un tiers ne correspondent pas aux critères fixés par le gendarme financier de la Confédération. Or les messages du gouvernement sont essentiels : ils servent à définir la meilleure option à adopter, mais aussi à informer les parlementaires et le public.

« Ces études d’impact sont souvent réalisées trop tard. Elles devraient aussi tenir compte dès le départ de plusieurs variantes »

« Quinze pour cent des messages de notre échantillon sont clairement insuffisants, détaille Emmanuel Sangra, responsable des évaluations au Contrôle fédéral des finances. Trente pour cent ne présentent pas assez d’informations sur les répercussions pour les cantons. » Si les conséquences financières sont régulièrement évaluées – avec plus ou moins de fiabilité –, celles sur l’environnement ou la société sont quasi absentes. « Ces études d’impact sont souvent réalisées trop tard, ajoute encore Emmanuel Sangra. Elles devraient aussi tenir compte dès le départ de plusieurs variantes. »

Les critiques ne s’arrêtent pas là. Le rapport montre que les outils dont disposent les différents offices de l’administration pour analyser l’impact d’un projet sont sous-utilisés. Une partie des collaborateurs ne sont d’ailleurs pas formés de façon adéquate. Il pointe ainsi du doigt la fiabilité défaillante des prévisions. Et de citer l’introduction du principe du Cassis de Dijon, dont on cherche encore les 2 milliards d’économies promis aux consommateurs. Plus grave, de nombreux messages ne font l’objet d’aucune analyse. Pour le Contrôle fédéral des finances, il faut améliorer la formation des collaborateurs et instaurer un contrôle de qualité, idéalement sous l’égide de la Chancellerie fédérale. »

Voilà qui fait désordre à quelques jours des votations !

L’État Français, un mauvais actionnaire

La Cour des comptes française, autre organisme détaché de l’administration publique française, étrille l’État en tant qu’actionnaire et met toute la pression possible afin de faire mettre en place la réforme qui n’est autre que le transfert, aux entreprises privées de la haute finance internationale, de son portefeuille-actions au travers d’un programme de cessions !

Pour cela des dysfonctionnements majeurs sont relevés. Ils sont nombreux et contradictoires. Un exemple tout simple concerne le cumul de fonctions entre l’État actionnaire et en même temps régulateur. Le rapport ne semble pas se souvenir que les autorités de régulation sont elles-mêmes des entités de l’administration décentralisée, à l’image donc de la cour des comptes elle-même...

Le rapport relève aussi l’hypertrophie du secteur public en France, qui représente près de 800 000 salariés. Ce constat est repris par le patron du Medef dans son programme pour la France. Monsieur Gattaz plaidait récemment dans Le Figaro pour « ne remplacer qu’un départ à la retraite sur trois dans les trois fonctions publiques (État, collectivités et hôpitaux), afin de maîtriser les dépenses publiques. Il veut aussi aligner le temps de travail des fonctionnaires sur le privé. »

Questions

En quoi le fonctionnement du secteur public concernerait le représentant des entreprises si ce n’est parce qu’il se sent concerné par la gouvernance du pays, devenu propriété (grâce à l’endettement public) des corporations ?

Qui pilote ces Cours des comptes et autre Contrôle fédéral des finances ? Nous ne croyons pas une seule seconde que des bouts de l’administration publique puissent être livrés à eux-mêmes. Par conséquent, les députés à qui la souveraineté a été déléguée, qui défendent la démocratie et qui sont payés par le contribuable devraient être invités à informer le public des mandants finaux des organismes qui les contrôlent...

Nous sommes dans une situation historiquement inédite. La Constitution qui définit en droit comment s’exerce la souveraineté, quelles sont les institutions qui détiennent le pouvoir et comment elles sont contrôlées n’est plus la référence finale. Celle-ci est contournée, détournée, contorsionnée pour satisfaire les besoins de bénéficiaires finaux privés inconnus.

Par un jeu d’éclatements et d’autonomisation des institutions publiques, la tête gouvernant les États en perd toujours plus le contrôle et finit par devenir rachitique et passablement atrophiée. Elle semble de plus en plus prendre l’eau de toutes parts emportant avec elle l’État lui-même en tant qu’entité.

Cette observation de transfert des pouvoirs publics au privé n’est rien d’autre qu’une éclipse de la gouvernance publique traditionnelle au profit des... corporations et leurs lobbies (ONG comprises)...

Liliane Held-Khawam

Rappel utile (toupie.org) :

« La souveraineté a été définie par Jean Bodin (1530-1596) dans son traité Les Six livres de La République comme un attribut essentiel de l’État : « La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d’une République. » Aucun pouvoir n’est supérieur à la puissance souveraine qui ne peut être anéantie, mais elle n’est pas sans limite (s’exerce sur le domaine public et non privé). Pour Jean-Jacques Rousseau, le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté. »

 https://lilianeheldkhawam.com/2017/02/17/la-corporatocratie-eclipse-la-democratie-liliane-held-khawam/
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COMMENTAIRES  

19/02/2017 10:11 par aldamir

L’oligarchie du Pouvoir Financier pose petit à petit ses jalons pour atteindre son objectif final la disparition des Etats, de leur souveraineté, des valeurs ,repères et langue qui font l’identité du peuple, effacer son pouvoir qui constitue la source même de tout pouvoir , sa liberté et ses droits

19/02/2017 12:16 par Georges SPORRI

AMBIANCE en HELVETIE = paix du travail (répugnante) et votations à répétition + abstention massive (entre 45 et 65% d’abst.!!!)...
Lorsque les participants votent mal...on les fait revoter quelques mois ou années après (cf. droits des chômeurs).

Avis aux amateurs français de cette m... qu’est le référendum d’initiative populaire : ça sert surtout à étouffer la LUTTE des CLASSES.

De plus pour passer de l’ultralibéralisme au keynésianisme il faudrait organiser 120 ou 150 votations et gagner presque systématiquement... Passer au socialisme ? Je ne sais pas... 500 ? 800 ?

22/02/2017 01:39 par yvan

"la nation (démocratie représentative),
le peuple (démocratie directe)"
Eeet... Pourquoi séparer D’OFFICE ces "deux" pouvoirs..??
Sans vouloir créer une polémique comme je l’ai créé de façon involontaire à la direction d’un service de recherche (les ingénieurs m’ont à peu près détruit... mais sans m’abattre.)
Vous allez m’expliquer VOS subtilités, sur ce coup-là.. Et VITE.

24/02/2017 22:08 par alain harrison

Bonjour.
Nous connaissons la problématique, c’est à nous de trouver les solutions, les politiciens sauf exception, ont démontré leur incapacité, leur incompétence, un simple travailleur qui s’est investi pendant plusieurs années en militant et en participant est à même de se présenter, il suffit qu’il est confiance en lui-même et qu’il est un cheval de bataille. Et puis des mandats politiques peuvent très bien être relayer dans le temps.

Ici au Québec, les travailleurs ont perdu tout contrôle du Fond FTQ, parce qu’ils ont été aveugle face aux traîtres en poste qui ont nourri des monopoles, dont un infesté par le crime organisé bien à l’abri des regards, une gracieuseté de l’état de droit qui favorise les multinationales point barre. Et tout ce laxisme de la justice-police face au crime organisé. Tout comme les nouveaux fonds d’investissement qui poussent comme des champignons. On nous dit que le crime organisé intègre l’économie !?

Il y a une gagne de politiciens qui sont vraiment des innocents ou...., ils se placent dans l’actualité, ça leur donne la bonne image de s’occuper des affaires, en laissant passer sous le radar les vraies affaires, comme l’AECG que les médiats laissent sous silence.
Les médiats, il faudra refaire la répartition selon ce que décidera les comités citoyennes travailleurs dédié à cette question, et bien sûr du ménage, mettre un terme aux stars et à la bigoterie.

Je suis en colère de voir que la gauche elle-même se maintient dans la bigoterie. Là aussi les amis se font bigot.
La gauche n’est même pas capable de faire le point sur les tsipras et ci, de même Podemos a montré ses ombres. Voir sa déclaration sur le Venezuela suivant les médiats de masse sans plus de réflexions, ou bien la réflexion ne fait pas parti de ses moeurs, alors pour l’auto critique, bonjour la compagnie. mais les communistes ont-ils une tradition d’auto-critique ?
Pour arriver à un niveau de saine auto-critique pour un parti et instance idéologique, encore faut-il avoir une vue d’ensemble et de bien saisir ce que veut dire apprendre les leçons de l’histoire. Les communistes ont la chance d’être récent dans la longue histoire humaine, cela leur donne l’avantage de pouvoir se reprendre. On parle du communisme du XXIe siècle, le communisme humaniste, je crois, et l’humaniste est le concept qui est vraiment universel : L’HUMANITÉ.
La priorité des priorités est la pauvreté. Chaque pays qui éliminera la pauvreté chez lui, aidera l’Humanité dans son ensemble, son expertise sera requise. La France a la puissance de faire les 4 sorties et de remodeler l’économie mondiale en se liant avec les pays en progression dans le monde : les pays en voie de progression de l’économie socialisée.
Cuba, la Venezuela, la Bolivie...... devraient s’entendre pour une économie d’échange en dehors du système.
Une nouvelle économie, et la France a une expertise qui pourrait être partagé ?!
Réflexion sur l’extrême gauche parlementaire et sur les luttes future Benoit Arcand
chroniques politique québécoise, Journal Le Québécois
24 novembre 2014
....Et comme nos légistes portent un si grand intérêt à la liberté des acteurs privés, surtout au plan de leurs capitaux, bien faisons comme eux et créons nos structures hors du système et travaillons en dehors de lui. Autrement dit, cessons de chercher à prendre le pouvoir et créons notre propre pouvoir ! » »

http://www.lequebecois.org/reflexion-sur-lextreme-gauche-parlementaire-et-sur-les-luttes-futures/

La transposition.......

02/03/2017 07:46 par alain harrison

Bonjour.
Trump, le plus corporatiste des corporatistes a fait un beau discours et tous les commentateurs des messes médiats, de tout bord tout côté de la pensée unique ont tombé sous le charme. Ce monsieur est un manipulateur de haut niveau. Nous verrons sans doute son vrai visage : un pervers. Il a salué Trudeau, le nouveau porteur de drapeau ,de la mondialisation !?
je vous conseille de lire cet article, d’autant plus pertinent à ce qui se passe avec les Erdogan, les Macri....... Vous avez un Macron et un Hamon...........qui savent de ni à gauche ni à droite, ce dernier a mis à son hameçon, le revenu de base qui est décrié par les marxistes, mais savent-ils que par la bande le salariat de M.Friot passera par la moulinette et par la gauche elle-même !?
Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
Ken Magid, Carole A. McKelvey
The Psychopaths Favorite Playground : Business Relationships (Le terrain de jeu préféré des psychopathes : les relations de travail) :
Extrait :
« « Tous ceux qui ont été attirés initialement par l’idéologie originale prennent conscience qu’ils ont désormais affaire à quelque chose d’autre, quelque chose qui a pris la place de l’idéologie originale et qui se présente sous le même nom. La désillusion vécue par ces anciens partisans idéologiques est extrêmement amère. » »
https://www.legrandsoir.info/lorsque-les-psychopathes-prennent-le-cont...

En complément.
Pire que l’autre, la nouvelle science économique
Longtemps, les économistes classiques ont élaboré leurs modèles comme si les humains étaient des machines à calculer. Echec. Nourrie de psychologie, l’économie dite comportementale étudie donc nos réactions et nos décisions afin de les anticiper. Et de les influencer par des incitations subtiles. Il suffirait en effet d’un simple coup de pouce pour remettre travailleurs et consommateurs sur le droit chemin.
par Laura Raim, juillet 2013
http://www.monde-diplomatique.fr/2013/07/RAIM/49330

Il y a urgence pour les militants et les syndiqués impliqués, ainsi que la vaste diaspora des groupes sociaux de se mettre à l’ouvrage de réveiller la population.
Par exemple, j’ai animé un atelier sur la manipulation, ce qui m’a permis de lire nombres de livres sur le sujet et découvrir le livre « les manipulateurs sont parmi nous » d’Isabelle Nazare-Aga. Mais c’est le livre de JM Abgrall, tous manipulateurs tous manipulés qui m’a connecté avec bien d’autres aspects, dont la politique et les jeux politiques, et d’en voir l’importance pour que le cerveau soit en éveil. Il ne s’agit pas de tout lire , impossible, mais d’aller chercher les informations pertinentes assimilables, on peut toujours approfondir à temps " perdu ".
Que chacun ait sa boîte à outil et sort le bon outil à point nommé, où faire voir des liens (le su et le non su).
Quel lien entre la pauvreté qui est un " grain de sable dans l’engrenage " de la société et la guerre.
La guerre est liée à quoi ? Qu’est-ce qui la facilite ? Un certain nombre de facteurs instrumentalisés pour le passage à l’acte.
Voyons un maître en la matière.
Hermann Göring
Bien entendu, le peuple ne veut pas de guerre. Pourquoi est-ce qu’un pauvre gueux dans une ferme voudrait risquer sa vie dans une guerre dont il ne peut espérer au mieux qu’il en reviendra entier ? Naturellement, le commun de la population ne veut pas de guerre ; ni en Russie, ni en Angleterre, ni en Amérique, ni, en ce qui nous concerne, en Allemagne. C’est bien entendu. Mais, après tout, ce sont les dirigeants d’un pays qui en déterminent les lignes d’action, et ce n’est jamais qu’une question simple que d’entraîner le peuple, que ce soit dans une démocratie, une dictature fasciste, un Parlement, ou une dictature communiste. [...] Le peuple peut toujours être converti à la cause des dirigeants. Cela est facile. Tout ce qu’il suffit de faire, c’est de leur dire qu’ils sont attaqués et dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme qui expose le pays au danger. Cela marche de la même manière dans tous les pays.
Nuremberg Diary, Gustave Gilbert, éd. Da Capo Press, 1995 (Reprint Edition) (ISBN 978-0306806612), p. 278
En ce début de siècle, les va en guerre Clinton et ci. ont la faveur du consumérisme.
Le su et le non su (Korzybski)

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