En réalité, l’élargissement de l’UE vers l’Est répond beaucoup plus aux besoins de la rivalité avec les Etats-Unis, dont l’influence dans ces pays est déjà prédominante et qui se renforce avec l’extention de l’Otan. L’élargissement vers la Turquie suivrait une logique similaire.
L’ironie de l’histoire est que l’UE se trouve ainsi entraînée dans une course à l’influence avec les Etats-Unis alors même qu’elle (à travers la Constitution) entend réaffirmer son attachement à une alliance atlantique totalement dominée par Washington.
Mai 2005
A la question : « Quel est le plus puissant des arguments en
faveur du "oui" ? », François Bayrou répond : « Le monde est dominé par la
puissance américaine, concurrencée par la puissance chinoise. Voulons-nous accepter la domination de ces empires, et leur modèle de société ? Ou voulons-nous compter, nous aussi, pour défendre nos valeurs ? (...)
Tous les adversaires de l’idée européenne rêvent de nous voir voter non, les
milieux néoconservateurs américains, les conservateurs britanniques
antieuropéens, l’extrême droite européenne et l’extrême gauche, Le Pen
et Besancenot ».
Dominique Strauss-Kahn est encore plus clair : « On a besoin du
traité constitutionnel européen pour contrer l’hégémonisme américain ».
Sous une forme ou sous une autre, cet argument revient
constamment dans les défenses et illustrations du "oui". L’idée sous-jacente est
que cette constitution est la condition nécessaire (et peut-être même
suffisante) pour que l’Union Européenne s’affirme comme une
"contre-puissance" face aux Etats-Unis.
Je voudrais montrer que cet argument est faux dans ses
présupposés et a fortiori dans ses conclusions. En même temps, je voudrais
souligner ce qui me semble sincère dans cet argument, c’est-à -dire sa signification
profonde dans l’esprit de presque toute la classe politique française. Car il ne s’agit pas ici d’un vulgaire mensonge mais plutôt de l’expression d’une grande confusion en ce qui concerne "l’idée européenne".
Tout d’abord, on peut identifier deux présupposés erronés : a)
cette Constitution renforce l’UE en tant que contre-puissance, et par
conséquent : b) les hégémonistes américains espèrent voir les Français
voter "non". Ainsi le "oui" serait, en quelque sorte, une subtile
déclaration d’indépendance de l’Europe par rapport à l’hégémonie
d’outre-Atlantique.
Le premier présupposé est contredit par le texte même de cette
Constitution. Car les "valeurs" exprimées font écho aux "valeurs"
néolibérales qui sont actuellement celles de la superpuissance
américaine.
Pire encore, cette Constitution va beaucoup plus loin que celle des
Etats-Unis dans cette direction. La Partie III reprend la politique
néolibérale déjà présente dans les Traités depuis Maastricht, tout en
la figeant dans une "Constitution" dont l’amendement exige l’unanimité.
Contrairement aux Etats-Unis, qui gardent la possibilité de changer de
politique économique de façon pragmatique, par exemple en stimulant la
croissance par les déficits budgétaires, l’Union Européenne veut
s’enfermer dans un carcan néolibéral dont le but principal déclaré - attirer les
investissements productifs pour créer des emplois - ne cesse de
s’éloigner.
La Constitution proposée lie l’Union Européenne à l’Otan -
instrument de la domination états-unienne de l’Europe - et même à sa
croisade du moment : la "lutte contre le terrorisme". Que pourrait donc
espérer de plus Washington ? Que l’Europe et ses Etats membres soient
totalement privés de toute possibilité de définir et de poursuivre une
politique étrangère indépendante claire et efficace ! Et bien, cette
constitution répond aussi à ce souhait, en obligeant tous les Etats à
s’accorder sur une politique étrangère décidée à l’unanimité. La
recette parfaite de l’impuissance. Sauf pour ceux qui, comme le Royaume-Uni,
choisiraient de suivre les Etats-Unis coûte que coûte.
La leçon de la guerre
Certains prétendent que les Etats-Unis sont hostiles à la
construction européenne. En réalité, depuis la deuxième guerre
mondiale, les Etats-Unis ont constamment soutenu l’unification européenne telle
qu’elle s’est développée, c’est à dire comme un grand marché
économiquement ouvert et politiquement inoffensif. Economie forte et politique faible
vont de pair (on pourrait établir un parallèle intéressant avec le bloc
soviétique de l’après-guerre, où l’économie socialiste devait effacer
les différences politiques, mais c’est un autre sujet). C’est l’idée selon
laquelle, pour éviter de recommencer les guerres de 1914-18 et de
1939-45 qui avaient ruiné les grandes puissances capitalistes du continent, il
fallait tout d’abord lier ensemble l’essentiel des industries
allemandes et française pour qu’elles soient trop intimement imbriquées pour
s’opposer l’une à l’autre. Cette unification économique entraînerait alors
inévitablement l’unification politique allant dans le même sens d’une
pacification. Pour garantir le tout, l’ange gardien d’outre-Atlantique
lierait les forces militaires des anciens belligérants dans une seule
alliance sous sa propre direction.
Tout cela allait dans le même sens : celui d’un désamorçage de
l’antagonisme du "couple" franco-allemand, supposé incapable de gérer
ses propres contentieux sans finir dans la guerre et le génocide.
S’agit-il d’une exagération ? Pas vraiment. Cette vision d’une
Europe dont l’irresponsabilité belliqueuse chronique exigerait un
frein et une tutelle américaine est celle qui prévaut dans la représentation du
continent par les médias et dans l’esprit d’un très grand nombre de
dirigeants politiques aux Etats-Unis. S’ils ne le disent pas tout
haut, ils le pensent tout bas.
Par ailleurs, il est évident que la même pensée est loin d’être
absente dans les médias et la classe politique du vieux continent.
Cette interprétation de l’incapacité des Européens de se comporter
décemment sans encadrement américain se résume en un mot : "Auschwitz".
C’est le mot-clé de l’hégémonie idéologique américaine en Europe,
basée sur une mythologisation de la deuxième guerre mondiale réduite à la seule
libération des Juifs de leurs bourreaux par les Anglo-Américains. Car,
face à l’Europe génocidaire, les Etats-Unis apparaissent comme innocents,
donc dignes d’assumer le leadership moral d’une Europe entachée à jamais
d’un péché impardonnable. Comme d’ailleurs celui du monde entier.
Les Atlantistes européens libéraux les plus sincères croient
que ce double carcan - union européenne économique et politique, tutelle
états-unienne pour ce qui concerne la sécurité - est le seul moyen de
garantir la paix et la prospérité de leurs pays.
En ce qui concerne la paix, cela serait plus vraisemblable si
les Etats-Unis avaient tiré la même leçon des deux guerres mondiales que la
plupart des Allemands, des Français et des Italiens, qui, ayant
souffert des destructions, des occupations étrangères et des défaites, ont voulu
enfin renoncer à la guerre. Ceci vaut aussi pour les Russes qui,
quoique vainqueurs, ont subi les plus grandes pertes matérielles et humaines.
Le problème est que, pour les Etats-Unis, la leçon n’est pas du
tout la même. Dans la mythologie américaine (et même britannique) la
deuxième guerre mondiale était la "bonne guerre" par laquelle le Bien a
écrasé le Mal, au moyen de la puissance militaire des Etats-Unis, avec
la bénédiction d’un Dieu interconfessionnel. Et ils sont prêts à
recommencer.
Une dangereuse contradiction réside dans le fait que cette
Europe pacifiée par ses propres excès guerriers se croit en sécurité en
confiant la direction de ses affaires militaires, par le biais de l’Otan, à
cette grande puissance d’origine européenne qui, elle, n’a pas du tout
renoncé à la guerre. Ainsi, paradoxalement, cette Europe qui ne veut plus se
faire la guerre à elle-même s’apprète, sans en avoir bien conscience, à être
entraînée dans des guerres sans fin contre le reste du monde.
Ce n’est pas le seul résultat malheureux de la fixation sur les
Etats-Unis de l’Europe occidentale de l’après 1945. Une vision
idéalisée des Etats-Unis a dominé l’imaginaire européen depuis soixante ans.
L’anti-américanisme minoritaire et occasionnel n’y change rien ;
l’influence du cinéma, de la musique, du mode de vie américains est plus forte dans
chaque pays européen que celle de ses propres voisins du continent. Les
médias de chaque pays de l’UE donnent plus de place aux actualités des
Etats-Unis qu’à celles des autres pays membres, tandis que l’anglais
gagne du terrain pendant que l’étude des autres langues européennes
périclite.
Ainsi ce qui unit les Européens est moins une "culture européenne" (à
construire) que les reflets de la culture américaine vue de loin.
Un mimétisme analogue affecte la construction européenne. Les
Etats-Unis sont le modèle d’une fédération (ou confédération, selon les
convictions) assez unie et prospère pour "peser dans le monde". C’est
à ce point qu’émerge la principale ambiguïté de l’ambition déclarée des
Atlantistes qui veulent renforcer l’Europe pour qu’elle soit,
disent-ils, capable de faire face aux autres grandes puissances, et notamment aux
Etats-Unis.
Le Condominium Impérial
Que veulent exprimer ceux qui déclarent que le principal
argument en faveur du "oui" serait de permettre à l’Europe de tenir tête à la
superpuissance américaine ?
Si l’on se rapporte aux textes - notamment l’Article I-41 qui
lie la politique de défense à l’Otan - cette déclaration pourrait être
évacuée comme une simple contre-vérité. Pourtant, il est peut-être plus utile
d’accepter que la plupart de ceux qui le disent ne mentent pas mais
ont une idée particulière en tête, et de tenter de comprendre le fondement de
cette idée.
En effet, il me semble que les Atlantistes qui défendent la
Constitution pour renforcer l’UE face aux USA imaginent une vraie rivalité
entre les deux, mais une rivalité à l’intérieur d’un même système
socio-économique et géostratégique : un système que j’appelle le
Condominium Impérial (CI, également connu sous le nom de "Communauté
Internationale"). Ce CI représenterait une solution au problème posé par
les guerres entre puissances impérialistes qui ont mené au désastre de
1914-18. Il s’agit d’unir ces puissances impérialistes sous
l’hégémonie des Etats-Unis pour promouvoir les mêmes "valeurs et intérêts" partout
dans le monde.
Ces "valeurs" sont les "droits de l’homme" qui se sont
développés relativement récemment dans les pays riches. Il s’agit en général
davantage de libertés de comportement que de droits aux nécessités de la vie
(nourriture, logement, santé, travail, éducation). Ces droits
essentiellement individuels sont compatibles avec les sociétés
libérales avancées où le niveau de vie élevé permet de dépasser la "guerre de
tous contre tous" pour la survie. En soi, ils sont indiscutablement
désirables pour le bonheur humain. Le problème survient quand la référence à ces
droits sert à renforcer la bonne conscience des riches lorsqu’ils
veulent s’ingérer dans les affaires des moins fortunés.
Dans le système capitaliste avancé, les intérêts sont
semblables dans le sens où "la liberté" y est centrale, mais précisément, il
s’agit avant tout de la liberté du capital financier d’investir partout, et
ainsi de déterminer la forme matérielle et sociale des sociétés.
Ce système étant, par nature, compétitif, il est inévitable
que la compétition existe à l’intérieur, entre les unités qui le composent.
L’"indépendance" que prônent les Atlantistes n’est rien d’autre au
fond que le niveau d’efficacité compétitive que doit posséder l’Europe pour
poursuivre cette concurrence avec les Etats-Unis tout en y restant intimement liée. Il ne s’agit en aucun cas de poursuivre une politique - qu’elle soit économique ou géopolitique — fondamentalement différente
de celle des USA.
Cette rivalité à l’intérieur existe déjà , mais nos dirigeants
en parlent très peu ou de façon presque codée devant leur public. Ainsi
on poursuit des politiques dont le vrai motif, le bien fondé et les
résultats ne sont pas publiquement évalués et débattus.
Prenons un exemple : les élargissements hâtifs de l’UE vers les
pays de l’Est appartiennent à cette politique de rivalité avec les
Etats-Unis qui ne dit pas son nom. Les pro-européens n’ont cessé
d’observer qu’il aurait fallu d’abord "approfondir" l’UE avant de
l’élargir. Cela relève du bon sens : on peut tout gâcher en allant trop vite. On a déjà vu les dégâts causés à l’Allemagne par sa réunification hâtive, mais on peut la considérer comme un cas à part. Pour les Pays
baltes, et maintenant pour la Roumanie et la Bulgarie (et peut-être
demain pour l’Ukraine et la Georgie), cette fuite en avant suit une logique
différente. On pourrait imaginer qu’il s’agit de rivalité avec la
Russie.
Certains de ces pays (notamment les Pays baltes) semblent se croire en
permanence menacés par la Russie, malgré son retrait volontaire et
paisible. Mais les dirigeants occidentaux savent bien que la Russie
n’est pas une menace. En réalité, l’élargissement de l’UE vers l’Est répond
beaucoup plus aux besoins de la rivalité avec les Etats-Unis, dont
l’influence dans ces pays est déjà prédominante et qui se renforce avec
l’extention de l’Otan. L’élargissement vers la Turquie suivrait une
logique similaire.
L’ironie de l’histoire est que l’UE se trouve ainsi entraînée
dans une course à l’influence avec les Etats-Unis alors même qu’elle (à
travers la Constitution) entend réaffirmer son attachement à une alliance
atlantique totalement dominée par Washington. L’élargissement vers les
pays de l’Est peut, certes, contribuer à y renforcer l’influence des pays de
l’Europe occidentale, mais au prix d’un affaiblissement de
l’indépendance de l’Europe par rapport aux Etats-Unis.
On observe un phénomène semblable avec le rôle actif (bien que
secondaire) joué par l’UE dans les "révolutions" orange et autres,
totalement téléguidées et généreusement financées depuis Washington.
Ces "révolutions" visent clairement à soumettre les économies de ces pays
au capital étranger par l’intermédiaire de dirigeants plus fidèles aux
Etats-Unis (où la plupart d’entre-eux ont reçu leur formation) qu’à
leur propre peuple. Tout cela - avec la provocation constante de la Russie
que cela implique - est-il véritablement dans l’intérêt de l’UE et de ses
peuples ? On pourrait au moins se poser la question. Mais, sur ces
questions, le débat public n’existe pas.
La "leçon des Balkans"
La confusion qui règne dans la définition d’une politique
européenne "d’indépendance" atteint son apogée avec la supposée "leçon
des Balkans". Le cliché dominant est bien exprimé par Henri de Bresson
dans Le Monde, lorsqu’il écrit à propos de la politique étrangère et de
sécurité contenue dans la Constitution : « Tirant la leçon des guerres des
Balkans, qu’ils n’ont pu empêcher et auxquelles ils n’ont pu mettre fin qu’avec
l’intervention des Etats-Unis, les Européens se dotent d’un instrument
qui donne une crédibilité nouvelle à leur action extérieure. C’est un
grand pas ».
Absolument tout, dans cette analyse, est erroné. Je n’insiste
plus sur le fait que l’attachement à l’Otan vicie dès le départ cet
"instrument qui donne une crédibilité nouvelle à leur action extérieure". L’erreur
est à la fois plus profonde et très révélatrice.
Tout d’abord, ce n’est pas, comme on se plaît à répéter, la
faiblesse militaire de l’Europe qui est responsable de son échec dans
les Balkans. C’est sa faiblesse politique. L’UE n’a jamais bien analysé ni
bien compris les causes du drame yougoslave. Elle n’a jamais développé -
comme elle aurait pu et dû le faire - un programme clair envers toute la
Yougoslavie pour éviter les guerres de sécession. Et une fois le pire
advenu, elle a été incapable d’élaborer une politique susceptible
d’apporter la paix - qui aurait contrecarré les efforts sournois de
Washington pour éviter toute paix autre qu’américaine (voir à ce sujet
les mémoires de David Owen).
Cette faiblesse était liée au manque d’unité entre les Etats
membres de l’UE - mais plus encore à la volonté de cacher cette absence
d’unité en donnant l’apparence d’une unité qui n’existait pas ! Ainsi
la position de l’Allemagne en faveur des sécessions non négociées - une
position qui rendait la guerre civile inévitable - était rejetée au
début, et à juste titre, par tous les autres Etats membres de l’UE, surtout
par la France, le Royaume-Uni, et même par des diplomates allemands en place à
Belgrade. Mais précisément en raison de la proximité de la signature du
traité de Maastricht, et parce qu’il n’était pas opportun de révéler au
monde ses divisions, le bon sens de cette majorité a capitulé devant
l’acharnement du gouvernement allemand à casser son vieil ennemi, la
Yougoslavie, au profit de l’indépendance de ses vieux clients, la
Croatie et la Slovénie. Et par la suite, tous les dirigeants - notamment
français - qui avaient eu raison, se sont efforcés de justifier une décision
tragiquement erronée.
Et ce n’est pas tout. On s’est aussi efforcé de cacher au
public les rivalités sourdes entre puissances - surtout entre les Etats-Unis
et l’Allemagne - pour attirer les divers sécessionnistes dans leur sphère
d’influence. Dans une grande manifestation d’unité occidentale
largement fictive, l’Otan a dévasté en 1999 ce qui restait de la Yougoslavie. A
ce jour, rien n’est vraiment réglé, mais on n’en parle plus. C’est une
situation classique : les Puissants règlent leurs rivalités en faisant
payer la note aux faibles.
Cet exemple devrait faire réfléchir. Au lieu de cela, il est
mythifié et travesti pour justifier une politique militaire qui
permettra sans doute "d’agir", mais avec aussi peu de principes, de sérieux
intellectuel et de vision de l’avenir que l’Europe au moment de la
crise yougoslave. Une force militaire sans cerveau, n’est-ce pas justement ce
qu’on reproche à l’administration Bush ? Une puissance militaire, donc,
mais pour quoi faire ? Pour suivre qui ?
A ces questions cruciales, la Constitution et ses partisans
n’offrent aucune réponse claire. Si ce n’est, comme disait ce très
grand humoriste qu’était le Général de Gaulle, de crier « l’Europe !
L’Europe
! ».
Diana Johnstone, journaliste américaine, spécialiste des Balkans.
"Si la Constitution Européenne échoue, les Etats-Unis ne se réjouiront pas" - IHT Europe.
Roumanie : L’Amérique brouille les relations entre Bucarest et Paris
C’est sous des auspices plutôt crispés que la Roumanie signera lundi son traité d’adhésion à l’Union européenne. Elu en décembre, Traian Basescu, le nouveau président roumain, qui ne cache pas son tropisme américain, a provoqué quel ques grincements de dents au sein de l’UE en évoquant parmi ses priorités la création d’un « axe Bucarest-Londres-Washington ». La France, qui a toujours été le principal soutien de Bucarest dans ses laborieux efforts d’adhésion, en a été tout particulièrement marrie. (...)
(...) En réalité, le président roumain aspire à faire de son pays une puissance régionale et, à l’instar de la Pologne qui avait misé avant son adhésion sur un partenariat étroit avec les Etats-unis en Irak pour renforcer sa position en Europe, il compte sur les Américains pour parvenir à ses fins. Le grand jeu qui oppose aujourd’hui Etats-Unis et Russie dans l’ancien espace soviétique lui en offre l’occasion.
Arielle Thedrel, Le Figaro, 21 avril 2005. LIRE
François Hollande n’ a strictement rien à faire de la Constitution Européenne ... « si Chirac avait mis en jeu son mandat, le PS aurait naturellement appelé à voter NON, comme pour De Gaulle en 69 »... 26 mai 2005
"Si la Constitution Européenne échoue, les Etats-Unis ne se réjouiront pas"
Constitution : Quand un « Non de gauche » écrit au « Oui de gauche »...
Dix bonnes raisons de voter NON... par A-J Holbecq.