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La CGT du Rectorat de Créteil tire l’alarme : Quand la précarité devient la règle

Depuis quelques semaines la société civile (re)découvre, et c’est fort heureux, que de nombreux enseignants de notre Académie ne sont pas titulaires de la fonction publique mais sous contrat avec celle-ci.

Ainsi, d’années en années ils peuvent, ou non, être reconduits, changés d’affectation ; en bref traités comme une variable d’ajustement économique de leur académie d’attachement avec les conséquences sociales que l’on peut imaginer.

Ce qui se sait moins c’est que les personnels ayant en charge la gestion administrative des enseignants, des établissements et des élèves c’est-à -dire les agents du rectorat de l’académie de Créteil, subissent pour certains le même sort.

Il est, par exemple, arrivé que les agents responsables des affectations des enseignants contractuels soient eux-mêmes sous contrat précaire.

Et l’encadrement, y compris le haut encadrement, du rectorat n’échappe pas à la règle ; chefs de services, de divisions sont parfois des agents sous contrats précaires.

La conséquence directe de ces choix est, bien entendu, la dégradation du service rendu aux publics de l’Académie (enseignants, élèves, parents d’élèves, interlocuteurs institutionnels).

Sans continuité des affectations, « turn-over » comme ont dit, les retards s’accumulent, les services perdent en connaissance fine des dossiers et les agents en poste travaillent trop souvent dans des conditions difficiles.

Situation perdant-perdant puisque ni les agents contractuels, ni les titulaires, ni les bénéficiaires du service public y trouvent leur compte.

D’ailleurs la drastique RGPP (révision générale des politiques publiques) et ses conséquences en termes de réorganisation et de suppressions de postes entrainent parfois un véritable mal-être au travail.

L’année prochaine ce sont plus de 600 postes qui seront supprimés dans l’académie et donc autant d’agents en moins au service des élèves et de leurs familles.

Le CGT du rectorat de l’Académie de Créteil tire l’alarme :

Il n’y a pas d’écoles de qualité sans une politique de l’emploi de qualité dans les services de l’Education Nationale.

Il n’y a pas d’école de qualité avec des personnels en situation de précarité, incertains pour leur avenir dans l’institution.

Les services publics se doivent d’être exemplaires sur leur politique à l’égard de l’emploi et l’on s’étonnera que le taux de CDD dans l’académie de Créteil est deux fois supérieur aux taux de CDD en France (tous secteurs confondus).

Bel exemple donc.

Contact presse : Julien Vacheret julien@cgt.rectorat.org

Qu’en pensent les français ? : (sondage CSA août 2011) Nous ne donnerons qu’un chiffre ; L’école est la deuxième priorité des Français juste après l’emploi Il est important pour 88% des français de donner des moyens supplémentaires à l’école

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