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Bolivie

L’ OEA approuve le Gouvernement de Morales et exhorte les préfets d’opposition à dialoguer

L’OEA a alerté sur le risque que des faits de violence se produisent en raison du référendum séparatiste illégal du département de Santa Cruz, le 4 mai prochain, c’est pourquoi elle a incité les gouverneurs boliviens d’opposition à soutenir un "nécessaire et urgent dialogue" avec le Gouvernement de La Paz qui, ce samedi, a réitéré sa disposition à négocier.

L’Organisation des Etats Américains (OEA) a exprimé ce samedi son soutien total au Gouvernement du président bolivien, Evo Morales, et a exhorté les préfets d’opposition à fixer le lieu et la date pour un dialogue, avant le référendum séparatiste illégal que prétend mener à bien les autorités du département de Santa Cruz le 4 mai prochain.

Lors d’une session extraordinaire du Conseil Permanent de l’OEA à Washington, pour analyser la crise politique bolivienne produites par les prétentions séparatistes des groupes de pouvoir appelés « demi - lune » (Santa Cruz, Tarija, Beni et Pando), l’organisme a réitéré son plein soutien aux institutions boliviennes et a demandé aux préfets d’opposition de répondre concrètement à l’appel au dialogue qu’il a formulé.

« Il existe un consensus au Conseil pour soutenir pleinement les autorités légitimement choisies par le peuple de Bolivie à travers la légalité existante dans ce pays », a exprimé le secrétaire général de l’OEA, José Miguel Insulza, en lisant le communiqué final de la rencontre.

Insulza a en outre assuré qu’après avoir écouté le rapport élaboré par le chef de la mission de l’OEA qui s’est rendu début d’avril en Bolivie, Dante Caputo, il « existe un consensus » entre tous les pays qui sont intervenus dans le Conseil de ce samedi « quant au fait que le dialogue est possible, nécessaire et urgent ».

Le diplomate Chilien s’est aussi montré en désaccord avec la réponse reçue des préfets d’opposition boliviens suite à la demande de dialogue formulé par la mission de l’organisme dirigée par Caputo, secrétaire des Affaires Politiques.

Après avoir lu la réponse du préfet de Santa Cruz, Ruben Costas, à l’ invitation de négocier de l’OEA, Insulza a dit que ce qu’attendait l’organisme était une proposition, une réponse générale concrète et non une contestation d’ensemble comme ce qui a été reçu.

Insulza a indiqué que la réponse attendue devrait indiquer « une date, une heure et un lieu » pour une rencontre pour chercher une sortie à la crise provoquée par la décision de la région de Santa Cruz de convoquer à un référendum autonomiste le 4 mai prochain.

Le Gouvernement de Bolivie est disposé à dialoguer

Pour sa part, le ministre bolivien des Relations Extérieures et des terres de Bolivie, David Choquehuanca, a réitéré la disposition du Gouvernement d’Evo Morales au dialogue et à la négociation, mais a signalé qu’il existe des intérêts politiques spécifiques qui bloquent cette sortie démocratique de la crise.

« Nous devons toujours dialoguer, toujours communiquer. Pour cela je veux leur dire une fois de plus que notre Gouvernement, de part le mandat du peuple et face à l’actuel conflit, sera toujours disposé au dialogue, aujourd’hui même, avant le 4 mai, le 4 mai et après le 4 mai » a exprimé Choquehuanca en allusion à la date de la consultation illégale à Santa Cruz.

Le chancelier bolivien a demandé à l’OEA qu’ « elle exhorte » les préfets d’oppositions pour qu’on respecte « le caractère institutionnel et les lois » en Bolivie.

Il a signalé qu’à vouloir effectuer la consultation autonomiste à Santa Cruz, « on court à un véritable risque de confrontations entre cruceños, entre boliviens, entre frères ».

« Ce qui arrive en Bolivie est une véritable conspiración » contre un pouvoir démocratique, a dénoncé le chancelier.

Choquehuanca a ajouté que ceux qui « bloquent la négociation » doivent « assumer les conséquences d’une possible scène de confrontations entre cruceños, entre frères ».

L’OEA a signalé mercredi que si une négociation ne se produit pas entre le gouvernement d’Evo Morales et les préfets d’opposition avant le referendum autonomiste prévu par Santa Cruz arrêté pour dans huit jours, il pourrait y avoir de l’effusion de sang dans le pays andin.

Le diplomate argentin, Dante Caputo, chef de la mission de l’OEA qui s’est rendu en Bolivie, a informé pendant le Conseil de ce samedi qu’il retournera probablement mardi prochain dans le pays andin pour essayer de se réunir avec les préfets d’opposition, qui refusent de négocier et insistent pour mener à bien les consultations séparatistes illégales.

TeleSUR - Abi - Efe/n N

»» OEA respalda a Gobierno de Morales y exhorta a prefectos opositores a dialogar
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