Bien sûr que l’U.E., simple agence locale de l’empire de la finance, s’efforcera de faire payer cher toute sortie du sous-empire européen. Toutefois, les affaires étant les affaires et la City étant la City, "on" n’appliquera pas à la Grande Bretagne le même traitement que celui imposé à la Grèce quand elle osa seulement montrer quelque velléité de sortie. Cependant, le "libéralisme" britannique ne met nullement en danger les fondements de l’empire de la finance. Ce serait certainement autre chose si une France (renouant peut-être avec le fil de son histoire progressiste et universaliste ?) proposait aux minables pays du sud : Grèce, Italie, Espagne, Portugal, de préparer de manière sérieuse une sortie commune, concertée...dans le but de ne plus soumettre les peuples aux quatre volontés des "créateurs" de richesse (c’est ainsi que sont baptisés les proxénètes dans le vocabulaire de la finance et des politiciens "crédibles"). Il est pourtant particulièrement injuste de condamner cette Europe qui est une réussite absolue : faite par et pour les grands financiers, affairistes, industriels, elle a réalisé leurs souhaits. Aussi, pourquoi n’en voudraient-ils pas davantage : quelque traité transatlantique par exemple. Quelques vieux-cons, comme moi, n’ont jamais rien attendu de bénéfique "pour le genre humain" de la part de cette machine de guerre aux mains des exploiteurs. Vous pourrez retrouver quelques-unes de mes bien vieilles réflexions sur un blog que j’ai fini par réussir à (mal) ficelé : Immondialisation : peuples en solde !Peut-être l’ai-je déjà signalé sur ce site mais je le fais chaque fois que je laisse un commentaire au cas où...
Méc-créant