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L’Espagne contaminée par les OGM... Va-t-on laisser la même catastrophe se produire en France ? Greenpeace.





Greenpeace.org, Paris, France, 4 avril 2006.


Depuis sept ans, l’Espagne cultive du maïs transgénique à des fins commerciales et se trouve aujourd’hui face à un phénomène de contamination génétique sans précédent de l’agriculture conventionnelle et biologique. A la veille de possibles cultures commerciales de maïs OGM sur des milliers d’hectares en France, Greenpeace tire la sonnette d’alarme et publie un rapport intitulé "L’impossible coexistence".


Réalisé en partenariat avec deux organisations espagnoles, la Plataforma Transgènics Fora ! et l’Assemblea Pagesa de Catalunya, le rapport de Greenpeace s’appuie sur une enquête de terrain et des analyses effectuées sur une quarantaine d’exploitations agricoles conventionnelles et biologiques, dans deux provinces espagnoles, la Catalogne et l’Aragon. Résultat : près d’un quart des champs de maïs testés se révèlent contaminés par du maïs OGM jusqu’à un taux de 12,6% (p.11-13) ; les distances de sécurité entre les champs transgéniques et les autres ne sont pas respectées (p.9-10) ; les multinationales disséminent des OGM non autorisés (p.14-16), etc.

Ce rapport sera envoyé à tous les députés français, appelés à se prononcer sur le projet de loi français sur les OGM d’ici le mois de juin. "L’exemple espagnol, loin d’être la "success story" des OGM en Europe montre à quel point l’agriculture conventionnelle ou biologique est progressivement cannibalisée par les plantes transgéniques, analyse Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM de Greenpeace France. Ne commettons pas les mêmes erreurs que nos voisins ! Nous demandons au députés de protéger les Français de la contamination en refusant ce projet de loi qui la légalise. Peuvent-ils ignorer le souhait de 78% de leurs concitoyens qui réclamant un moratoire sur les OGM et les réserves émises à diverses reprises par Jacques Chirac lui-même ?"

Le rapport paraît la veille de l’ouverture de la Conférence de Vienne, organisée les 5 et 6 avril par la Commission européenne et l’Autriche, qui préside le Conseil de l’UE jusqu’à fin juin. Cette première grande conférence européenne sur les OGM invite ministres de l’Agriculture et de l’Environnement, ONG et scientifiques à se pencher sur la question controversée de la coexistence entre cultures transgéniques et cultures conventionnelles ou biologiques. "Justement, remarque Juan Felipe Carrasco, responsable de la campagne OGM de Greenpeace Espagne et co-auteur du rapport, notre étude montre clairement que la coexistence est un leurre et que les cultures d’OGM à grande échelle empêchent définitivement les consommateurs et les producteurs de choisir des produits ou des semences sans OGM." Mercredi 5 avril, une grande marche réunira à Vienne plusieurs centaines de représentants des 172 "Régions sans OGM" d’Europe, qui réclament la reconnaissance officielle de leur droit à interdire les OGM. 

 Résumé du rapport en français sur www.greenpeace.org/france/press

 Rapport complet (en anglais) sur www.greenpeace.org/international/press/reports


Contre-information importante sur OGM médicamenteux après le reportage de France 2 mettant en scène un enfant atteint de mucoviscidose face aux faucheurs.


L’USAID : comment faire pour que le monde ait faim de cultures génétiquement modifiées.

O.G.M : lettre d’ un biologiste, par Olivier Caiveau.

Aveuglés par le gène - GRAIN.

Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) dans l ’agriculture : Enjeux et Etat des lieux en Afrique de l’Ouest.

En finir avec la gratuité, par Jean-Pierre Berlan.




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Si j’étais le président, je pourrais arrêter le terrorisme contre les Etats-Unis en quelques jours. Définitivement. D’abord je demanderais pardon - très publiquement et très sincèrement - à tous les veuves et orphelins, les victimes de tortures et les pauvres, et les millions et millions d’autres victimes de l’Impérialisme Américain. Puis j’annoncerais la fin des interventions des Etats-Unis à travers le monde et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51ème Etat de l’Union mais - bizarrement - un pays étranger. Je réduirais alors le budget militaire d’au moins 90% et consacrerais les économies réalisées à indemniser nos victimes et à réparer les dégâts provoqués par nos bombardements. Il y aurait suffisamment d’argent. Savez-vous à combien s’élève le budget militaire pour une année ? Une seule année. A plus de 20.000 dollars par heure depuis la naissance de Jésus Christ.

Voilà ce que je ferais au cours de mes trois premiers jours à la Maison Blanche.

Le quatrième jour, je serais assassiné.

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