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L’entraide

Photo : Josh Mindemann

Je m’étais pris d’amitié pour un déshérité il y a deux années, connu le soir de noël à la sortie du super U de Beaulieu sur mer, Oliver originaire d’Allemagne et trimard de l’époque baba cool avait pris ses quartiers en face de l’office de tourisme, il était assis sur ses talons stoïque et grelottant sous la pluie glaçante !

Depuis ce jour j’avais l’habitude d’échanger quelques mots en franglais avec lui, je lui donnais quelques pièces, lui achetant de temps à autres une bouteille de rhum ou bien nous allions prendre un café !

Eh bien le directeur de Super U lui a interdit l’accès du magasin dernièrement, alors qu’il avait l’habitude de faire quelques courses plusieurs fois par jour, sans gêner le monde, aimable et prévenant, hormis son allure un peu différente, sa tenue hirsute et depuis lors je ne l’ai plus revu !

Pendant que des industriels et leurs complices commerciaux de tous secteurs sont en train de nous empoisonner à petit feu avec des produits de plus en plus frelatés, à la manière des produits à la dérive et toxiques du secteur financier, et qu’ils n’hésitent plus à faire appel à des escouades de caissières venues d’Europe de l’est payées avec un lance pierre tandis que les employées locales se retrouvent sur le carreau, je me faisais la réflexion suivante !

Si les dirigeants en cols blancs sont si lisses et propres sur eux, c’est aussi pour mieux mettre en valeur leur morale crasseuse et inhumaine promue par un système tendant à nous conditionner dans le but d’enfanter à court terme un monde de zombies...

Patrice Sanchez

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Mai 68 : Histoire sans fin
Gérard FILOCHE
Nicolas Sarkozy accuse mai 68 d’avoir « imposé le relativisme intellectuel et moral », « liquidé l’école de Jules Ferry », « introduit le cynisme dans la société et dans la politique » et « abaissé le niveau moral de la politique ». Il aime à dire que « Les héritiers de ceux qui, en mai 68, criaient " CRS = SS " prennent systématiquement le parti des voyous, des casseurs et des fraudeurs contre la police », avant d’ajouter : « Je veux tourner la page de mai 68 une bonne fois pour (…)
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"L’un des grands arguments de la guerre israélienne de l’information consiste à demander pourquoi le monde entier s’émeut davantage du sort des Palestiniens que de celui des Tchétchènes ou des Algériens - insinuant par-là que la raison en serait un fonds incurable d’antisémitisme. Au-delà de ce qu’il y a d’odieux dans cette manière de nous ordonner de regarder ailleurs, on peut assez facilement répondre à cette question. On s’en émeut davantage (et ce n’est qu’un supplément d’indignation très relatif, d’ailleurs) parce que, avant que les Etats-Unis n’envahissent l’Irak, c’était le dernier conflit colonial de la planète - même si ce colonisateur-là a pour caractéristique particulière d’avoir sa métropole à un jet de pierre des territoires occupés -, et qu’il y a quelque chose d’insupportable dans le fait de voir des êtres humains subir encore l’arrogance coloniale. Parce que la Palestine est le front principal de cette guerre que l’Occident désoeuvré a choisi de déclarer au monde musulman pour ne pas s’ennuyer quand les Rouges n’ont plus voulu jouer. Parce que l’impunité dont jouit depuis des décennies l’occupant israélien, l’instrumentalisation du génocide pour oblitérer inexorablement les spoliations et les injustices subies par les Palestiniens, l’impression persistante qu’ils en sont victimes en tant qu’Arabes, nourrit un sentiment minant d’injustice."

Mona Chollet

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