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Juste une mise au point - ou « le rapport Gallois » définitivement débusqué !

Juste une mise au point - ou « le rapport Gallois » définitivement débusqué !

Avant-propos : dans un dernier article intitulé « Le mythe du rêveur qui rêvait (selon la légende) à notre univers… », je vous faisais part d’un point de vue complémentaire (sans malheureusement entrer dans le détail ?!) du rapport partisan sur « la "compétitivité" des entreprises françaises » et ses "remèdes" imposés et exhibés publiquement par le sieur Gallois, mais qui en réalité était beaucoup plus le fruit de cogitations doctrinales, formulées par ses chers complices, l’officine doctrinale medefienne et leurs acolytes naturels, les cadres umpistes ou sociaux-démocrates, dans lequel je décrivais les supercheries de l’ancien locataire élyséen, sarkozy, et d’un jumelage évident (une continuité en somme), entre les "nouvelles" propositions du sieur Gallois et les propositions de « baisse des "charges" patronales » (à l’époque, elles étaient seulement de 10 milliards d’euros, dans « le rapport Gallois » elles ont doublé !!!) imposées (et élaborées en grande partie par les mêmes groupes de lobbyistes professionnels, et cités plus haut). Le clan sarkozyste "exerçait" quasiment dans l’ombre, et appliquait (à la virgule près) « la feuille de route des groupes de pression patronaux ! », voilà la seule différence, car à part la méthode rien ne diffère sur le fond !... J’insistais sur « la combine financière » consistant à racheter les actions émises sur le marché (des sociétés de Bourse privées) par les entreprises elles-mêmes… ce qui eu pour conséquences immédiates, une diminution (proportionnellement aux rachats d’actions) des salaires, et cerise sur le gâteau, d’activer « les licenciements boursiers » pour faire monter (booster) le cours desdites actions, alors qu’il était question de (re)donner aux entreprises françaises leur compétivité, mais surtout de créer des emplois !... A l’arrivée, rien !, ni emplois créé, ni de compétivité des entreprises françaises (au contraire !), mais les chefs d’entreprises s’étaient considérablement enrichis, c’était là l’essentiel !...

J’aurai du commencé par là , (bien que latente) l’analyse marxiste était de circonstance !

D’autre-part, bien que je n’hésite jamais à vous décrire le mécanisme des turpitudes (directs ou indirects) concoctées par l’intelligentsia droitiste ou par les gardiens de la doctrine dominante eux-mêmes, et les astuces langagières afférentes, - le mode d’emploi et les éléments de langage destinés au personnel politique et aux postillonneurs patentés -, adaptées au type d’arnaque -, que j’ai, à mon grand regret, zappé !… (Un acte manqué sans doute ?) Est-ce parce qu’il me semblait que souligner l’importance de ces opérations (des holdups à répétition) boursières pouvaient couvrir l’ensemble du débat ?… - Remarquez, aucun "dispensateur" de la pensée unique n’a cru bon relevé !…, ce qui est tout de même très encourageant ! - Alors, pour essayer de combler ces lacunes, j’aimerai citer les remarques judicieuses argumentées par Christine Jakse, dans un article (paru dans la dernière livraison du « Le Monde - diplomatique ») et intitulé : « Vous avez dit « baisser les charges » ? ».

Première mise au point d’importance

Il ne s’agit pas d’user et encore de reprendre la logorrhée (la novlangue) droitiste qui pour désigner « salaires », la clique droitiste et le personnel politique le remplaça par la locution doctrinale (et dévalorisante) « coût du travail », et pour désigner « les cotisations », les doctrinaires droitistes et les tenants de la pensée unique la remplacèrent abusivement par l’expression (ô combien) réductrice « charges » (cette terminologie très "medefienne" est usité aussi bien par le camp droitiste que par le camp social-démocrate, c’est dire le degré de connivence entre les deux formations politiques !), et Christine Jakse poursuit, : « … Cette métaphore n’est pas anodine. Aussi assurément qu’un coût appelle une réduction, la charge qui « pèse » (sur le travail), « écrase » (les chefs d’entreprise) et « étouffe » (la création) suggère l’allègement ou, mieux encore, l’exonération. … ». Hé, oui !, comment voulez- vous après ça, que ces pauvres "créateurs" (les chefs d’entreprises) puissent trouver l’inspiration et assouvir librement la « liberté d’entreprendre »…, s’ils sont continuellement harcelés par de vulgaires questions de « "coût" du travail » !?

Autres précisions de taille

Quelle finalité pour cette énième mouture concédée par le gouvernement social-démocrate aux lobbys patronaux ?... C’est tout simple ! Il faut faire pression sur les salariés (imposer un rapport de force en leur défaveur - qui oserait se mesurer au concept (on ne peut plus flou) de la mondialisation, hein ?! -… et une énième humiliation supplémentaire !) pour faire baisser (et pas qu’un peu !) les salaires - « la valeur ajoutée » (un axe essentiel des théories marxistes, « le travail ajoute de la valeur aux marchandises ») transformée en « "coût" du travail » (cher aux doctrinaires droitistes !)… Tout le reste n’est poudre aux yeux !, et quand, dans l’article cité plus haut, Christine Jaske précise : « … Entre 1982, année du « tournant de la rigueur » effectué par la gauche alors au pouvoir, et 2010, la part des salaires (net de cotisations sociales) dans la richesse produite chaque année par la France - la valeur ajouté - a reculée de huit points. … », tout est dit ou presque, sauf peut-être ceci : « … Le résultat : un transfert sans précédent. En cumul, depuis 1982, la déformation du partage de la richesse a fait basculer l’équivalent de 1100 milliards d’euros de salaires brut et 400 milliards d’euros de cotisations patronales des salaires (et pas "de charges patronales" !) vers les profits. Le sacrifice aurait pu trouver justification s’il avait alimenté l’investissement, gage supposé de création d’emplois. Mais les 1500 milliards d’euros ont surtout nourris les dividendes (revenus nets distribués aux actionnaires) et l’épargne des entreprises, qui se sont accrus respectivement de six à neuf points entre 1982 et 2010. Dans le domaine de l’emploi, les progrès s’avèrent… moins tangibles. … » Conclusion : La social-démocratie (le Normal et son conseiller de "gôche") a fait beaucoup mieux pour le patronat (en doublant le mise) que le clan sarkoziste !

Aimons nos chers (et très radins) patrons et soutenons nos (toujours plus onéreuses) chères entreprises

On en revient à ce que je vous démontrais dans « l’avant-propos », les entreprises ont licencié en masse (pour faire grimper le cours de leurs propres actions), pour accumuler de la trésorerie (en spéculant - à la hausse - sur le cours de leurs propres actions), et dans le même temps les salaires eux, baissaient !... (ou au mieux stagnaient, ce qui revient à peu près au-même…) et le pouvoir d’achat lui, fondait comme neige au soleil !... Pourquoi les sociaux-démocrates (le Normal et sa clique) ne continueraient-ils pas sur une si belle lancée ? (si peu efficace et tellement suicidaire…, mais si tellement en vogue dans les arcanes décisionnaires (FMI, BCE, CE) et le personnel politique de (tous ?) les Etats membre de la CE (communauté européenne), y compris en Grèce !…), puisqu’il faut tenir compte de "réalités" économiques (la fameuse « realpolitik » si chère aux sociaux-démocrates), d’ailleurs ils n’y sont strictement pour rien dans cette « mondialisation » qui leur est imposée mais dont il faut bien tenir compte quand même ! (malgré que leurs chers "camarades" ont oeuvrés - et oeuvre encore - à l’application de décisions doctrinale (en adéquation avec le néo-libéralisme et l’idéologie ultraconservatrice) au sein d’organismes néo-libéraux - et c’est peu dire, car il s’agit bien d’une dictature financière mondiale ! - tels l’OMC et le FMI, où sévissait (et aujourd’hui encore, du moins en ce qui concerne le premier) le duo de choc, Lamy/Strauss-Kahn). Nous devrions coûte que coûte aimer et soutenir, les entrepreneurs et les entreprises françaises… disent-ils en coeur (du gouvernement social-démocrate aux lobbyistes patronaux - via l’officine doctrinale du Medef -, en passant par les cadres umpistes), même si elles ont participé (avec la complicité du personnel politique) aux délocalisations quand ça les arrangeaient bien, et sans se soucier le moins du monde du sort réservé à celles et ceux qui se retrouvaient sur le carreau (y compris en Europe), même si elles ont participé au dumping social (en partie) grâce à la « "constitution européenne" », (l’unique et l’inaltérable (voire l’insubmersible) constitution européenne, et malgré les vraies-fausses modifications à répète), même si elles ont collaboré à * "l’optimisation fiscale", (grâce aux combines, soi-disant "parfaitement légales"…), se soustrayant au fisc français (lésant l’Etat et du même coup le peuple français !) des milliards d’euros qui auraient pu participer « au redressement de la France » (expression parfaitement hypocrite quand on sait ce qu’elle recèle vraiment), et qu’elles ne sont pas privées d’encaisser l’argent des plans (en cascade) d’aide au soutien des entreprises françaises (mais pas que…), noyées sous « les charges sociales » mais requinquées grâce à la manne publique (car en ce qui nous concerne…, pour relever notre moral et revigorer notre pouvoir d’achat, ils n’ont que des plans d’austérité à nous offrir !), « vive la "libre" entreprise !  »

*Optimisation fiscale ? En réalité une évasion fiscale soi-disant légale, et toute une panoplie de trucages et de manoeuvres plus ou moins tolérées (autorisées ?, pas si sûr !, mais c’est un point de vue défendu mordicus par les conseillers fiscalistes en tous genres - et surtout par des cabinets d’avocats spécialisés en "conseils fiscalistes", comme celui (toujours en activité) de l’ancien locataire élyséen, sarkozy), parmi ces combines autorisées il y a la nationalisation (et donc la domiciliation) en Suisse, au Luxembourg, à Monaco, etc., la domiciliation de sociétés écrans dans des paradis fiscaux (je ne vais pas vous en faire la liste, hein !), les participations croisées dans des sociétés virtuelles (bidons) situées de préférence à l’étranger, la création d’une holding (pour dissimuler des sociétés bidons, soi-disant sous-traitantes) domiciliées dans des pays européens ou à l’étranger, et dont les taux d’imposition sont très, très avantageux ! Et pour les petites (et moyennes) sociétés, il y a les filières et réseaux politico-financiers (pas seulement les tirelires des minis-partis !)

Connivence et (sainte) alliance objective

La connivence ou (sainte) « alliance objective » entre les droitistes et les sociaux-démocrates n’est plus à démontrer, ce qui pourrait encore l’être « c’est quel est le niveau d’imbrication idéologique entre deux formations étatiques, si parfaitement complémentaires…  » et pour vous en convaincre, il vous suffit de lire cet ajout : « …Baisser « le coût du travail » en réduisant les charges à travers une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sociale : telle était aussi la promesse du candidat de la droite, M. Sarkozy. Cet objectif figure également en bonne place sur la liste des conditions énoncées par le cercle de l’industrie, une association de dirigeants d’entreprises… », suit un inventaire d’affirmations pleurnichardes à souhait, accablant ces pauvres patrons si tellement démunis !

Ils ne sont jamais à cours d’argumentations, au contraire, hormis les "charges" (cotisations) trop lourdes, la mondialisation (dont ils ne sont pas responsables), les directives européennes dont ils sont les pauvres victimes, il y a la dette ! Hé, oui ! la Dette, c’est une véritable aubaine. L’évoquer, c’est faire peur dans les foyers français, c’est une arme de dissuasion massive, pire que la bombe atomique et la peste bubonique réunies ! On gèle les salaires pour rembourser les intérêts de la dette, mais surtout pour sucrer ces gloutons d’actionnaires. Et comme l’écrit Christine Jaske : « … La dette. En effet le recours au crédit influe sur les salaires à trois titres. Tout d’abord, le financement des entreprises par le biais d’émission d’actions et/ou par le recours à l’emprunt limite mécaniquement la part du chiffre d’affaires dévolue à la masse salariale (et à l’investissement), car il faut verser des dividendes aux actionnaires et/ou rembourser les intérêts du crédit. Ce gel des salaires aux profits des actionnaires et des banquiers… » etc., elle poursuit sa démonstration sur l’endettement des ménages (le pouvoir d’achat étant amputé conjointement (et à cause de) par des plans successifs d’austérité (imposer par le personnel politique, à cause d’un soi-disant endettement public dont on connait parfaitement les causes) et l’obligation d’emprunter des ménages (ne parlons même pas des taux d’usurier proposé par les filous sans scrupule des sociétés de crédit), font que les salaires ne sont plus depuis une vingtaine d’année la priorité (mais c’est surtout parce que les salariés se laissent manoeuvrer sans rien faire !)

« … En France, les mesures prévues par l’ancien gouvernement de Fillon pour 2011-2016 pesaient à 80% sur les salaires, la sécurité sociale et les services publics, et à 20% sur les plus fortunés et les profits. Elaborée par le nouveau gouvernement socialiste, la loi de finance pour 2013 prévoit d’économiser 10 milliards d’euros grâce à la « stabilisation des effectifs et de la masse salariale de l’Etat » et de recueillir 25 milliards d’euros de recette fiscales supplémentaires… », etc., « … Au total ces recettes de 35 milliards pèseront à 70% sur les salaires - directement pour les fonctionnaires et les retraités, indirectement pour les consommateurs, car la fiscalité supplémentaire des entreprises sera répercutée sur les prix des marchandises - et à 30% sur les actionnaires et les grandes fortunes. … »
Christine Jaske, reprend dans le détail les étapes importantes de la destruction systématique de nos acquis sociaux (la casse sociale), les salaires, la santé, les retraites et les indemnités chômage (à lire !)

Allez, portez-vous bien… et à bientôt sans doute ? sergio

PS : une petite colle (anticléricale en diable !), pour faire suite au préambule placé en tête du dernier article intitulé : « Le mythe du rêveur qui rêvait (selon la légende) à notre univers… », sachant que notre univers ne serait pas unique mais multiple (avec autant de galaxies sans doute ?), et donc multivers, sachant que cet ensemble est en inflation éternelle, et qui s’étendent de plus en plus rapidement (une inflation éternelle, tiens, tiens, Dieu ne serait plus seul à prétendre à l’éternité ?!) tout cela grâce aux physiciens et aux matheux, qui ont proposé ce qu’on nomme des « prédictions astronomiques », pas la cartomancie, chiromancie, etc., (chère aux diseuses de « bonne - ou mauvaises - aventure »), car dans leurs théories il est beaucoup question « d’énergie noire » et « de Théories des "cordes" » (comme celles des instruments du même nom). Car au sein de ces univers, il est question, non pas d’univers à trois dimensions, mais d’univers à neufs dimensions, démontrée grâce à « la théorie des "cordes" » (particule unique), car chaque univers aurait une valeur (extrêmement faible, 120 zéro à la suite et un) différente (mais parfois égale), composé de particules (cordes) différentes des particules de la mécanique quantique (puisqu’unique, mais différente dans chaque univers, et que la forme et la vibration détermineraient la particule, et il y aurait 10500 possibilité découverte à ce jour), leur particularité serait de vibrer et de s’adapter à leur environnement (mais là rien n’est sûr, puisqu’à ce jour nous ne disposons d’aucun instrument ni de théorie adéquates !), par contre nous avons toutes les chances (selon toutes vraisemblances) d’avoir des multiples dans le multivers, qui n’auraient pas forcément le même parcours les uns par rapport aux autres… et Dieu dans tout ça ?

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Le cauchemar de Humboldt de Franz Schultheis
Bernard GENSANE
Bien qu’un peu long, ce compte-rendu rend à peine justice à la richesse de cet ouvrage indispensable à ceux qui veulent comprendre pourquoi, par exemple, la première contre-réforme imposée par Sarkozy fut celle des universités. On pourrait commencer par cette forte affirmation de 1991 de sir Douglas Hague, universitaire britannique de haut niveau, professeur de sciences économique, spécialiste du " marché de l’éducation " et, ô surprise, ancien conseiller de Madame Thatcher : (…)
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"Aucune femme en burka (ou en hijab ou en burkini) ne m’a jamais fait le moindre mal. Mais j’ai été viré (sans explications) par un homme en costume. Un homme en costume m’a vendu abusivement des investissements et une assurance retraite, me faisant perdre des milliers d’euros. Un homme en costume nous a précipités dans une guerre désastreuse et illégale. Des hommes en costume dirigent les banques et ont fait sombrer l’économie mondiale. D’autres hommes en costume en ont profité pour augmenter la misère de millions de personnes par des politiques d’austérité. Si on commence à dire aux gens la façon dont ils doivent s’habiller, alors peut être qu’on devrait commencer par interdire les costumes."

Henry Stewart, Londres

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