Aujourd’hui 10 décembre 2016, c’est la journée internationale des Droits de l’Homme !
Les médias dominants soumis aux puissances d’argent vont une nouvelle fois envoyer leurs chiens de garde insulter, calomnier Cuba à longueur de colonnes ou d’antennes, chercher la paille dans l’œil de Cuba pour mieux camoufler la poutre qu’ils ont dans le leur. En réalité, ils n’ont que faire des droits de l’Homme et de la démocratie.
Contre le déversement de ces tonnes d’ordures qu’aucune vraie dictature n’a jamais connu, Cuba Si France tient à saluer et féliciter Cuba qui est considérée à juste titre comme la référence du Tiers-Monde en matière de droits humains et qui, sur bien des aspects, n’a aucune leçon à recevoir de la part des pays du Nord qui se gaussent, à tort, d’en être les champions. Alors que ses ressources sont limitées, alors qu’elle est soumise à un blocus féroce et criminel depuis 55 ans, alors qu’elle doit faire face à l’agressivité active et constante de l’Empire à 90 miles de ses côtes, la Révolution dirigée par Fidel a été capable d’établir et défendre les mêmes droits pour tous et protéger les plus faibles.
Le bilan de la Révolution dans l’application des 61 droits humains définis par l’ONU est particulièrement favorable à Cuba. Et nous sommes fiers à Cuba Si France que la Révolution cubaine ait établi en priorité les droits humains fondamentaux qui eux seuls, rendent un peuple libre, à savoir les droits économiques et sociaux qui sont aussi importants que les droits civils et politiques. En effet les cubains bénéficient du principe absolu de la Révolution cubaine : l’humain et son émancipation au cœur de son projet de société. A Cuba, tous les citoyens, quelles que soient leurs origines ethniques, géographiques ou sociales, ont accès pareillement à l’éducation, à la santé, à l’art et la culture, aux loisirs et à la sécurité. Qui peut en dire autant ?
Cuba est l’un des rares pays à avoir atteint les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), concernant la mortalité infantile et maternelle. Concrètement, l’Île a atteint l’indicateur No 1, à savoir éliminer l’extrême pauvreté et la faim ; le No 2 : assurer l’éducation primaire pour tous ; et le No 4 : réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans (l’un des taux les plus bas au monde). Cuba est un pays au développement humain élevé, qui occupe la 51e place parmi 187 pays (2011).
Avec des avancées remarquables dans l’indicateur n°3 dont peu de pays du Nord peuvent se prévaloir, à savoir par exemple :
– l’égalité totale Femme-Homme (inscrit dans la constitution) : les femmes ont droit aux mêmes emplois que les hommes et payées au même salaire (65% des diplômés universitaires, 63% des médecins, 45% des députés au parlement), avant 1959, 86% des femmes restaient à la maison, 37% seulement aujourd’hui, droits égaux aux femmes et aux hommes dans le mariage, le divorce, la gestion du domicile et l’éducation des enfants, etc...
– Le droit des femmes : congé maternité d’un an partageable entre le père et la mère, d’excellentes conditions pour être mère, avortement gratuit, Cuba a été le premier pays à signer et le second à ratifier la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.
– La protection infantile : l’UNICEF est formelle, Cuba a le leadership régional en matière de développement de cette tranche de la population, une réussite incontestable de l’État cubain qui a maintenu son engagement envers ce droit humain, en l’assumant comme une priorité depuis plus de 50 ans. La qualité des services de santé cubains joue un rôle clé en faveur du respect du droit des enfants, à leur développement et à leur bien-être.
– Défense des droits sexuels et reproductifs : beaucoup de personnes dans le monde estiment que Cuba est à l’avant-garde dans cette lutte. Cuba affirme le droit à la libre orientation sexuelle.
Ajoutons la gestion efficace des catastrophes : Elle a permis de limiter considérablement les pertes en vies humaines durant le passage des ouragans (aucune victime lors du passage de l’ouragan Matthews). Les pertes en vies humaines sont considérablement inférieures à celles qui se produisent aux États-Unis, malgré les différences de moyens. Mais à Cuba les personnes sont protégées en priorité, tandis que les États-Unis donnent la priorité à la propriété privée.
Aussi devons-nous témoigner notre reconnaissance aux efforts fournis par Cuba dans la défense des droits humains malgré les difficultés énormes que représente le blocus cruel et inhumain qui devrait être le principal motif de dénonciation de toutes les organisations qui, sur la planète, parlent des droits de l’Homme.
Mais ce que les féodalités capitalistes ne pardonnent pas à la Révolution cubaine, c’est "d’avoir remis en cause l’idéologie dominante, d’avoir rejeté l’accumulation au profit du partage, d’avoir choisi la solidarité au lieu de l’égoïsme, d’avoir préconisé le collectif au détriment de l’individualisme et surtout d’avoir placé l’humain au centre de son projet de société en procédant à une répartition équitable des richesses".
Merci Cuba ! Avec sa Révolution exemplaire, le peuple cubain peut être fier d’être sorti en 1959, d’un état de non-droit, d’une situation miséreuse effroyable dans lesquels des siècles de colonisation l’ont maintenu, et d’avoir gagné le respect et l’affection des peuples de cette planète en ayant, en moins de 60 ans, abattu une dictature féroce, et malgré une violente hostilité des USA, d’avoir radicalement transformé ce petit pays, en un Etat de droit, souverain et indépendant, en un lieu de paix, de solidarité véritable, de créativité, de générosité, avec un niveau de civilisation élevé où il fait bon vivre et où des millions de touristes (toujours plus nombreux et sans doute terriblement masochistes pour être attirés par les méfaits d’une dictature impitoyable et ses hordes de chiens policiers), viennent goûter à ses délices et découvrir un peuple cultivé, libre et joyeux.
Merci Cuba,
Longue vie à la Révolution,
Vive Cuba Libre,
Michel Taupin