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Johnny Hallyday de retour en France. (Même pas vrai !)

C’est pourtant le titre trompeur du Parisien. fr du 23 mai 2010.

Après cinq mois de repos et de convalescence à Los Angeles, Johnny a atterri en France le dimanche 23 mai.
Mal camouflé par des lunettes noires et un chapeau (la burka c’est mieux) il a essayé d’échapper à la meute des journalistes à qui ses gardes du corps ont expliqué avec leurs biceps qu’il fallait ne pas fatiguer le rocker avec des questions. Il en résulte un manque d’information du public qui croit que Johnny est rentré en France pour faire sa déclaration d’impôts.

Que nenni ! Il ne fait que transiter quelques jours avant de rejoindre son domicile suisse.

En France, il s’attardera le temps nécessaire aux médecins de l’hôpital public du Kremlin-Bicêtre pour procéder à des expertises médicales.

Ah, l’a-t-on aimé, Johnny ! Aime-t-on encore la bête de scène ! Mais, à la vérité, le bonhomme commence à nous courir. Si, comme le disait De Gaulle « La vieillesse est un naufrage » pourquoi faut-il que Johnny coule à pic sous nos yeux tandis que rien chez ce résident helvétique soigné en France ne nous donne envie de lui lancer une bouée ?

Le jour de son dernier glouglou, les allergiques à la démesure cérémoniale, au choeur des violons médiatiques (« La France pleure »), aux trémolos sarkozistes (« Notre nation est sous le choc. Elle perd un de ses plus grands chanteurs dont le talent a su séduire toutes les générations. Il était de ses artistes de génie comme les siècles en produisent peu, ambassadeur de la chanson française à travers le monde, et patati et patata. »), à la pommade posthume des commentateurs ( « Les Français, aimaient ce demi-Dieu… », aux crises de larmes télégéniques des groupies septuagénaires, à l’amoncellement des gerbes de fleurs (« souvent modestes ») au drapeau en berne, au deuil national de deux jours, à la présence à Notre-Dame de Paris du tout-Etat laïque, aux sabres des gardes républicains, aux petits chanteurs à la Croix de Bois interprétant « Les portes du pénitencier », aux émissions spéciales en direct sur le cortège funèbre, (« La foule est aussi nombreuse que celle qui accompagna Victor Hugo à sa dernière demeure »), n’auront d’autre choix que de filer un petit mois dans un pays où ont ne le connaît pas, comme les USA.

Les anarcho-gauchistes, les crève-la-faim, les jeunes des banlieues, les SDF, les contribuables, les justes, qui essaieront de s’approcher du cercueil avec l’intention de le fourrer dans un train en partance pour Genève tâteront du bâton des CRS, ces vigiles payés avec les impôts des pauvres pour préserver les privilèges des puissants et la quiétude de leur encensement post mortem.

Théophraste R.

PS. Des lecteurs se demandant si mon pseudo fait référence à un philosophe botaniste grec ou à Renaudot, fondateur du premier journal (« la Gazette ») je donne la réponse en ajoutant un R à ma signature.

URL de cette brève 1044
https://www.legrandsoir.info/johnny-hallyday-de-retour-en-france-meme-pas-vrai.html
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Commentaires
24/05/2010 à 20:23 par Sierra

Un article sur Jaunie Ali Day sur LGS !? Faut arrêter la moquette, y’a des produits chimiques dedans.

 :-)

#61616 
   
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