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Soirée paloise en hommage à un révolutionnaire de toujours

Jean Ortiz, utopiste impatient

Le 7 novembre 2019 à 18 heures dans la librairie de l’Espace culturel de Pau, Jean Ortiz avait réuni un public nombreux (plus de 200 personnes) pour présenter son dernier (espérons que non) ouvrage .

Jean était efficacement épaulé par sa compagne Marielle. L’ambassadeur du Venezuela avait tenu à être présent ainsi qu’un responsable de la mairie de Pau.

Mais la salle était surtout comble de camarades, d’amis, d’autres lutteurs, parfois venus de loin.

« Franco n’est pas mort Culo al sol ! » est un recueil de textes écrits dans la douleur par un vieux toro negro. C’est l’aboutissement d’une réflexion de l’homme aux mille combats auquel se rajoute celui contre la maladie. Principalement axé sur la guerre d’Espagne, la République espagnole, ce livre documenté est étayé par des gravures originales d’une grande beauté.
Après un échange soutenu avec le public, Jean Ortiz a cédé la place à un guitariste hors pair, Manolo Rodriguez, virtuose et créatif. Il compose certaines de ses musiques, dont l’une était dédiée à Jean Ortiz, une sorte de récit musical de ce que furent les combats de Jean tout au long de sa vie.

Jean a signé 120 livres, un chiffre impressionnant pour qui connaît ce genre de débats.
Après la soirée, nous nous sommes retrouvés à une quinzaine chez Jean et Marielle pour boire et grignoter. Boire ? Oui, le rhum Habana Club coula à flots, un coffre « au trésors liquides « en contenait à suffisance. L’intérieur de cette maison est à l’image de la vie politique foisonnante de Jean. D’une photo d’Evo Morale à une « Une » de l’Huma fêtant le programme commun des piles bancales de livres soutenant elles-mêmes d’autres livres, l’espace est comble (et c’est un euphémisme). Dans la pièce principale, le canapé fatigué où dormit Evo Morales (désormais président de la Bolivie) alors jeune syndicaliste paysan.

Une soirée culturelle, une soirée politique, une soirée d’amis. Espérons que d’autres suivront, nombreuses et aussi chaleureuses.

Viva Jean Ortiz !

Romain MIGUS
Maxime ViVAS

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"Il y a beaucoup d’ignorance sur ce qui se passe à Cuba et on ne veut jamais rien leur reconnaître. Si d’autres avaient fait ce que Cuba a fait [pour lutter contre le SIDA], ils seraient admirés par le monde entier."

Peggy McEvoy
représentante de UN-AIDS à Cuba de 1996 à 2001

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