Cette affaire fait partie des affres de la gauche productiviste qui ne comprend même pas qu’en défendant le productivisme industrielle, elle défend une forme de travail hautement hiérarchisé dont le hiérarchie s’ajoute à et renforce les hiérarchies basées sur la richesse et le pouvoir.
Elle a été au premiers rang des récupérateurs du pacifisme des tous premiers jours de Mai 68 et de son slogan "Non à la guerre" transformé en très fugaces augmentations des salaires. Depuis, elle n’a eu de cesse de troquer une lutte éminament politique, l’exigence inconditionnelle que l’état montre l’exemple en matière de non-violence en une lutte morale qui consiste à considérer que face à des états ultra-violents, la seule tactique acceptable de lutte politique est la non-violence, lute morale déconnectée de la réalité car l’histoire des luttes nous montrent que toutes celles qui ont engrangé des succès ont eu recours à une multitude de tactiques différentes et qui en pratique nous condamne donc à échouer.
à Lausanne, la première banderole de la manif des jeunes pour le climat était un gigantesque signe de la paix. Cela m’a fait très plaisir car cela montre que non seulement les jeunes ne sont pas dupes quand ils disent qu’ils considèrent que les politiques sont incapables d’apporter la moindre solution, mais cela montre aussi qu’une de leur revendication principale est le pacifisme bien compris, lequel revient à exiger le désarmement des états et non, n’en déplaise à la gauche productiviste, des augmentations de salaires pour les marchands de mort.