Le dégoût. Le dégoût, c’est ce qu’on ressent face à Nicolas Sarkozy, son gouvernement en déliquescence et sa politique de démolition de l’état social, politique constituée sur la haine d’autrui, la loi du pognon et l’écrasement des précaires. Dégoût devant la bande à Bettencourt, cette cour minable de ministres, conseilleurs fiscaux et gigolos qui virevoltent autour de sa fortune. Dégoût des Hortefeux et leur racisme. Dégoût avec Borloo et son Grenelle à quatre sous, astuce pour mieux brader l’environnement aux intérêts économiques. Dégoût avec Bachelot qui troque notre santé contre les profits des puissances pharmaceutiques ...
Le désespoir. Le désespoir face à un système qui nous soumet et exploite notre labeur grâce à notre docilité, maintenue par un rapport de forces écrasant. Désespoir car il faut pouvoir acheter à manger jusqu’à la fin du mois et payer ses crédits ou ses loyers pour avoir un toit. Désespoir devant la division des forces de gauche qui tout en analysant clairement le mal, préfèrent sauvegarder leurs institutions en se divisant à l’infini, au lieu de s’unir pour créer une force de transformation massive.
La révolte. La révolte car nous sommes la masse. Révolte face au matraquage qui nous présente le capitalisme comme « naturel » et indépassable. Le monde a connu d’autres systèmes et le développement économique, qui est en train d’épuiser la planète jusqu’à la moelle, est une connerie. Révolte car ils nous veulent consommateurs ignorants, serviles, individualistes et dénués de toute solidarité...
L’espoir. L’espoir car nous savons que notre futur pourrait être dans nos mains et non plus dans les leurs. L’espoir, car nous ne sommes pas condamnés à coopérer à leurs dessins mortifères et des alternatives existent. L’espoir, car nous avons la créativité pour inventer un autre futur qui ne sera plus fondé sur posséder toujours plus, mais sur le bien-être et le vivre ensemble. L’espoir, car nous savons que notre impuissance actuelle est la conséquence de notre émiettement et non pas notre condition immuable. L’espoir, car à la source de toute grande rivière se trouvent des ruisseaux, qui en se réunissant peuvent balayer les plus grands obstacles.
Insurgé, car si nous constatons l’âpreté de la tâche et que la réussite n’est nullement garantie, nous savons cependant que c’est possible, que les ressorts d’un monde meilleur se trouvent entre nos mains. Insurgés, car nous savons que si nous ne faisons rien, notre seul destin sera de nous laisser écraser. Mais si nous décidons de nous insurger, nous aurons la force de nous émanciper et alors tous les possibles seront à portée de main ! Il suffit de répandre la nouvelle : le futur nous appartient si on décide de s’en saisir.
Le rapport de force est massivement en notre défaveur, mais il dépend de nous de ne pas renoncer et ne pas sombrer dans l’apathie de la servitude volontaire. Ce petit sigle, 1/g , à porter sur vous, à gribouiller partout, symbolise l’esprit d’insurrection et d’insoumission. En le diffusant massivement, nous rendons visible notre engagement et renforçons la flamme de la révolte dans nos coeurs, acte premier pour la susciter dans les faits. Nous disons par là que nous nous engageons à répondre présents le moment venu.
Télécharger : le tract ; l’autocollant.
Contact : contact@1surge.net.
Avec :
la FASE (Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique) - www.lafederation.org ;
les « Je ne veux plus » - www.jnvp.fr ;
...