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indignation poétique

Des enfants meurent et certains cumulent les biens à Wall street,
on me demande encore pourquoi depuis tout petit je suis triste,
parce que les autres mangent à leur faim,
pour nous c’est la malnutrition comme le rappel un éthiopien.
Mort aux arabes scande la foule comme si on est du bétail,
je ne crie pas mort au juif mais ce n’est qu’un détail,
le combat est rude mais j’existe pour résister,
palestinien je suis et je le resterai.
Ah que le monde est insouciant et si naïf,
à croire que plus rien ne vous touche à présent,
ah que les hommes recherchent encore Saïf,
je suis un libyen qui résiste à présent.
Comprenez moi, je n’ai plus rien à perdre,
que personne ne bouge où sa vie il va la perdre,
sincèrement, jamais je n’abdique,
et maintenant si je meurs c’est un acte héroïque.
Sommes nous rationnel vu que l’on s’entretue,
le combat pour nous est déjà perdu,
comprenez moi j’ai envie de m’en aller,
avant de voir la puce électronique sous mon nez.
Ah ! les moutons suivent la technologie,
moi je refuse toute cette idéologie,
si seulement la terre pouvait nous engloutir,
la vérité ici ne fait que s’enfuir.
Monsieur le président allez au diable,
les politiciens sont tous des vendus,
des corrompus dans l’art de la table,
qui ne sont jamais détenus.
Que j’ai honte de voir mon pays,
tuer des civils jusqu’en Libye,
j’ai honte de vivre et de nous voir ainsi,
sans réaction face à ce que j’écris.

Sayid, un citoyen du monde

URL de cet article 14779
   
La face cachée de Reporters sans frontières - de la CIA aux faucons du Pentagone.
Maxime VIVAS
Des années de travail et d’investigations (menées ici et sur le continent américain) portant sur 5 ans de fonctionnement de RSF (2002 à novembre 2007) et le livre est là . Le 6 avril 2006, parce que j’avais, au détour d’une phrase, évoqué ses sources de financements US, RSF m’avait menacé dans le journal Métro : " Reporters sans frontières se réserve le droit de poursuivre Maxime Vivas en justice". Au nom de la liberté d’expression ? m’étonné-je. Quoi qu’il en soit, j’offre aujourd’hui (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Puisque le commerce ignore les frontières nationales, et que le fabricant insiste pour avoir le monde comme marché, le drapeau de son pays doit le suivre, et les portes des nations qui lui sont fermées doivent être enfoncées. Les concessions obtenues par les financiers doivent être protégées par les ministres de l’Etat, même si la souveraineté des nations réticentes est violée dans le processus. Les colonies doivent être obtenues ou plantées afin que pas un coin du monde n’en réchappe ou reste inutilisé.

Woodrow Wilson
Président des Etats-Unis de 1913 à 1921

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