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Guantanamo : Des hommes oubliés par la loi

James Meek, The Guardian - 3 décembre 2003

Cela fait presque deux ans que le camp de détention de guantanamo a ouvert. Son but est de détenir des gens pris dans la « guerre contre le terrorisme » et définis par l ¹administration Bush comme des « combattants ennemis » - bien que certains semblent n’avoir été que des spectateurs du conflit. Les images des détenus du Camp Delta, menottés et en salopettes orange ont provoqué un scandale international. La vraie horreur qu’ils affrontent n’est pas la souffrance physique, mais la menace d’un isolement à durée indéterminée, sans procès ni accès à une représentation légale.

James Meek a passé le mois écoulé à parler avec des anciens détenus et avec certains de ceux qui sont impliqués dans le système judiciaire kafkaïen du Pentagone. Il en a retiré une description sans précédent de la vie sur la base, que nous présentons dans cette édition spéciale.

Visite à des rescapés

Un jour d’été 2002, à Cuba, un enseignant d’anglais pakistanais de 31 ans, Abdul Razaq, remarqua une agitation inhabituelle parmi les silhouettes en salopette orange dans les cages grillagées qui l’entouraient. A deux ou trois cages de distance de la sienne, un codétenu pakistanais, Shah Mohamed, était en train de silencieusement tenter de se pendre avec un drap fixé au grillage. Il avait le tissu autour de la gorge et s’étranglait.
D’autres détenus dans les cellules voisines avaient remarqué la scène et, comme ils avaient l’habitude de le faire chaque fois qu’un détenu dans le camp de détention US de guantanamo bay tentait de se tuer, ils se mirent à crier à cor et à cri dans leurs nombreuses langues.

 Lire la suite : www.gwadaoka.org/guantanamo

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En finir avec l’eurolibéralisme - Bernard Cassen (dir.) - Mille et Une Nuits, 2008.
Bernard GENSANE
Il s’agit là d’un court ouvrage collectif, très dense, publié suite à un colloque organisé par Mémoire des luttes et la revue Utopie critique à l’université Paris 8 en juin 2008, sous la direction de Bernard Cassen, fondateur et ancien président d’ATTAC, à qui, on s’en souvient, le "non" au référendum de 2005 doit beaucoup. La thèse centrale de cet ouvrage est que l’« Europe » est, et a toujours été, une machine à libéraliser, au-dessus des peuples, contre les peuples. Dans "La fracture (…)
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