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Grèce : la presse aux ordres, cible de "secte révolutionnaire"

Grèce : une organisation armée contre la presse


Après l’attaque contre un commisariat du quartier de Korydallos à Athènes, puis le désamorçage d’explosifs devant une banque de la ville mercredi dernier, c’est le siège de la télévision « Alter » qui a été visé par une série de tirs contre la façade et les véhicules du journal (voir notre dernière brève du 19 février).

Suite à cet attentat, l’organisation « secte révolutionnaire » a revendiqué l’action jeudi en prévenant que désormais le temps était fini où les journalistes étaient hors de portée des tirs, a fait une autre déclaration qui a été déposée sur un CD en fin d’après-midi (vendredi 19) sur la route 4 à un endroit particulièrement symbolique cette fois. En effet, c’est là que le 23 septembre 1998 la jeune Amalias Gkinaki fut mortellement blessée suite à une bavure policière lors de l’assaut donné à un preneur d’otage. Rappelant et assumant sa responsabilité dans l’attentat contre le département de la police de Koridalou début février (revendiqué par un CD déposé sur la tombe d’Alexis Grigoropoulos), le groupe annonce que de nouveaux coups seront portés contre le journalisme « aux ordres » et que chaque journaliste devient une cible potentielle.

Vous pouvez lire la première partie de la proclamation du groupe armée qui concerne l’analyse du rôle des medias dans la société sur http://oclibertaire.free.fr/

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L’information est un sport de combat
Adam Bouiti / Collectif
Vous voulez lutter contre les injustices, pour la paix, pour la planète ? De quoi avez-vous besoin ? D’abord d’une information qui reflète la réalité. Or, sur ce chemin, les pièges sont nombreux : entre les copinages de l’industrie médiatique et certains fantasmes sur le Net, entre les agences chargées de vendre les guerres et la répression des lanceurs d’alerte, entre les influences politico-militaires sur le cinéma d’Hollywood et les intimidations croissantes à l’encontre des (…)
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Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse :
renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement.

H. Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT

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