Jean-Marc Governatori entame une grève de la faim pour protester contre les difficultés rencontrées par certains candidats pour recueillir les parrainages nécessaires à une candidature présidentielle et les difficultés d’accès aux médias
Jean-Marc Governatori, candidat à l’élection présidentielle sous les couleurs de l’Alliance écologiste indépendante, entame mardi après-midi une grève de la faim devant les portes du Conseil supérieur de l’audiovisuel. Il entend protester contre les difficultés à recueillir les 500 signatures et le manque d’accès aux médias.
« Je suis contraint de faire une grève de la faim jusqu’au vendredi 16 mars, date du dépôt des parrainages pour la présidentielle », explique t-il dans un communiqué dénonçant « la parodie de démocratie » que serait devenue l’élection présidentielle « verrouillée à deux niveaux ».
Première cible de sa colère, le système de parrainage public des candidats. « Les maires s’autocensurent de peur des conséquences (…). Tant que l’anonymat ne sera pas de mise, le pluralisme politique ne pourra pas être respecté », explique t-il, avant d’évoquer une entente entre le PS et l’UMP pour « se partager le pouvoir et conserver ce bipartisme hégémonique ».
Second verrou invoqué, un « blacklistage par les médias et les instituts de sondage », qui l’empêcherait de présenter ses idées au plus grand nombre. « Journalistes et sondeurs cooptent un certain nombre de candidats sur des critères qui leur sont propres », dénonce t-il.
Actuellement, le secrétaire général de l’Alliance écologiste indépendante, « courant de pensée originelle de l’écologie politique avant que les Verts ne l’aient dévoyée en France » revendique 315 parrainages, bien loin des 500 nécessaires pour une candidature. Il appelle donc les maires de France à le soutenir afin de « représenter ces millions de Français qui ne se reconnaissent pas dans cette classe politique conventionnelle qui sabote le bien-être durable de tous ».