Dans la grande distribution, l’exploitation capitaliste est de plus en plus dure. A travers le pays, de nombreuses mobilisation sont en cours. On connait celle contre le plan de licenciement frappant les enseignes Conforama (près de 2000 emplois supprimés dans 600 magasins), et également les mobilisations dans plusieurs hyper carrefour et auchan. A Paris, les militants communistes du PRCF appuient la mobilisation des travailleurs de Franprix, l’une des enseignes du groupe Casino.
Déjà engagés dans la lutte des travailleuses femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignollesi et auprès des travailleurs de Chronopostii, le PRCF apporte également tout son soutien aux travailleurs du Franprix Beaurepaire de la place de la République. Victimes des méthodes de « management » d’un responsable qui, pêle-mêle, n’assure pas l’approvisionnement régulier du magasin (suscitant ainsi le courroux de la clientèle, qui retombe... sur les salariés), ne paye pas les heures supplémentaires (mais envisage d’ouvrir toujours plus tardivement le magasin, certainement au nom de la « liberté de circulation » de la clientèle...), refuse de recruter davantage de salariés et de faire respecter les normes sanitaires, et pour parachever l’affaire licencie un travailleur après l’avoir traité de manière servile, les travailleurs du Franprix Beaurepaire se sont mis en grève le 11 octobre 2019 et ont organisé un premier rassemblement ce vendredi 25 octobre devant le magasin, à l’appel de la CGT Commerce et Services. Dans une ambiance bon enfant alimentée par le Chant des Partisans ou encore l’Internationale, le PRCF est venu témoigner de sa solidarité et de son engagement dans la lutte auprès des salariés, y compris en alimentant la caisse de grève.
Face à un « manager » pratiquant sa version du « dialogue social », le mouvement est parti pour durer, et il incombe aux camarades du PRCF de se mobiliser, comme pour les IBIS Batignolles et les Chronopost du Val-de-Marne, dans la lutte, aussi bien à travers la contribution aux caisses de grève que par la participation aux rassemblements et manifestations pour faire plier la direction. Les revendications des travailleurs sont connues et listées ci-après dans les premiers tracts : plus que jamais, la régression sociale du « Nouveau monde » cher à Macron, au MEDEF et à l’UE ne se négocie pas, elle se combat !