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Figures imposées

Figures imposées (suite de la première partie, intitulée : * Une fourberie planétaire, simulée par des "comédiens-nes" cumulards et interchangeables, confabulant les mêmes promesses électorales, mais sans jamais subir de conséquences ni de sanction, pour de telles escroqueries !
(seconde et dernière partie)

* Il parait que c’est ça la "démocratie" !, « cause toujours…, tu m’intéresses ! »

Préambule : de nombreux participants aux mouvements d’occupation, en particulier, « Occupy Wall Street », (après la "crise" systémique de 2008, dites des « Subprimes mortgage ») se déclarèrent, "influencé", par l’oeuvre d’Ellul… Et, lorsqu’ils-elles occupaient, soit ponctuellement, soit plus durablement, d’autres lieus, tel, le « parc Zuccotti », face à Wall Street… avec installation de "villages" de tentes, de nombreuses personnalités du showbiz ou de l’intelligentsia étasunienne (que je ne nommerai pas ici !), défilèrent à leur tour, pour donner leur avis sur la question (l’occupation et le mouvement d’« Occupy Wall Street »). Mais, « au pays de l’Oncle Sam », la tolérance à ses limites (la libre-entreprise, et la circulation des biens et des marchandises, ne pouvaient attendre plus longtemps !), l’occupation spontanée de lieus ouverts au public, - tel que : les places, les squares, les rues, les avenues, etc. - ces deux dernières ainsi que les ponts, furent promptement évacués, et les groupes d’activistes furent sévèrement réprimés, ordre avait été donné aux maires (qui se retranchèrent volontiers derrière la "loi"…), de faire procédé, illico presto, à leur évacuation…, (souvent très violente), par les forces de l’"ordre" ! (Il y eu, 700 arrestations d’"activistes", le même jour et sur le même lieu !…, sur et aux alentours du « pont de Brooklyn »…) - Après ce relatif échec, ils-elles décidèrent, de prolonger leurs actions, en la diversifiant (?) Les activistes (mais surtout, les théoriciens-nes du mouvement, se référèrent (à nouveau ?) à l’oeuvre d’Ellul… pour déplacer et requalifier les occupations…, comme par exemple, lorsqu’ils-elles entreprirent de compliquer (et de ralentir) les procédures d’expulsion de familles de locataires, en grande difficulté, et d’occuper des locaux (souvent libres, puisqu’inoccupés !), pour les reloger !…

J’aimerai, puisque tel est le sujet, - de la révolte à la Révolution - rendre sa dimension d’universalité à ce thème, en la replaçant dans un contexte naturel, "l’attitude révolutionnaire". Aussi, pour étayer mon analyse, j’ai choisi les textes de deux auteurs incontournables (surtout dans la période actuelle !), Jacques Ellul et Guy Debord, qui eux-mêmes, furent "influencés" (entre-autre), par Karl Marx (lui même, tout aussi incontournable !), surtout, quand on se targue, de savoir de quoi on parle exactement ! Ces trois auteurs, (que je vous invite à (re)découvrir), influencèrent les "activistes" de mouvements, tels, le susnommé plus haut, ainsi et que le mouvement de « mai68 », et bien d’autres encore !… Leurs écrits, ainsi que leurs analyses, de la « Révolution », on sans aucun doute, inspiré, voire, fortement influencé, les mouvements actuels (bien sûr, ceux qui ont lieu actuellement dans le monde…), mais aussi, les récentes émeutes !, comme celles qui se déroulent en ce moment, en Egypte, (que l’on doit attestées, puisque la presse s’entête à regarder ailleurs !…), car les révolutionnaires de la « place Tahrir », (et dernièrement, celles et ceux, de « Port Saïd »), furent "circonscrits", (il y a eu de nombreuses victimes), par les forces de l’ordre, (les forces de police, et les nombreux barbouzes), aidées par des éléments dits "incontrôlés" (des voyous aux ordres du gouvernement égyptien), qui les harcelèrent, - parfois violemment -, et les attaquèrent à coup de pierre et même par armes à feu ! - tout particulièrement les femmes, qui furent frappées et pour certaines violées ! - Les groupes révolutionnaires (les vrais, pas ceux présentés à longueur de reportages bidonnés, par nos médias, ainsi que par les chaînes de télé, qataries et saoudiennes…). Tout cela fut encore plus flagrant, lors des « manoeuvres électorales », qui couronnèrent « le printemps arabes », (belle appellation…, qui ne signifie pas grand chose, puisqu’au final, le peuple égyptien sera promptement exclu… des affaires de son propre pays ! ainsi que de la nouvelle constitution…, qui se fera à ses dépens ! Au final, la « révolution égyptienne » sera également évincée du « jeu politique », et le peuple, doublement privé de parole ! (ce fut également le cas, du peuple tunisien, du peuple libyen (durablement éclaté, suite « à la sale guerre de sarkozy » !), du peuple malien, etc.) Condamner à faire de la figuration, alors qu’ils-elles ont activement participé (et souvent provoqué) la révolution égyptienne ! Ou en Afrique du Sud (et dans ce cas, la répression fut d’une violence inouïe et particulièrement sanglante), et plus généralement, sur tout le continent africain…, où la moindre contestation est réprimée dans le sang ! (comme par exemple, suite à une élection truquée… - ce qui, malheureusement, arrive trop souvent ! -) ou bien encore, celles du passé…

Les Révolutions ne sont-elles pas universelles…, et donc, "éternelles" (comme Dieu ?!) ?! Ce qui signifie, qu’elles peuvent ressurgir à tout moment !…

Atypisme et "normalité"

Guerres atypiques contre l’Irak, contre l’Afghanistan, contre la Lybie, contre La Côte d’Ivoire, contre le Mali, et plus généralement contre le "terrorisme" (en réalité contre un islamisme "invisible" !…, puisque les images du « théâtre d’opérations » sont confisquées, puis substituées à d’autres, via les agences et les officines propagandistes) ; solutions atypiques de la société démocratique islandaise, (c.-à -d., issue réellement du « peuple souverain »), élection atypique en Italie (après la "victoire" d’un ovni-politique, l’humoriste Beppe Grillo et le « Mouvement cinq étoiles »), victoire atypique d’une votation en Suisse, (après avoir réuni un quota suffisant pour la provoquer !, la votation pour « stopper l’avidité des magouilleurs » fut adopter ?!), etc., en opposition à la "normale", (c.-à -d., à l’uniformité, à la soumission aux dominants et à la pensée unique, au refus de la démocratie dite "représentative" - c.-à -d., privatisée puis confisquée par une élite autoproclamée -, au refus d’une Europe rigide et à ses normes « éco-po », (c.-à -d., néolibérale - soit disant indépassable !) ° Comme c’est actuellement le cas pour la France, où lors d’une élection dites "locale", (dans l’Oise), les électeurs-trices, ont largement boudés les urnes… à peine plus de 30% de votants !, que se sont partagés les deux candidats droitistes, - malgré les nombreuses casseroles du candidat umpiste !

° Mais pas que…, puisque ça dépasse très largement « les frontières de l’hexagone », et même les frontières idéologiques de la sphère occidentale…, puisque la Chine et la Russie (l’ex-URSS) sont de la partie !

révoltes et Révolution

« …La révolte s’apparente alors à un refus de l’histoire, c’est-à -dire au rejet d’un demain qui sera comme aujourd’hui... ». Sauf que nous-vous savons tous, que ce n’est pas tout à fait exact !…, car si « demain sera comme aujourd’hui », « demain sera comme hier », et après avoir "digéré", le « grand bon en arrière » que nous concoctent les élites d’aujourd’hui, qui, selon toutes vraisemblances, nous dépouillera de presque tout…, le « grand bon en arrière », au nom de la "modernité", du changement (dans la continuité), et d’un train de contre-réformes. Voilà notre lot, à (presque) tous !…

* Jacques Ellul donc, puisqu’il s’agit de lui, c’est un peu trompé sur les bords…, et même carrément au centre ! Quand il n’hésite pas à citer (à plusieurs reprises) Guy Debord, le désignant comme « un homme aussi lucide »…, faux-compliment, qui laisserait entendre une hypothétique reconnaissance mutuelle ! (ils se sont effectivement "rencontré"…, une (seule) fois, mais Debord décrit cette rencontre, comme quelque chose d’assez banal, sans plus !), sauf qu’il ne « subsiste pas qu’un léger malentendu » entre-eux…, ni qu’une simple peccadille, mais un désaccord majeur… LA religion !, que Debord s’évertua à dézinguer… tout au long de sa vie ! (Les textes de Guy Debord l’attestent complètement… il refusa même, de nommer une rue du Ve arrondissement de Paris - où se situait le siège de l’I.S. (?) - et le "canonnement", qu’octroyait l’église catholique à ses saints-es, en l’écrivant comme suit : « 32 rue, de la Montagne Geneviève, Paris 5e »… ; il ne peut donc y avoir, d’équivoque là -dessus !, - il vous suffit, d’ailleurs, de lire ou de relire ses textes, pour vous en convaincre ! D’autre-part, Ellul, n’hésite pas une seconde, à qualifier « son analyse du prolétariat », de dogmatique !, ce qui pour « un homme aussi lucide », peut paraître assez paradoxale ?! Lui, qui à longueur de temps, précisa, on ne peut plus clairement !, son refus de la normalité et du compromis, - sous toutes les formes -, et bien entendu, du dogmatisme ! Comment peut-on croire qu’un livre, aussi anticonformiste, que « La société du spectacle », peut receler une once de "dogmatisme" !? Les thèses développées dans cet ouvrage, "parlent" pour lui !… Quel que soit l’analyse, contemporaine, ou bien, celle faisant référence au passé, (bien que « détournée », comme par exemple : « L’art de la guerre » de Sun Tzu, ou bien le divin marquis, Sade, ou encore « La Commune », etc.), et , quel que soit le sujet, comme ce fut la cas pour l’art - le concept lui-même, (l’"art") fut promptement passé à la moulinette…, furent promptement détournés (j’allais écrire, avec jubilation…), et transformés en concepts destructeurs pour « la société du spectacle », - ce fut d’abord, les membres du groupe Co.Br.A qui s’y collèrent, puis celles et ceux de l’I.S. ! Debord, n’a pas pu, (et d’aucune manière !) faire sienne, ne serait qu’une seule, thèse dogmatique - sinon, pensez-bien !… il y a belle lurette, qu’il aurait fini comme beaucoup…, laminé, puis jeté aux « oubliettes de l’Histoire » !… Ce qui, jusqu’à preuve du contraire, ne fut jamais son cas ! J’ai d’ailleurs écris, (il y a quelques temps déjà ), sur le mouvement CoBrA, l’I.L. et la bande à Debord, pour savoir, qu’au sujet de LA religion et du dogmatisme, lui et Ellul, étaient, à des années et lumières, l’un de l’autre ! Celles et ceux, qui connaissent un tant soit peu les textes de Guy Debord, ou bien les textes de l’organisation dont il fut l’un des créateurs, l’I.S., (en supposant, qu’ils aient été correctement compris…, ce qui, apparemment, ne fut pas le cas d’Ellul ?), et si on les comparent, il serait pour le moins cocasse, d’y trouver une quelconque corrélation ! (Je vous rappelle, que la moitié des ouvrages écrivit par Ellul (une quarantaine), ont pour thème principal, la théologie !, et que l’autre moitié, même si certains thèmes furent "traité" de manière tout à fait singulière..., - l’histoire (politique) et la sociologie, par exemple. Il n’en demeure pas moins, qu’ils ne sont en rien comparables à ceux de Guy Debord, (même si ceux-ci, sont nettement moins nombreux que ceux écrits par Ellul…, la quantité n’est pas forcément, une garantie de qualité !) D’ailleurs, ce qui saute immédiatement aux yeux des lecteurs-trices, c’est une totale dissemblance entre les deux auteurs, surtout, en ce qui concerne les textes de Guy Debord), dont la radicalité du propos ne fut jamais égalé (donc, aucun doute, ni aucune équivoque, là encore...), et quant au "style" Debord, est bien sûr accompli !… (Je sais, pour les avoir lu, que certains-es "spécialistes" (une engeance parfaitement nuisible !), usèrent de cette pseudo mention, et tartinèrent sur « son style inimitable »… certainement parce qu’ils-elles n’avaient rien compris au film !, et, comme l’écrivait, un célèbre pamphlétaire du XXe siècle, « Le style, c’est de l’écriture morte… le « style bandelettes » ! ») Le contenu, quant à lui, est explosif (c’est de la "dynamique" !), complètement corrosifs, et totalement irrécupérables ! En un mot, révolutionnaire !

De plus, c’est un peu comme si on comparait (toutes proportions gardées, évidemment), les thèses de Ricardo et d’Adam Smith à celles de Karl Marx… au prétexte que Marx aurait repris la théorie classique (ou néoclassique) des deux premiers (Ricardo et Smith) pour étayer son concept de la « baisse tendancielle du taux de profit », alors que fondamentalement tout les sépare (et pas uniquement le vocable…, mais aussi, la méthode et l’analyse même… Tout, absolument tout !)

D’autre-part, et pour en finir avec ce chapitre, dans les textes que j’ai écrit antérieurement, comme celui-ci : « Quand j’entends le mot culture je sors mon transistor ! », ou bien, « L’art populaire et les "Co.Br.A." », je soulignais que ce qui différenciait les mouvements « avant-gardistes », (tel que : « La Commune de Paris », le Bauhaus (première période (de 1919 à 1923), et sous la direction de Hannes Meyer et « son "impulsion" marxiste », de 1927 à 1932. Après le coup de force des nazis, et son déménagement à Berlin, le Bauhaus était bel et bien mort !), et toutes les liaisons (et prolongements) entre le Bauhaus et les organisations révolutionnaires, (certains insurgés spartakistes), dont le groupe Novembre, le mouvement daDa (et les échanges de concepts - ou les expos - entre artistes de différents groupes, tel le « cubo-futurisme » et le « constructivisme » russe, et le « futurisme » italien), le groupe de Stijl, le mouvement Co.Br.A., l’I.L., l’Internationale des Artistes Expérimentaux, le Centre Surréaliste Révolutionnaire belge, le Bauhaus pour un mouvement Imaginiste, MIBI , l’I.S., le mouvement de mai-68 (sans, les cinq ou six grandes gueules opportunistes, d’immondes marionnettes qui postillonnaient dans tous les micros tendus par les « chiens de garde », en mal de "leaders charismatiques", (et l’un d’eux pose encore outrageusement, en ex-marionnette soixante-huitarde !…, petit chef du gadget électoraliste… « E.E. »), que je ne nommerai pas ici, (ça lui ferait bien trop plaisir !)… et par respect, envers les vrais-es révolutionnaires et enragés du mouvement de « mai68 »), le mouvement PROVO, le mouvement Beatnik, ou encore le mouvement PUNK, etc. -), des « dinosaures politico-professionnels et leurs laudateurs » (la liste serait beaucoup trop longue à énumérer, mais ils se reconnaîtrons, je suis certain !), c’est que d’un côté, les « avant-gardistes » disparaissent (très) rapidement (comme les étoiles filantes !…), c’est d’ailleurs, ce qui fait leur force !, alors que les autres, « les dinosaures politico-professionnels et leurs laudateurs », durent, durent, jusqu’à la lie !… Les uns, « les avant-gardistes », apportent un vent nouveau (de l’air frais, très frais), alors que les autres, « les dinosaures politico-professionnels et leurs laudateurs », sont bouffis d’importance, hautains, dédaigneux, périmés et n’ont d’ailleurs plus rien à dire (ils bégaient salement !). Les uns, les « avant-gardistes », planent si haut, et l’air si pur, que « les dinosaures politico-professionnels et leurs laudateurs », si éclateraient les poumons !
* Jacques Ellul écrivit trois ouvrage sur le sujet - la Révolution -, qui représente, semble-t-il (?), une trilogie d’histoire politique consacrée au thème de la Révolution (qu’il a écrit, de 1969 à 1982). D’autre part, ses ouvrages ont quelque peu vieilli, il n’est que de lire ces quelques exemples : « …la conscience révolutionnaire du prolétariat des pays industrialisés faiblit constamment, car le Wefare State (l’Etat-providence) est parfaitement capable de désamorcer le fameux conflit des classes, et il se produit un blocage des volontés révolutionnaire par le bien-être… », « …Les travailleurs « aisés » sont en France trois fois plus nombreux que les misérables… », « …Nous sommes vraiment dans le domaine des certitudes irrationnelles (quoique prétendument scientifiques puisque tirée de Marx )… ». (!?) Je ne sais pas si les notes (bas de page) des ouvrages précités, ont été rédigées par l’auteur lui-même (?), mais certains passages me paraissent pour le moins approximatifs (est-ce de la récupération ?) lisez plutôt : « La pensée de jacques Ellul n’est pas sans affinité avec celle de Debord » ???, et de citer « La Société du spectacle », (que je connais parfaitement bien - ainsi que ses films -, pour les avoir vu et lu de nombreuse fois…) ainsi que la date de publication, 1967, parallèlement à l’ouvrage d’Ellul, « L’Illusion politique », paru lui, en 1965 !… Cette précision de ma part, - la non-affinité entre les thèses (et les analyses) de Guy Debord et celles de Jacques Ellul), ainsi que la date de parution, - cette dernière précision est apportée par l’auteur des notes en « bas de page » -, sans doute pour souligner une sorte de "prééminence" de l’ouvrage de Jacques Ellul (plus ancien) par rapport à celui de Guy Debord ?, ou peut-être y-a-t-il, une toute autre raison ? La lecture de l’un et de l’autre auteur, ne peut qu’être enrichissante…, aussi, cela me permettra d’émettre cette réflexion concernant les ouvrages d’Ellul, (« L’Illusion politique », et la trilogie sur la révolution), certains passages (me) paraissent (très) datés !... (Ceci, peut altérer le contenu des ouvrages précités !) Alors que, et curieusement (?), rien n’est à jeter dans l’avant-propos écrit par Daniel Compagnon, (lui aussi professeur de science politique à Sciences po Bordeaux !). Est-ce parce qu’il l’a récemment rédigé ? J’ajouterai, que le contenu de cette quinzaine de pages, (l’avant-propos), me parait absolument « avant-coureur », à la fois parce qu’il dépeint parfaitement la réalité du monde politique actuel, mais aussi, (ce qui sans doute, mais parait-être, la principale raison…), parce qu’il est en complet décalage par rapport à l’ouvrage lui-même !...

Action !, rotation et profit…

Voici donc, les quelques extraits que j’ai choisi pour étayer les affirmations, dont je vous faisais part plus haut : « Croissance des domaines où l’action de l’Etat s’applique. Croissance des moyens d’action de l’Etat. Croissance du personnel et des fonctions. Croissance des responsabilités. Tout cela s’accompagnant de la centralisation inévitable, et de l’organisation globale de la société à la disposition de l’Etat. L’Etat-Nation est la réalité la plus importante actuelle. Elle est beaucoup plus fondamentale dans notre monde que le fait économique… », « …L’économie n’est pas inerte entre les mains d’un souverain arbitraire et capricieux. Mais le souverain averti des techniques économiques définit l’économie bien plus que celle-ci ne modèle l’Etat. L’Etat n’est pas une super structure. L’analyse marxiste a pu valoir au XIXe siècle où l’essor incontrôlé, rapide, glorieux de la puissance économique poussait dans l’ombre et la sujétion un Etat faible, libéral, incertain de ses formes. Mais aujourd’hui, le phénomène social majeur est bien celui de cet Etat toujours plus étendu, toujours plus assuré, vers qui en définitive se tournent les regards. » Ce serait sans commentaires, si depuis une trentaine d’années on n’assistait pas au phénomène exactement inverse…, simultanément sur la scène nationale et internationale ! Suite (et à cause) de la mondialisation-globalisation, à marche forcée. L’Etat-providence, (du moins ce qu’il en reste pour le moment !), est déstructuré, et ce traitement de choc, aboutira (très certainement) à son démantèlement quasi complet… Ce travail, de sape systématique de l’appareil d’Etat, (notamment les ministères de la santé, de la culture, de la justice, etc.), fut planifié, par les doctrinaires néolibéraux, c.-à -d., les deux partis institutionnels (ou, la formule dont Daniel Compagnon use dans sa préface : « la banalisation de l’alternance partisane »), - les sociaux-démocrates (le PS et ses alliés, dont EE-LV) et les droitistes (l’UMP et ses alliés, y compris le FN !) -, alliés objectifs (et souvent circonstanciels) unis par (et pour) le même objectif final !…, détruire toutes formes de liens, associatifs - en abaissant ou supprimant les subventions de certaines associations…, syndicaux - en favorisant délibérément les centrales syndicales « non-représentatives », familiaux, (avertissement : - il ne peut en aucun cas s’agir, en ce qui me concerne, d’attaquer la composition (proprement dites) de la cellule familiale - qui au demeurant, devrait rester une affaire strictement privée…, et ceci n’entre évidemment pas, de mon domaine de compétences !) à cause de décisions politiciennes à priori, donc irréfléchies, - le plus souvent discriminatoires, (d’abord envers les plus démunis), et à postériori, et toujours aussi inconséquentes - comme l’abandon pur et simple de certains-nes zones ou territoires français, qui, comme par hasard, se trouvent situés-es dans des zones dites "à problème" et/où sur le territoire de « banlieues-ghettos », - peuplées majoritairement, par de nombreuses familles en situation difficile et souvent, très précaire, qui ont des revenus modestes, voire très modestes !… -, non-décisions, qui laissent sciemment pourrir la situation socio-économique, (c.-à -d., réduire, comme « peau de chagrin », l’espoir d’en sortir un jour…) ; d’ailleurs le mot "pauvres" - terme éminemment discriminatoire en soi…, ne fut pas usité par hasard ! Car selon certains-es politiciens-es, les gens défavorisés (les "pauvres"), ne votent généralement pas…car, ils-elles ne croient plus en grand-chose !, et sont donc, purement et simplement discriminés…) abandon, qui provoque par contrecoup, l’inéluctable rupture (des liens) entre les membres desdites familles ; la cause principale, de cette rupture des liens familiaux, c’est la vétusté des "logements" (taudis pour certains)… beaucoup trop petits et très souvent insalubres !), régionaux, (tout le monde sait, ce que c’est l’exode rurale !?, Les gros propriétaires terriens - des « fermes géantes », avec 3000, 4000, ou 5000 têtes de bétail, des centaines, voire, pour certains exploitants, des milliers d’hectares ! - ruinant au passage, les petits paysans, et les exploitations de taille moyenne) et nationaux, (en laissant délibérément se "désertifier" (ou en provocant la "désertification" de) certaines régions…) Lors de la dernière campagne présidentielle, aux Etats-Unis, les arguments des démocrates et des républicains, avaient pour thème principal, (cela tournait quasiment à l’obsession !), « Quel rôle l’Etat-Nation doit-il (ou peut-il encore) jouer ? », ou, « Qui financera ou non les taches régaliennes de l’Etat-providence ? » (Taches régaliennes, telles : la santé, l’éducation, la justice, etc., étaient généralement dévolues à l’Etat-providence !) ; rappelez-vous du tapage médiatique, fait autour de la poignée de théoriciens du « Tea Party », (ce tintamarre fut promptement relayé par les caciques du personnel politique républicain, les nombreuses agences de publicité et les médias conservateurs, mais pas que…), prônant des réductions drastiques des dépenses de l’Etat fédéral (ainsi que, dans chaque Etat…), et insistaient lourdement, afin que le gouvernement (l’Etat fédéral) se retire de la sphère économique privée (alors que l’Etat fédéral, était massivement intervenu, pour sauver les banques et les sociétés d’assurance privées, - qui plus est, avec les deniers publiques ! -, pour soi-disant éviter l’effondrement du système financier (la soi-disant "contamination" interbancaire, - des banques et des assurances -, (le fameux « effet domino »), le tarissement du crédit, et le blocage du « libre échange » !), afin, (disaient-elles-ils) de favoriser la « libre entreprise » ! Aujourd’hui encore, en France, le Medef et ses lobbys, bille en tête, appuient sur le champignon, pour favoriser le passage d’un train de contre-réformes, et imposer (suggérer) leurs ordres ! Ils-elle (Parisot), usent et abusent, du chantage à l’emploi !... Depuis quelques mois, les conservateurs (grosso-modo, les néolibéraux) ont (re)pris du « poil de la bête », et exigent la suppression pure et simple de certaines réglementations, (toujours trop contraignantes, pour ces messieurs-dames), l’allégement des "lourdeurs" administratives (ils étoufferaient sous la paperasse !)… Ce qu’on pourrait résumer à  : Moins de contraintes, moins d’Etat-Nation, un « laisser-faire » (quasi) total, et pourquoi pas, le « servage, comme au moyen-âge … », en prime !?

Ou bien, cette autre affirmation : « C’est aujourd’hui l’Etat qui dirige l’économie ! » Tout le monde ou presque, sait qu’il n’en est rien…, l’économie financière contrôle les agences de notations (« Les trois sorcières »), donc indirectement l’Etat-Nation par le biais de ses « emprunts d’Etat » ou « obligations publiques émises par le Trésor », les taux d’intérêt… et donc le « service de la dette » ou « charge de la dette », etc., qu’elle impose via les organismes de contrôle (voir la liste plus bas), ses propres directives (traduire, « ses propres contraintes »)…, et donc, dirige le monde à sa guise !, (mais jamais frontalement, leurs ordres parviennent (toujours indirectement) via le personnel politique, pour laisser croire à une apparente démocratie !…) Chaque jour, des dizaine de milliers de milliards transitent à la vitesse des computers, et alimentent les circuits financiers, puis le marché boursier, (les Bourses, sont, comme chacun sait, des sociétés privées comme n’importe quelle entreprise privée, avec les mêmes contraintes comptables et juridiques !, sauf que…), les spéculateurs font du fric avec du fric (l’usure), et les Etats-Nations n’ont pas (normalement) à intervenir dans le « secteur privé » (sauf qu’ils interviennent massivement en cas de "crise" systémique !), et ne peuvent que constater les dégâts (après chaque "crise", en réalité des convulsions inhérentes au système capitaliste finissant) et exposer ainsi, publiquement, leur impuissance face à la « surpuissance financière » (alors que la tâche qui lui incomberait normalement, - du moins en démocratie réelle - serait de légiférer, afin de contrôler (pour empêcher) les dérapages du « laisser faire » néolibéral, (les Etats-Nation ne font pratiquement rien…, et ce n’est pas, les quelques décisions prisent à la marge, qui changerons quoi que ce soit !). Le « laisser-faire » néolibéral, a encore de beaux (et longs) jours devant lui ! Pour compléter ce chapitre, dans l’ouvrage, « L’Illusion politique », et la préface de Daniel Compagnon, celui-ci exonère d’avance l’auteur, Ellul, du possible vieillissement dudit ouvrage, et mentionne ceci : « Cela rendrait-il la pensée d’Ellul caduque ou obsolète ? Rien n’est moins vrai car si tout en apparence est bouleversé, rien au fond n’a réellement changé… », ainsi que : « Mais dire d’un texte qu’il a vieilli, ce n’est pas lui faire injure…, etc. », ou bien encore : « Or, les thèses centrales de l’ouvrage de 1965 nous semblent, à l’orée du XXIe siècle, à la fois profondément actuelles et tout à fait essentielles. », je n’injurierai certainement pas un-e auteur-e, parce qu’une partie de son ouvrage aurait vieilli… (ils-elles, sont tellement nombreux-ses dans ce cas !), et même si les thèses centrales restaient profondément actuelles, voire essentielles (ce qui à mon sens n’est pas vraiment le cas), ce constat incertain, n’affaiblit en rien ma critique ; d’autre part, Compagnon est professeur de science politique à « Science po », et de ce fait, ne bénéficiera pas d’un apriori favorable de ma part, puisque Science po, formate le raisonnement de manière standard (et foutrement conventionnel !), afin de répondre positivement, « aux grilles de lecture », des pouvoirs, étatique et privé, - c.à .d., l’Etat-Nation et le « secteur privé », (voir les nuées de laudateurs, disséminées un peu partout, et en particulier, aux commandes, des nombreux rouages, et des organes décisionnaires ou médiatiques), - bien que, comme je l’ai écrit plus haut, je suis d’accord avec quelques aspects de leur analyse… -, aussi, lorsqu’il déclare : « Les idéologues néo-libéraux, qui se font les apôtres zélés de cette mondialisation du commerce et de la finance, nous présentent comme un choix de valeurs ce qui n’est que la soumission à des forces qui nous dépassent. » le choix de l’expression, « un choix de valeurs », me paraît inappropriée, car il s’agit bel et bien, de « choix idéologiques » !… Et là , où ça ne passe plus du tout, et où « le bat blesse », c’est quand il écrit (il s’agit là , d’un court extrait, mais celui-ci n’exclut pas d’y inclure une grande partie de leurs analyses !) : « Qui contrôle effectivement les marchés financiers ? Personne, et certainement pas les affreux spéculateurs stigmatisés par les néo-marxistes de tout poil. En effet, placer ce débat sur le plan idéologique, comme le font nombre d’altermondialistes, c’est une fois de plus renoncer à analyser le réel et, implicitement, à avoir prise sur lui. » "Poser" le problème de cette manière, c’est, (d’une certaine manière), manipuler l’opinion !… Car un "marxiste", (bien que Marx, réfutait lui-même cette appellation…), n’aborderait pas le problème sous cet angle, et y intégrerait d’abord, ses propres connaissances, compte tenu du fait, qu’il en a assez, pour déceler les tenants et les aboutissants, en ce qui concerne, ° « l’accumulation démentielle de capital-financier, (les richesses), au moyen de l’usure, par un groupe (très restreint) d’individus », comme cela est d’ailleurs, fort bien explicité dans l’un des chapitres du « Capital », chapitre qui s’intitule : « Action de la rotation sur le taux de profit. », (dont l’usure) -, ainsi que, le déchiffrage et l’analyse dialectique, des paradigmes « néoclassiques », tel que : « la main invisible » et « le laisser faire » des marchés financiers, afin que ceux-ci, se "régularisent" d’eux-mêmes !? Nous savons exactement où cela nous-vous a mené, de « laisser faire » un groupe d’individus sans scrupule !… Paradigmes, politico-économiques, donc éminemment idéologiques !… Poser la question « Qui contrôle », (« Qui contrôle effectivement les marchés financiers ? »), n’a pas réellement de sens, puisque l’essentiel est de savoir : A « Qui profite les circuits financiers ? » (En passant, du marché aux Bourses…, des Bourses aux comptes en banque privés, pour finir dans les poches de ces messieurs-dames, les spéculateurs !) Savoir qui contrôle, tels ou tels types d’organisation, comme le « Triumvirat » (ou « Troïka », selon la nouvelle terminologie pro-néolibéral) : le Fond Monétaire International (FMI), la Banque Centrale Européenne (BCE) et la Commission Européenne (CE) - qui défont ouvertement les gouvernements de certains pays membre de l’"Union européenne", et interviennent directement dans les résultats de référendums qui ne leur conviennent pas ! -, ou encore, imposent leurs propres réglementations, c.-à -d., leurs propres contraintes !, nous savons parfaitement, qui dirigent ces organismes, ainsi de qui dirige l’OMC ! Et savoir cela, ne change strictement rien à l’affaire ! Par contre, nous ne savons toujours pas, ce qu’il y a réellement, derrière la kyrielle de groupes financiers, qui se perdent volontiers dans l’enchevêtrements de sociétés écrans (les holdings) ou dans le labyrinthe des paradis fiscaux (souvent de simples boites à lettre), ou bien encore, les circuits bancaires (ou le secret est bien gardé !) et pour finir, ce qu’il y a derrière certaines structures, nationales et internationales, (les sociétés bidons, les groupes de pression et les lobbys servant de paravents, plus ou moins connus, surtout lorsque ceux-ci, se perdent dans les méandres, de circuits totalement occultes). Savoir ce qui se trame réellement derrière tout ça, présente un intérêt certain ! Mais, il n’en demeure pas moins, qu’il est presque impossible (il faut aussi savoir compter sur le facteur chance ?!) de remonter aux sources, et de savoir, à qui exactement, profite toutes ces combines (à la limite de la légalité, et pourtant, totalement tolérées !…) Aussi, ne vaut-il pas mieux connaître à fond les mécanismes de toutes ces combines, pour pouvoir agir efficacement ?… En ce qui concerne les connaissances, proprement dites… S’en remettre aux thèses de Marx, bien entendu, mais aussi, et surtout consultés (la masse) d’archives et de textes d’auteurs contemporains, (bien trop nombreux pour les énumérer ici… Par ailleurs, chacun est libre de rechercher et lire, ce que bon lui semble…, mais la lecture d’un bon livre ou d’une bonne documentation, en amènera toujours un-e autre, et ainsi de suite…).

Il faut ajouter à cela, que Guy Debord s’appuyait sur les thèses de Hegel et de Marx jeune, et qu’il avait bien d’autres activités révolutionnaires…, dont le cinéma ; (mais il est parfaitement établi, que toutes ses activités militantes…, (en l’affirmant explicitement, et parfois durement !…) ne lui a rapporté personnellement du pognon, (c.-à -d., qu’il ne s’est pas enrichi personnellement !) et n’a jamais revendiqué, aucun poste, dans l’un des circuits, artistiques, universitaires, littéraires, journalistiques ou cinématographiques, AUCUN !, contrairement à Ellul, qui enseigna de nombreuses années… (à partit de 1944 à l’université de Bordeaux, puis à Sciences po Bordeaux (IEP), ou encore (de 1944 à 1980), il fut professeur à la faculté de droit de Bordeaux… et fit même, une (brève) incursion politique, où il fit parti de l’équipe municipale Bordelaise - six mois, entre 1944 et 1945 - ; Donc, là encore, rien de comparable entre les deux hommes… même si l’un et l’autre, revendiquent une certaine influence (l’analyse dialectique) de Marx, (qui fut elle-même, largement inspirée des thèses d’Hegel)… * Et, ce qui semble les distinguer encore plus nettement, c’est que Guy Debord a toujours refusé de créer son propre courant de pensée, et sa propre école de pensée… Il n’était ni un gourou, ni un philosophe !, et selon son propre raisonnement, chaque individu est parfaitement libre, d’user et d’abuser de sa propre liberté !, mais condition, que la liberté des uns, ne vienne pas empiéter sur sa propre liberté…
Rupture totale, et définitive avec le vieux monde, et donc, avec « la société du spectacle »… pas d’attaches, pas de hiérarchie, chacun doit pouvoir (et est en mesure, de) s’assumer selon ses propres critères ! Inventons nos propres vies, créons de nouvelles situations (toujours inédites !). Il n’y eut jamais de rapports de "notoriété" ou de hiérarchie, entre Debord et ceux qui l’accompagnèrent (provisoirement), ni d’association ou de fondation (post)deborienne (ou (post)situationniste), ni de "concepts deboriens", chacun est libre de comprendre, ce qu’il a voulu dire… Les intellos (exégètes ou pas, il s’en foutait éperdument), et ne s’en souciait pas plus que ça ! Son oeuvre, (contrairement à beaucoup d’autres, dont Ellul) n’a pas pris une ride, et on continue de voir, combien il ne s’était pas tromper ! La véracité de ses thèses, (liée à une finitude parfaite), se dévoile de jour en jour, d’année en année… Le constat est sans appel ! Alors, qu’ils sont des dizaines, voire des centaines d’auteurs-es à s’être cramés les ailes au feu de l’actualité (les faits réels et l’actualité, seront sans appels, et sans pitié pour ces beaux parleurs !…), et leurs oeuvres travaillent à leur discrédit… Les palabreurs professionnels seront définitivement dézinguer ! (et c’est tant mieux comme ça !) les auteurs, qui, comme Guy Debord, peuvent se prévaloir d’une telle performance, sont excessivement rares ! (Chapeau l’artiste !)

* Ceci est clairement formulé dans une lettre, qu’il adressa à Asger Jorn, en 1962, (c’est quelqu’un pour qui j’ai un profond respect, et qui, déclara, un jour qu’on lui demandait les raisons de son adhésion au parti communiste danois (et donc, son appartenance à l’idéal communiste !…) : « je n’ai pas (le) besoin de parler de communisme, puisque je suis tombé dedans quand j’étais petit ! ». Voici l’extrait qui clarifie la question de l’"ordre deborien" : « Je n’ai jamais voulu, jusqu’ici, jouer personnellement le jeu de l’organisation unitaire et hiérarchisée (et si j’avais voulu, il me semble que j’aurais été assez intelligent pour m’y prendre plus efficacement)… », « On peu relever superficiellement beaucoup de traits d’« autorité » de ma part (en oubliant que j’ai tout de même été tout le temps dur avec le monde extérieur, et quelque fois seulement à l’intérieur du mouvement). Mais je crois que j’avais, dans presque toutes les périodes, les moyens d’user d’une autorité beaucoup plus grande (et, certainement, d’en tire quelques avantages). La pratique de l’exclusion me parait absolument contraire à l’utilisation des gens : c’est bien plutôt les obliger à être libres seuls - en le restant moi-même-si on peut s’employer dans une liberté commune. Et j’ai refusé d’emblée un nombre de « fidèles disciples » sans leur laisser la possibilité d’entrer dans l’I.S., ni par conséquent d’être exclus. Je l’ai déjà dit - écrit : je ne veux travailler qu’à un « ordre mouvant », jamais construire de doctrine ou une institution. Ou, pour reprendre les termes de Keller cités dans I.S. 7 (p.30), il s’agit de « créer de véritables déséquilibres, point de départ de tous les jeux ». (Sauf, qu’il y eut pas mal d’exclus-es, avant la « dissolution finale » !...) En ce qui me concerne, ainsi que mes frères et soeurs anarchistes, et les membres de notre bande…, nous avons occupé (en partie) la Sorbonne…, nous avons participé (activement) aux actions qui oeuvraient à la destruction de « la société du spectacle », (comme l’occupation du « théâtre de l’Odéon » ou la « société des gens de lettre », etc.), ceci grâce à nos amis-es « situs », et nous les en remercions très fraternellement !… Pour le reste, nous ne comptions que sur nous-mêmes (la suite des évènements, prouva, que nous avions mille fois raison !) Nous allions volontiers à la baston, que ce soit dans les rues, sur les avenues, ou bien sur les quais et les ponts de la Seine. Nous avons sillonnés de nombreux quartiers de Paris (et alentour…, et parfois même, quelques villes de province !…), nous étions sur toutes les barricades…, défiant et crachant notre haine de l’autorité de l’Etat-marchand et de ses officines, ou encore lors de mémorables « actions coup de poing ! », la rage au ventre…, nous nous en remettions entièrement (et deux fois plutôt qu’une !) à l’idéal anarchiste (dans la lignée, (toutes proportions gardées…), des luttes de nos frères et soeurs de la CNT-FAI, et avant eux, toutes celles et tous ceux, qui à Kronstadt, subirent la sauvagerie de la trahison, et furent, parce qu’ils-elles croyaient en un idéal révolutionnaire (l’Anarchie), furent sauvagement massacrés-es !… - Ainsi que leurs familles, femmes et enfants !

° L’accumulation, liée à la cupidité illimitée, par et pour une minorité (très restreinte) d’individus… moins de 0,01% de l’humanité… c’est parfaitement intenable ! Alors, qu’il suffirait de quantifier, la somme (ou richesse) maximale, qu’un (seul) individu pourrait accumuler durant sa vie, (à chacun selon ses besoins…), et ce qu’il pourrait dépenser en besoins réels ; d’ailleurs, il-elle ne l’emporterait pas dans la tombe !…, et ses « ayants droit », auraient toute une vie, pour accumuler selon leurs réels besoins …, (si tel était leur dessein, bien entendu !) Le reste (le trop perçu) serait promptement redistribuer entre tous, pour alimenter les besoins réels de chacun-ne… Ce qui rendrait (enfin !) équitable « l’accumulation individuelle ». La Révolution, n’a-t-elle pas pour principe, de tout bouleverser, et de redistribuer (enfin) équitablement les cartes ?

En comparaison, même Debray, (l’ancien "révolutionnaire" ?), celui qui écrivait et déclarait (parfois) des choses vertueuses, et bien souvent, non dépourvues de clairvoyance…, dérape publiquement ! (j’ai lu, bon nombre de ses ouvrages…, pour savoir de quoi il en retourne !) Hormis, ce qui a été écrit dans la première partie de ce texte, il a prétendu obtenir (fissa) la nationalité anglaise, pour (disait-il) raison de démocratie !, La France, n’était plus ce qu’elle avait été, et (elle) le décevait énormément ! ° Alors que l’Angleterre, beaucoup plus attrayante, n’était-elle pas la « plus vieille "démocratie" européenne » ? Il est vrai, que l’on peut aller gueuler tout son soûl, et tout ce qui vous passe par la tête, (pas vraiment tout…, d’ailleurs) - muni d’un escabeau et d’un porte-voix - à Hyde Park. Essayez de faire la même chose en France, ou pire… sur le parcours ultra-sécurisé de l’ex, * sarkozy - qui faisait nettoyer préventivement au "©Karcher" des zones de plus en plus larges (sur un rayon de plusieurs kilomètres), le parcours qu’il devait emprunter pour rencontrer « le "peuple", (trié sur le volet), des encartés umpistes ! » ; un grand nettoyage par le vide en somme, pour museler la moindre contestation ! (c’est aussi ça, sa conception de la (chose) "démocratique" !) -, ou dernièrement, lors de la sortie en Province (à Dijon) du Normal, un contestataire très poli, osa lui rafraichir la mémoire sur ses propres « promesses électorales », promesses qu’il fit publiquement et imprudemment, à plusieurs reprises durant la dernière campagne électorale (la présidentielle), et le malheureux contestataire (très correct au demeurant) ce fit embarquer manu-militari par l’un des services d’ordre, venus en nombre (presqu’aussi nombreux que les badauds eux-mêmes, c’est vous dire !), pour « crime de lèse majesté » républicaine. Arrestation plutôt musclée… à en juger par les images du « 20h ». Ca laisse, comme un gout amer, ce genre de balourdise d’un autre âge !…

° Il n’a curieusement fait aucun commentaire, sur les émeutes de la misère, qui émaillèrent l’Angleterre (du 6 août au 10 août 2011), de Londres en passant par Birmingham, Liverpool, Manchester, Bristol, etc., (démarrant à Tottenham, et s’entendant très rapidement à d’autres quartiers) et les nombreuses arrestations (souvent violentes, et parfois sanglantes !, remember de Mark Duggan) qui s’ensuivirent…, ni de Cameron (ce fils de "bonne famille" anglaise, né avec une cuillère d’argent dans la bouche !), lorsque celui-ci décida d’aller "casser de l’arabe" en Libye ! Serait-il atteint du syndrome, de ce que certains-es nomment « la mémoire sélective » ?

* D’ailleurs à ce sujet, est-il normal qu’en période de disette généralisée (de serrage de ceinture pour raison d’économies tous azimuts), sarkozy continue à bénéficier des services d’une garde rapprochée exceptionnelle, et surtout « spéciale millionnaire » ?, (six fonctionnaires de police nationale (pas moins !), avec les roulements, vous multipliez par deux voire trois (?) ), alors qu’il a largement les moyens de se payer un tel déploiement de force, genre « folie des grandeurs », (avec tous les « à valoir » dus aux turpitudes entre obligés et redevables, pour bons et loyaux services rendu à la cause du maître… l’argent !)

La révolte ou la Révolution peuvent-elles se désirer ? (Voir le chapitre : « Le caractère fétiche de la marchandise et son secret » Karl Marx, Livre I. « Une marchandise paraît au premier coup d’oeil quelque chose de trivial et qui se comprend de soi-même. Notre analyse a montré au contraire que c’est une chose très complexe, pleine de subtilités métaphysiques, et d’arguties théologiques. »)
La dernière "révolution" technologique (jusqu’à la suivante !), peut-elle créer ce "désire de révolution", que font miroiter, les bonimenteurs et leurs (trop) nombreuses campagnes publicitaires. Campagnes de matraquage, ayant pour seul objectif, de nous-vous faire "sublimer", sur « l’objet de toutes nos-vos convoitises », et entretenir ainsi, un (faux) sentiment de manque (ou d’envie irrésistible) envers telles ou telles (dernières) innovations technologiques !… Le matraquage des agences publicitaires, peut-il créer dans nos-vos cerveaux, « l’illusion révolutionnaire » ? Car, comme chacun sait, qu’il ne s’agit que d’un marché de dupes !, et, en fin de compte, il n’y peut y avoir que des déçus… (Est-ce, parce que l’effet… « la jouissance immédiate, que procure l’entrée en possession de l’objet tant désiré », ne dure (hélas, pour les jouisseurs-euses) qu’un (trop) court moment ? Si vous avez lu attentivement, la « première partie » de ce texte, (ce dont je suis, à peu près sûr ?!), vous vous souvenez sans doute que Debray, doutait fortement des "capacités révolutionnaires" des « nouvelles générations », (grosso-modo, les "jeunes" compris entre 18 et 35 ans), pour cause d’embourgeoisement et de consumérisme effréné (je pense qu’il devait-être question, de jeunes générations, issues des classes de travailleurs aisés et des cadres des pays riches ?). Quant à Ellul, de son point de vue, (il s’agit sans doute d’une analyse beaucoup plus fouillée "sociologiquement" et même "dialectiquement", que celle produite par Debray ? C’est ironique bien entendu…), puisque selon lui, le prolétariat serait une condition et les ouvriers seraient l’une des classes, ° (« On continue à raisonner comme si les classes sociales existaient encore en entités bien définies comme si l’on avait une évidente classe capitaliste exploiteuse et un prolétariat bien délimité, comme si les oppositions dans la société actuelle étaient vraiment des conflits de classes, comme si le monde ouvrier gardait sa valeur de révolte… ») La classe ouvrière (« le monde ouvrier » selon Ellul, qu’en son temps Marx identifia comme telle), serait, (toujours selon Ellul, bien qu’il en distinguait trois ?), dispersée en d’innombrables strates irréconciliables, puisque n’ayant pas les mêmes intérêts à défendre, et de ce fait, hors "préoccupation" révolutionnaire, puisque totalement éclatées… Le slogan « Prolétaires de tous pays, unissez-vous ! », aurait bien du mal à se réaliser, faute de solidarité !

Je partage complètement l’analyse dialectique de Guy Debord, et considère que tout cela - la division de la société marchande en deux seules classes - « exploiteurs et exploités », correspondant à la définition qu’en donnait Marx en son temps…, et malgré les affirmations contraires, émises par Ellul, elles ont bien encore cours aujourd’hui… Ce problème de classes, n’est qu’une question de (prise de) conscience, et non pas de « situation inacceptable "philosophiquement" » générant je ne sais quel conscience révolutionnaire, comme l’a écrit ci-dessous Ellul ;

Debord, n’a pas pu formuler ceci : « que la prise de conscience du prolétariat d’une situation "philosophiquement" inacceptable, produira la conscience révolutionnaire. » !, refusant pour lui-même l’étiquette de "philosophe"…, comment aurait-il pu la coller sur le dos du prolétariat ?

Voici d’ailleurs, ce qu’Ellul avait exactement écrit sur le sujet : « Ainsi, Debord gardant la définition du prolétariat comme condition ne peut éviter de voir ce prolétariat sous les espèces de la classe ouvrière (augmentée d’ailleurs d’annexes…) et reste convaincu que la prise de conscience d’une situation philosophiquement inacceptable produira la conscience révolutionnaire. Je ne suis pas assez certain que la définition philosophique soit un mode adéquat de pensée pour être, par là , assuré que la classe ouvrière reste toujours classe révolutionnaire. Il est bien de m’affirmer qu’une amélioration des conditions de vie, qu’aucune intégration dans la société ne change rien à la profondeur de cette réalité. »

° il semblerait qu’Hellul se soit inspiré de nombreuses thèses dont celle d’Hebert Marcuse (philosophe étasunien, qu’il définit ainsi : « … ce sont des banalités cent fois répétées, mais exactes, reprise pour la centième fois par Marcuse (« l’Homme unidimensionnel », 1964), qui ne lui ajoute rien sinon un vocabulaire confus. » Et pan !, soigne ton gauche !

* La révolte ou la Révolution doivent-elles "dépendre" d’une organisation apte à s’emparer du pouvoir, et doivent-elles "entrer" dans le cadre strict d’un plan élaboré dans les moindres détails, pour aboutir ?

* Voir l’article, paru sur LGS, et intitulé : « La mauvaise humeur et la colère, ce n’est pas assez.. », de ADSkippy, dont le chapitre, « Par contre, un mouvement politique révolutionnaire sous-entend un plan, une vision et organisation, pour prendre le pouvoir, le modifier et le conserver. », qui apparemment, traite du « détournement de la colère populaire », et cela, au profit de groupes très structurés, (tels les groupes religieux, ou autres…), en tout cas, très organisés, structurés, et totalement solidaire des uns, des autres, pour s’emparer (entre-autre) des rênes du pouvoir…

Même si l’on replace dans leur contexte historique les divers révoltes et révolutions qui se déroulèrent (à divers époques) dans le vaste monde, je défie quiconque d’en saisir - je veux dire, décrire distinctement - (tous) les éléments, (une suite d’impossibilités), qui contribuèrent au déclenchement de tels évènements. Aussi, il est parfaitement stupide, de croire que l’on puisse les prédire !... La révolte et la révolution ont leurs secrets profondément enfouis, au coeur d’un dédale de ramifications incroyablement compliquées, et parfaitement inaccessibles… En reprenant le cours de mes lectures, en particulier l’oeuvre d’Ellul, de nombreux points m’ont paru soit anachroniques, soit incorrects… (Et tant pis pour les activistes et "indignés" du mouvement « Occupy Wall Street », qui se réclamait de lui !)
En première partie de l’un des ouvrages de sa "trilogie", dont le thème est « la révolution », il titrait : « Mais où sont les révolutionnaires », ce que moi-même je répondrai ironiquement, « ce n’est pas la révolution qui pose problème !..., ce sont les révolutionnaires ! ».
Ellul, écrit ceci : « Aujourd’hui subsiste cette conviction que tout reste déterminé par des rapports de classe, que la lutte de classe est la voie révolutionnaire et que le prolétariat est toujours porteur de la révolution. On continue à raisonner comme si les classes sociales existaient encore en entités bien définies comme si l’on avait une évidente classe capitaliste exploiteuse et un prolétariat bien délimité, comme si les oppositions dans la société actuelle étaient vraiment de conflits de classe, comme si le monde ouvrier gardait sa valeur de révolte… on refuse de regarder les faits, la dispersion des anciennes classes, la formation d’innombrables strates, l’apparition de groupes de pression plus ou moins vastes n’ayant rien à faire des classes. »

On peut effectivement gloser à l’infini sur tel ou tel mot, plutôt que tel ou tel autre, si l’on admet qu’il faille remplacer l’expression « la lutte de classes » par « rapport de force », terme plus diffus, certes, mais tout aussi explicite, car il peut s’agir, tout aussi bien, de rapports entre salariés et patronat, ou bien, entre gouvernants et gouvernés, ou entre, dominants et dominés, etc. Et ce type de rapport (de force) décrit au final, des rapports conflictuels… (Hé oui, il s’agit bien de rapports « conflictuels », puisque, si vous êtes l’un des partisan, - c.-à -d., totalement intégré, à l’un ou l’autre parti institutionnel, ou de leurs alliés…, ou que vous soyez membre du patronat, chefs d’entreprises, etc. (c.-à -d., dans le camp des dominants et des exploiteurs…), ou que vous soyez du côté du salariat, salariés (c.-à -d., dans le camp des dominés et des exploités…), les rapports (de force) entre ces deux groupes, clans, classes, seront (quasiment) toujours conflictuels ! Le patronat, chefs d’entreprises, (dominants et exploiteurs), sont dans l’obligation (dans ce système économique, c’est une question de survie du clan…) d’affronter dans un perpétuel rapport de force (les luttes entre clans (ou internes au clan), les luttes entre camps opposé, et la lutte de classes), une majorité écrasante (globalement, les peuples du monde entier), et localement, régions, nations, (toutes ne sont pas hostiles au néolibéralisme, si on se réfère au prisme des "représentations", régionales ou nationales) et internationalement, (sous la forme d’organisations syndicales, caritatives, etc.) Tout le monde sait, que certains partis dits d’"opposition" et certaines centrales syndicales, collaborent avec les élites.

Résumons : La classe dominante, affronte, pour sa propre survie et celle de son clan, la classe des dominés…, la classe dominante à un (très) gros avantage, elle possède quasiment tous les moyens pour arriver à ses fins (d’énormes moyens financiers, intellectuels, humains et matériels), les dominés eux, n’ont quasiment rien à leur disposition, sinon le nombre, qui normalement devrait être en leur faveur…, mais les dominés (malins comme des singes), manoeuvre habilement, et font tout pour diviser (par tous les moyens) les dominés… Et à part ça ?, ben, rien de vraiment nouveau au soleil !

Ensuite, il écrit ceci : « Il ne suffit pas non plus de garantir que dans une société fortement intégrée comme la société technicienne, une sorte de solidarité de classe s’établit, une communauté d’intérêt entre tous : la conscience révolutionnaire du prolétariat des pays industrialisés faiblit constamment, car le Welfare State est parfaitement capable de désamorcer le fameux conflit des classes, et il se produit un blocage des volontés révolutionnaires par le bien-être :ce sont des banalités cent fois répétées, mais exactes, reprises pour la cent unième fois par Marcuse qui ne lui ajoute rien sinon un vocabulaire confus. Les analyses sociologiques les plus solides relèvent bien que la classe ouvrière s’est divisée en de nombreux groupes qui ne présente guère de cohésion ni de solidarité. »

« Mais bientôt, l’évolution se poursuit : la situation s’améliore, la conscience révolutionnaire devient vocabulaire et tradition. On parle toujours mais on cesse d’être prêt à faire. La révolution devient idéal et mythe, mais non plus passion et sacrifice. C’est à ce stade qu’est arrivé la plus grande partie de la classe ouvrière de la société occidentale. Et on ne peut plus parler de classe, car les intérêts sont divergents. Les travailleurs « aisés » sont en France trois fois plus nombreux que les misérables. »

Sauf que la France comptent cinq, six voire sept millions de pauvres (?), dont beaucoup de travailleuses-eurs "pauvres" !, et que ce type de raisonnement fait l’impasse sur l’essentiel… L’évolution, certes, mais quelle évolution ? Les ouvriers "aisés", ainsi que les cadres, ont peur de tout perdre, suite à une énième détérioration du système capitaliste (mais celle-ci, est sans précédent dans l’histoire contemporaine !, elle est prodigieusement colossale, et dure beaucoup plus longtemps que les autres crises…) * - je sais, c’est beaucoup plus compliqué que ça, mais il y a tellement de (si bons) textes, très complets et très explicites, et qui vous éclaireront tant sur le sujet…, que je préfère aller illico presto… à l’essentiel !

Une crise systémique gravissime, déglingue sévèrement tout le système, et ils n’y a toujours pas de solution en vue !

L’Europe trinque durement, (en tête de peloton, et dans un mouchoir…, il y a, la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, l’Irlande, Chypre, (etc.) et la France, morflent aussi ! Lorsque les ouvriers-ères "aisés-es", les cadres, auront tout perdu (en commençant par leurs emplois), il se pourrait qu’ils-elles n’aient plus grand-chose d’autre à perdre !… et qu’ils-elles finissent par se révolter, qui sait ? Devront-ils-elles s’organiser, « malgré, les divisions, le manque de cohésion et l’absence de solidarité, pour créer une sorte de classe, « une classe des dominés » (qui) s’établirait, en une communauté d’intérêt entre tous ? ») De quelle manière ? Faudra-t-il se révolter, (quelques "ballons d’essai"), avant de faire, une vraie révolution ? Car au final, le peuple peut très bien se passer des riches, mais les riches eux, ne peuvent pas se passer du peuple !, Voilà la vérité…
* Il y a belle lurette, que le peuple ne croit plus au baratin du personnel politique…, la croissance, le redémarrage de l’économie, et toutes ces fadaises…, ils-elles savent pertinemment, que demain sera pire qu’aujourd’hui ! Alors, à quoi ça rime d’attendre ? Les ouvriers-ères "aisés-es", les cadres, savent qu’ils-elles n’ont plus grand-chose à perdre, alors, pourquoi attendraient-ils-elles que le ciel leur tombe vraiment sur la tête ? Le changement, ça se provoque !... Pour cela, il faut secouer énergiquement le cocotier, si on veut réellement que ça change ! Voilà la vérité…

Postface : La nudité, peut-elle être révolutionnaire ?

Suite aux « coups médiatiques » de militantes féministes, (quand elles découpent une croix à la tronçonneuse ou envahissent, Notre-Dame de Paris, pour fêter la démission du pape… et les images (qu’elles savent parfaitement exploitées) de leurs arrestations musclées circulant à toute vitesse sur la Toile…), « lesdites féministes », (puisque certains-es, leur conteste cette appartenance ?!), les * « Femen », pour ne pas les nommer (ne se réclameraient , d’aucun courant, ni parti politique !?, mais revendique « spectaculairement leur féminisme »…) bien que certains mouvements féministes, les "historiques", n’apprécient guère ce type d’actions spectaculaires (depuis 2008, quand même ! ), et la récupération « médiatiquement » correcte de leur nudité..., qui, selon les « Femen » elle-même, (voir les articles unanimement élogieux de la « presse "pipole" ») et une infime partie de l’élite "féministe", composées, (entre-autre) de "spécialistes" es-révolution, leur nudité, aurait acquis le statut de "révolution mondiale" !, - Aussi, je n’oublierai pas de nommer ici, la jeune Aliaa, (soit disant symbole de la "révolte" égyptienne et égérie de « la lutte des femmes partout dans le monde » !?, rien que ça !...), la "révolutionnaire nue", qui participa (certains-nes diront, qu’elle a tout simplement été, récupérée et recyclée ?… par le "cirque" médiatique des « Femen »), à une « action spectaculaire », dans le « pays d’accueil » (la Suède). Pour toutes celles et tous ceux, que la nudité et le « naturisme » passionnent - bien que cela remonte déjà (!), aux années de l’entre deux guerres mondiales !… -, faut-il préciser, que le mode d’« action spectaculaire » des « Femen » (et de leurs "adeptes", soi-disant dans le "monde"…) ou le mode de vie des naturistes, ne remet pas en cause, ni les fondamentaux de la société de consommation, ni n’influe sur la transformation en profondeur de ce type de société… (Le machisme, continue d’imposer ses propres choix !, et, comme le chantait si bien, Jean-Philippe Smet, « c’est n’est pas la longueur des cheveux, qui fait le révolutionnaire, Ah que, nôooon ! »)

Et pour clore ce chapitre, j’aimerai vous remettre en mémoire, l’irruption, aussi soudaine, qu’insolite, de femmes et d’hommes intégralement nus-es, qui, lors de rencontres sportives - qui, sur la pelouse d’un stade où se déroulaient un match de foot…, qui, sur le parcours d’une course cycliste, ou bien encore, lors de manifestations sportives… - ; ° et, leur nudité, sur la pelouse d’un stade, ou lors d’une compétition sportive, paraissait bien "singulière", et fascinait les centaines, voire, les milliers de spectateurs-rices, venus à cette occasion !

Plutôt que "révolutionnaire", - d’autant, qu’apparemment, elles-ils ne revendiquaient rien de spécial, et quand bien même, si cela avait été le cas, leurs éventuelles revendications auraient été, soit (totalement) censurées, soit escamotées pour passer au second plan, bien après leur nudité !

La technicité ou la nudité, sont-elles révolutionnaires ? Y a-t-il usurpation de dénomination ? Ca semble être le cas !… Nous avons tous en tête, les campagnes de pub (la réclame), pour telle ou telle avancée technologique… "Révolutionnaires" ! - La logique capitaliste, se traduit inexorablement par des "avancées" technologiques (dites fictivement "révolutionnaires"), pour cause de concurrence… C’est aussi ça, le capitalisme ! La logique capitalistique, est-elle "révolutionnaire" pour autant ? La réponse est, non ! Ses effets, sont consubstantiels aux contradictions inhérentes à sa propre nature ? Et les causes, vous les connaissez aussi bien que moi !… (Pour la bonne et simple raison, que vous avez lu « le Capital » de Karl Marx !)

° C’est un comble !, n’y a-t-il pas, là dedans, comme une "légère" contradiction ?… Le stade, et le sport de plein air, lieu d’exploits sportifs, pour l’un, et le moyen d’accéder librement à la nature, pour l’autre, ne sont-ils pas des lieus, où l’on "consacre" le « culte du corps » ?… et, pendant que se déroule le "cérémonial", dédié à ce culte, la nudité, (même soudaine), y serait incongrue !? Comprends qui peut !

* Voir l’article de Mona Chollet, intitulé : « Femen partout, féminisme nulle part », paru sur le site « Le Monde diplomatique » daté du 12 mars 2013

Allez, portez-vous bien… et sans doute rendez-vous sur les prochaines barricades ? sergio

Fin de la seconde et dernière partie

URL de cet article 19913
   
Autopsie des terrorismes - Les attentats du 11-septembre & l’ordre mondial
Noam CHOMSKY
Les États-Unis mènent ce qu’on appelle une « guerre de faible intensité ». C’est la doctrine officielle. Mais les définitions du conflit de faible intensité et celles du terrorisme sont presque semblables. Le terrorisme est l’utilisation de moyens coercitifs dirigés contre des populations civiles dans l’intention d’atteindre des visées politiques, religieuses ou autres. Le terrorisme n’est donc qu’une composante de l’action des États, c’est la doctrine officielle, et pas seulement celle des (…)
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« Avant, il y avait la tomate. Puis, ils ont fabriqué la tomate de merde. Et au lieu d’appeler la tomate de merde “tomate de merde”, ils l’ont appelée “tomate”, tandis que la tomate, celle qui avait un goût de tomate et qui était cultivée en tant que telle, est devenue “tomate bio”. À partir de là, c’était foutu. »

Inconnu

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