Selon cunégonde godot, il n’existe pas de fascisme au sens historique en France et en Europe. C’est un point de vue que je ne peux que respecter d’autant plus que je suis entièrement d’accord avec elle.
Au sens historique, le mot fascisme désigne une situation historique né dans des pays ou un pays qui était l’Italie de Mussolini, une Italie très mécontente de la petite part de gâteau que lui cédaient les deux grandes puissances coloniales de l’époque à savoir l’Angleterre et la France. Mais elle n’était pas la seule mécontente de sa part de gâteau, il y’avait d’autres pays ou un pays qui était aussi mécontent à savoir l’Allemagne qui avait accouché, quant à elle, du nazisme. Nazisme et fascisme étaient tellement copains qu’ils s’étaient alliés, raison par laquelle on les confond de nos jours et on ne les distingue même plus. Cette situation historique aurait pu passer aux attrapes ou farces de l’histoire comme elle en connait tellement qu’on ne puisse les compter si elle n’avait pas été suivie par une guerre des plus ravageuses de l’histoire humaine.
Il est évident qu’une situation historique ne peut en aucun se répéter à l’identique ni être mu par les mêmes causes. On peut trouver des similitudes entre deux situations historiques en forçant un peu sans plus. La situation historique actuelle, si elle n’est pas désespérée, elle n’est pas non plus sans danger imminent. Maintenant soyons clair, le fascisme ne menace pas l’Europe ni le monde, ce qui le menace existe bel et bien et je n’espère pas qu’il advienne. Pour le moment, il n’a pas de nom précis parce qu’il est sans contour bien défini, il en aura quand il adviendra. Une chose est sûre, les peuples grognent et quand ils commencent à grogner ce n’est jamais sans raison. Les différentes formes sous lesquelles peuvent se manifester ces grognements sont multiples : désobéissance civile larvée, incivilité généralisée, mépris des biens communs et de la vie collective, autoritarisme à tout vent, discours à l’emporte-pièce juste pour épater ou chercher querelle comme si l’urgence était de remplir le vide abyssal de nos incompréhensions des réalités de notre monde et au même temps faire taire tout discours sensé…. Enfoncement des élites dans leur certitudes, non pas parce qu’elles ont des certitudes éprouvées, mais par besoin de s’amarrer à quelque chose leur paraissant vraie, et rassurer leurs adeptes, etc.
Nous sommes des croyants invétérés, que nos Dieux nous protègent de nous-mêmes mais il parait qu’ils ne sont pas si protecteur que nous le croyons, ils peuvent nous lâchait à tout moment. Beaucoup de civilisation furent abandonnées par leur Dieux et disparurent.
@ Moundi
Il n’y a pas de système à part et des personnes à part, on fait tous partie du système, ou en tant qu’exclus ou soumis, ou en tant que profiteurs. On peut tous être mécontent mais pas du tout pour les mêmes raisons. Les exclus, les vrais, ils sont comme des patelles, ils s’accrochent à n’importe quel rocher que leur parait humide et peut les nourrir tant qu’ils restent arroser par les vagues d’une mer ou d’un océan. Ils ne discutent pas et ne demandent rien quoique, eux aussi, ont (aient) leurs traîtres qui sont les vendeurs de pitié que les profiteurs achètent pour se donner bonne conscience.
Maintenant et dans les conditions actuelles, le système est libre et peut tout récupérer et s’en servir indépendamment même de ses maîtres à penser. Pour vaincre un système, il faut lui opposer un autre système qui détient un vrai pouvoir. Ce système existe mais il a du mal à s’affirmer et prendre conscience de sa force et la mettre en œuvre à cause de la faiblesse humaine qui prend tous ce qui brille pour de l’or ou quelque chose de semblable. L’or brille comme la lumière même s’il ne fait que la refléter car on a peur de la nuit et des ténèbres. Les démagogues sont nuisibles qui qu’ils soient, et les authentiques ne sont jamais écouter, il faut un peu des deux pour faire un monde.