Il n’est pas certain qu’il s’agisse "d’une tentative pour laver l’image du PSOE" qui "n’a pas fonctionné", ce qui serait une rouerie et une tromperie de plus. Il y a bien des gens sincères et honnêtes, incapables de faire des calculs propagandistes sur ce que peut rapporter en termes de voix ou d’adhésions telle ou telle manipulation de l’"image" de leur organisation (l’image est censée être plus perceptible que la réalité), il y a bien des gens, même au PS Français, et même parmi ceux qui exercent des responsabilités au sein, ou au coeur (termes féminins ou attribués aux femmes), de ce parti qui attendent un âge... euh... avancé, pour le quitter.
Ca doit dépendre de la capacité de chacun à se rendre compte d’une part qu’il s’est bercé d’illusions et d’autre part à abandonner les compagnons, les amis, qui veulent continuer ? D’autant que certains transformeront alors leurs sourires en grimaces menaçantes... De quoi ne pas reconnaître ceux que l’on croyait jusqu’alors être des amis.
Que les jeunes qui crient famine dans la rue, ou halte aux expulsions, halte aux suicide de désespérés, n’aient pas cette naïveté, ou se méfient des belles paroles et des belles promesses jamais tenues par ce parti qui n’a de "gauche" que le nom est une autre réalité, dont il ne serait pas de bonne "alternance" que les PS et autres PSOE tiennent compte au niveau de ceux qui les dirigent ! Mais il n’en est pas de même pour le militant qui mettra plus ou moins longtemps à se rendre compte qu’il a été gentiment bercé d’illusion par ceux qui cultivent leur "image".
Si "l’Internationale Socialiste" se prétend "socialiste", c’est justement pour attirer et détourner de formations vraiment à gauche, avec des simili-actions (de portée insignifiante, mais qui font croire aux adhérents qu’ils militent pour la bonne cause) et de beaux discours, l’énergie des gens sincères et honnêtes, et il n’y a pas que des "riches", loin de là , qui ne peuvent même pas imaginer que la fourberie chez ceux qui se disent "de gauche" va jusqu’à ... soutenir le capitalisme, dans ce qu’il a de plus sale et de plus criminel.
Car il y a le "peuple" dans la rue mais il y a aussi le "peuple" qui, hier encore, aimait son roi, et trouvait plus que "normal" d’en avoir un, de roi.. Est-ce le même "peuple" ? Pas le même ?