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En finir avec les faux débats sur les sondages ?





ACRIMED, 11 octobre 2006.



Lors de chaque période qui précède une élection, et cela depuis l’arrivée médiatique en France, en 1965, de la pratique des sondages dans la vie politique, est posée à leur propos, de manière récurrente, par les journalistes et par les hommes politiques, une double question qui tend à parasiter les campagnes électorales et les débats de fond qui sont censés être abordés lors de cette occasion importante de la vie démocratique : on s’interroge d’une part, sur la fiabilité des sondages (« les sondages se trompent-ils ? ») et, d’autre part, sur leur légitimité (« les sondages peuvent-ils remplacer - ou font-ils - l’élection ? », « faut-il ou non les interdire ? »). (...)



Sans doute, journalistes, commentateurs et responsables politiques feignent-ils une certaine distance à l’égard de ces enquêtes et rappellent-ils avec insistance que les sondages ne seraient qu’un élément parmi beaucoup d’autres dans les campagnes électorales et dans les prises de décision politiques. Manifester publiquement une forte dépendance à l’égard des sondages ou les prendre en compte de manière cynique n’est guère conforme à l’idée que nombre de citoyens se font des responsables politiques. Il reste que l’omniprésence des sondages dans les débats publics, dans la presse ou dans les conversations privées des uns et des autres trahit la place majeure qu’ils occupent en réalité. C’est pourquoi une critique de la pratique actuelle des sondages, pour avoir quelques chances d’être efficace, ne doit pas seulement en montrer les limites d’un point de vue scientifique mais doit également rendre compte des raisons sociologiques de l’engouement largement magique et irrationnel qu’ils suscitent. (...)

- Lire l’ article de Patrick Champagne sur www.acrimed.org




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Un autre regard sur le 11 septembre
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« En s’appuyant sur des milliers de sources, cette critique détaillée, loin de partir d’idées préconçues ou d’exprimer une opinion réactionnaire, soulève assez de questions précises et dérangeantes pour étayer une demande de nouvelle enquête plus convaincante que jamais. » - Publishers Weekly Présentation de l’auteur David Ray Griffin est professeur émérite de philosophie des religions et de théologie à la Claremont School of Theology et à la Claremont Graduate University. Il est (…)
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« Si le Président se présente devant le Peuple drapé dans la bannière étoilée, il gagnera... surtout si l’opposition donne l’impression de brandir le drapeau blanc de la défaite. Le peuple américain ne savait même pas où se trouvait l’île de la Grenade - ce n’avait aucune importance. La raison que nous avons avancée pour l’invasion - protéger les citoyens américains se trouvant sur l’île - était complètement bidon. Mais la réaction du peuple Américain a été comme prévue. Ils n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait, mais ils ont suivi aveuglement le Président et le Drapeau. Ils le font toujours ! ».

Irving Kristol, conseiller présidentiel, en 1986 devant l’American Enterprise Institute

Le 25 octobre 1983, alors que les États-Unis sont encore sous le choc de l’attentat de Beyrouth, Ronald Reagan ordonne l’invasion de la Grenade dans les Caraïbes où le gouvernement de Maurice Bishop a noué des liens avec Cuba. Les États-Unis, qui sont parvenus à faire croire à la communauté internationale que l’île est devenue une base soviétique abritant plus de 200 avions de combat, débarquent sans rencontrer de résistance militaire et installent un protectorat. La manoeuvre permet de redorer le blason de la Maison-Blanche.

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