L’autre jour, dans son immense bureau parisien du Grand Soir, au 28 ème étage en bord de Seine, avec vue sur la Tour Eiffel, Viktor Dedaj, hilare, racontait à Bernard Gensane et Maxime Vivas l’anecdote suivante que j’ai entendue en passant dans le couloir moquetté :
1- A un journaliste de TF1qui me jurait qu’il était libre à 100 %, j’ai proposé un test. Vous êtes devant « el Capitolio », à La Havane. Pouvez-vous dire : « Je me trouve devant le siège du régime communiste cubain » ?
- Bien sûr ! triompha l’autre.
2- Vous êtes à Washington, devant la Maison Blanche. Pouvez-vous dire : « Je me trouve devant le siège du régime capitaliste étatsunien ? »
– Ah, mais non ! concéda l’autre, d’une voix mourante.
– Et pourquoi ? vociférai-je perfidement.
– Ce n’est pas pareil.
Il paraît que le Grand Timonier, Grand Commandant en Chef et Grand Pilote du Grand Soir en est resté sans voix, tel un journaliste qui doit nous raconter le génocide à Gaza ou bien le paradoxe pour un ministre de l’Education nationale de placer ses enfants dans un établissement privé, catholique, subventionné (brutal et violeur, vous croyez ?).
Théophraste R. Auteur du libelle (inachevé) : « Souvent, l’esclave ne sent plus le poids des chaînes ».