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elections : une abstention record devrait permettre une annulation du scrutin

LE 17.03.2010
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On peut en rire ou en pleurer, mais le fait est que nous sommes bel et bien entrés dans la phase finale des élections régionales avec pour résultat au premier tour un taux d’abstention de l’ordre de 54% : C’est bien sur énorme en comparaison des 39% de 2004.
> Dans les faits, les politicards et leurs alliés, des deux grands blocs, roses et bleus, voir roses-bleus, ont appris à s’en acommoder ; après tout les abstentionnistes et les non-inscrits ne sont pour eux qu’une menace éphémère qui n’attente même pas, à leurs désirs de pouvoirs absolus , à leur puissance seigneuriale,
> et à leurs privilèges petits-bourgeois.
> Leurs places et délégations, ils les obtiendront tout de même au final, et peu importe la faible participation.
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> Sur l’abstention, ces aficionados de la culpabilisation ont d’ailleurs : relayés qu’ils sont par leurs médias, quelquefois aux chiottes, et bien souvent aux ordres, un discours bien rodés.
> Ils ne se prêtent à aucune autocritique, ne remettent en cause à aucuns moments

leurs manières d’agir et de gouverner, ou les règles électorales dépassées d’une cinquième république aux abois.
> Pour ces énarchistes aux idées molles, fossoyeur de la démocratie directe et de la citoyenneté :
> Le con, l’imbécile, l’irresponsable, c’est l’abstentionniste.
> Et honnis qui osera appeler encore une fois à l’abstention et à la prise de conscience révolutionnaire !
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> Pour ces futurs soit-disant « élus de nos coeurs », les règles sont ainsi faites pour qu’avec un minimum de voix, ils puissent tout de même obtenir une bonne planque ou pour le moins intervenir dans les rapports de force institutionnels à leur guise, ce qui procure nombre d’avantages matériels et mondains.

> Et bien évidemment, une fois le vote passé, aucun de ces chers et tendres ira réclamer l’annulation de l’élection au motif que la participation aurait été inférieure à 50%.

Ce n’est pas un mariage mais un viol électoral,

> Alors dans une telle configuration,
> au deuxième tour, un « vote utile »,mais au profit de qui ?

La gauche social-démocrate aux affaires ne manque pas de nous mettre, nous, les socialistes véritables face à 
> nos« responsabilités », elle nous accuse de faire le jeu du fascisme ou du libéralisme parce que nous appelons soit à l’abstention , soit au vote libre.

> L’argument est facile et primaire mais assez efficace auprès d’électeurs peu critiques et totalement anesthésiés par la duperie éternelle du « je choisis le moins pire ».

> Il nous faut impérativement rappeler à cette « gauche de façade » qui n’en ai pas une,
> à cette gauche qui ,mille fois, a trahi la classe prolétarienne : que ces idéologies néfastes sont justement le produit d’une démocratie représentative absolue ;

> dans la mesure où un système politique strictement représentatif pérennise et légitime une vision de la société construite exclusivement sur la délégation totale de pouvoir, la hiérarchie, la domination, et l’exploitation des masses.

Ainsi la conjonction de ces pratiques électorales obsolètes , abusives et non-participatives, et de l’incompétence grandissante de nos responsables politiques ; qui ne semblent plus être que des mutants gestionnaires ayant capitulés devant le grand capital et l’économie de marché, imposent que nous restions très prudent quand à l’issue du second tour.

> Hélas, il y aura encore bien d’autres matins pour déchanter.

Aussi, pour ces raisons essentielles,

> le Mouvement Socialiste Ecologiste et Autogestionnaire appelle uniquement, à ne pas voter pour les candidats de droite ou d’extrême-droite, chacuns pouvant se déterminer librement, par ailleurs entre abstention, vote blanc ou vote par défaut .
Le MSEA demande par ailleurs une révision du code électoral, ayant pour objet l’invalidation des résultats d’une élection, à partir du moment où les utilisateurs du " vote blanc" et les abstentionnistes seraient majoritaires.
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> Jean-Michel Sady
> Président du MSEA
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> Mouvement Socialiste Écologiste et Autogestionnaire.
JUSQU’A LA VICTOIRE

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1914-1918 La Grande Guerre des Classes
Jacques R. PAUWELS
Dans l’Europe de 1914, le droit de vote universel n’existait pas. Partout, la noblesse et les grands industriels se partageaient le pouvoir. Mais cette élite, restreinte, craignait les masses populaires et le spectre d’une révolution. L’Europe devait sortir « purifiée » de la guerre, et « grandie » par l’extension territoriale. Et si la Première Guerre mondiale était avant tout la suite meurtrière de la lutte entre ceux d’en haut et ceux d’en bas initiée dès 1789 ? C’est la thèse (…)
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