Si, en temps « ordinaire », la plupart du temps, quoi, l’électeur peut avoir l’impression d’ un choix totalement illusoire entre Charybde et Scylla, sa responsabilité peut pourtant, à des périodes particulièrement décisives de l’Histoire, être très importante.
HITLER A ETE ELU "DEMOCRATIQUEMENT’
Toutes proportions gardées, bien sûr, (encore que, ne l’oublions pas, le Parti Socialiste recèle éventuellement aussi des Besson parmi ses trésors cachés en période électorale) rappelons-nous, par exemple, ce que nous dit Wikipedia :
« Porté à la tête de l’Allemagne par le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) qu’il reprend en 1920, il devient chancelier du Reich le 30 janvier 1933, puis se fait plébisciter en 1934 comme président »
« L’ampleur sans précédent des destructions, des pillages et des crimes de masse dont il est le responsable, tout comme le racisme radical singularisant sa doctrine et l’inhumanité exceptionnelle des traitements infligés (…) »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Adolf_Hitler
Et :
« L’élection a eu lieu peu de temps après l’incendie du Reichstag, le parlement allemand, apparemment par un communiste conseilliste hollandais, Marinus van der Lubbe. Cet événement a eu l’effet conjoint d’un abaissement de la popularité du Parti communiste (KPD), tout en permettant à Hitler de persuader le Président Paul von Hindenburg de signer le décret « Incendie du Reichstag ». Cette loi d’urgence a levé bien des libertés civiles et a permis l’arrestation des dirigeants du KPD peu avant l’élection, la répression du vote communiste et la consolidation du mouvement nazi. Cet évènement a, pour beaucoup, eu un impact majeur sur le résultat des élections. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_allemandes_de_1933
L’incendie du Reischtag est considéré par beaucoup comme un « attentat sous faux drapeau », commandité par les nazis (socialistes) afin de l’attribuer aux communistes. Ce qui fut fait et Marinus van der Lubbe, qui était peut-être totalement innocent, l’a payé de sa vie.
Que ceux à qui ce fait évoque quoi que ce soit de contemporain soient traités de « conspis’ » ou autres injures à visée disqualifiante en relation avec la folie par les médias à la solde ne change rien à la vérité.
Par ailleurs :
« Bien qu’Hitler ait été sérieusement battu aux élections présidentielles, il attirait de plus en plus de foules lors des élections législatives. »
http://www.planetenonviolence.org/Comment-Hitler-est-devenu-dictateur_a959.html
L’ELECTEUR EST MANIPULE
L’électeur, est manipulé, certes, mais … il est parfois fort difficile de savoir par qui… Et pour porter quel candidat au pouvoir. Et dans quel but. Voter pour des partis respectables mais qui n’ont aucune chance de figurer au second tour, ou bien, le comble, ne pas voter parce que « c’est trop difficile de le savoir » et que, de toutes façons, ils sont « tous pourris » peut très bien faire le jeu des manipulateurs !
LE MANQUE DE LÉGITIMITÉ NUIT-IL ?
Quant au « manque de légitimité » de celui qui est élu avec un fort taux d’abstention … ce « manque de légitimité » ne semble pas retenu par l’Histoire plus que les taux (invisibles dans le cas du III° Reich) d’abstention.
Le « manque de légitimité » ne semble pas non plus entraver en aucune manière et si peu que ce soit, l’action de l’élu !
SOMMES NOUS DANS UN MOMENT HISTORIQUE ?
Tout ce qui précède ceci n’a que peu d’importance en « temps ordinaire », c’est-à -dire celui d’une de nos vies, où il s’agit de voter, avec fraude électorale si nécessaire, une « l’alternance » à laquelle nous ont habitués depuis l’enfance les Américains et leurs alliés.
Aussi les questions qui se posent paraissent-elles :
– Sommes nous en « temps ordinaire » ou dans un « moment historique » ?
– Comment sera vue demain la responsabilité de chacun d’entre nous ?
Difficile de le prévoir… Car les conséquences, à court et à long terme, d’un « moment historique » ne sont visibles et comptabilisables évidemment qu’après, une fois que le présent est devenu Histoire…