La Mercedes noire S 280 dans laquelle avait pris place la princesse (sic) Diana le 31 août 1997 avec son richissime amant Egyptien, Dodi Al-Fayed roulait à vive allure pour échapper aux paparazzis quand elle a heurté le treizième pilier du tunnel du pont de l’Alma à Paris (Capitale de la république française : liberté, égalité, fraternité).
Mille explications ont été données sur la fin tragique de Diana ; une hypothèse complotiste surgit ces jours-ci. Mais les seules vraies questions n’ont jamais été posées : à quoi sert une princesse, d’où venait sa fortune qui lui assurait un train de vie fastueux, par quelle aberration la France républicaine et régicide pleurniche-t-elle sur le sort de la belle parasite et se moque-t-elle comme d’une guigne d’Hector tombé d’un échafaudage près d’Amiens (1) ?
En 1864, les frères Goncourt écrivaient dans la préface de Germinie Lacerteux : « Il nous est venu la curiosité de savoir si […] dans un pays sans caste et sans aristocratie légale, les misères des petits et des pauvres parleraient à l’intérêt, à l’émotion, à la pitié, aussi haut que les misères des grands et des riches ; si, en un mot, les larmes qu’on pleure en bas pourraient faire pleurer comme celles qu’on pleure en haut »
Apparemment, la réponse est non, sauf dans les lieux de perdition sarcastiques du genre « Le Grand Soir ».
Théophraste R. (Chef du bureau antiroyaliste au GS.).
(1)(1) Lire : « Hector est mort », enquête, François Ruffin, Fakir Editions, 114 pages, 6 euros.