Deutsche Bank : "Seul Jésus-Christ pourrait sauver l'euro"

Le département d’enquête de la banque a transcrit le discours de Haafez et l’a envoyé à ses clients. Celui-ci est centré sur les problèmes économiques de la zone euro et sur la nécessité d’avancer vers une meilleure intégration pour obtenir un succès économique.

Haafez a ouvert son discours par une réflexion sur la croissance d’un enfant et ses années "d’adolescence terrible".

Le point essentiel est que les pays membres de la zone euros se comportent comme des adolescents, avec des luttes internes qui empêchent une plus grande intégration et qui nécessitent un modèle que tous les européens puissent respecter.

"Je ne vois qu’une image qui est respectée par tous les européens, celle de quelqu’un qui n’a jamais péché : Jésus", a dit Haafez.

"Si tous dans la zone euro adoptaient le principe de ne pas jeter des pierres aux moins à ceux qui n’ont pas péché, les accusations perpétuelles s’arrêteraient", a-t-il souligné.

"Si tout le monde avait retenu ses pierres accusatrices et si à la place on s’était centré sur le futur, nous aurions pu avoir une vision plus claire de ce qui est à venir. Le plus urgent pour la zone euros c’est l’impact de l’austérité et la survie de la zone euro dans sa forme actuelle", a conclu Haafez.

* "Ce marché, mondial par nature, est le deuxième marché financier de la planète"

Correo del Orinoco