A propos du Coup d’Etat en Bolivie, le journal Libération renvoie au portrait d’un jeune fasciste mis en avant par la BBC en tant que possible "Bolzonaro Bolivien". C’est effectivement et bien tristement édifiant :
" Luis Fernando Camacho, 40 ans, est un représentant du patronat de Santa Cruz, la capitale économique du pays. Cette ville à majorité blanche n’a jamais accepté l’arrivée au pouvoir d’un président indigène, et s’est illustrée par son opposition farouche à Evo Morales et au MAS, son parti. L’une de ses revendications a été l’accession de la région à l’indépendance.
Mercredi dernier, Camacho est entré en triomphateur à La Paz, la capitale jusqu’alors fidèle à Morales. Revêtu d’un gilet pare-balles, un drapeau dans une main et un chapelet dans l’autre, il a harangué la foule avec véhémence. Ce théocrate furieux se fixe pour objectif de « faire revenir la Bible au palais présidentiel », ce qui augure mal de la prochaine élection, dont la date n’est pas fixée. "
Voilà... maintenant, le patronat fascisant est à nouveau au pouvoir. Les jeunes fascistes vont pouvoir s’en donner à cœur joie. Nulle sommité en France, d’habitude si prompte à dénoncer les atteintes aux droits humains sous certaines contrées ne dénonce l’infamie en cours en Bolivie : la revanche des blancs racistes & friqués sur la majorité de la population d’origines indiennes (60%).
Mon petit doigt me dit que la gueule de bois sera corsée...et que les choses ne vont pas en rester là.
Voici un autre article qui remet les pendules à l’heure vis à vis de l’excellent bilan politique, social et économique du pays, grâce au président Evo Morales et à son équipe durant plusieurs années.
https://www.liberation.fr/planete/2019/11/11/bolivie-evo-morales-balaye-son-bilan-enracine_1762807
Bonne lecture.