Tous comptes faits, il y aurait matière à destitution de Macron , peut-être même pour haute trahison, en tous cas pour tromperie et escroquerie et je ne plaisante pas. C’est l’avocat des Wirlpool d’Amiens, Fiodor Rilov, qui nous apporte les éléments du dossier, dossier qu’il va d’ailleurs plaider.
Hier après-midi, il a dégoupillé sur France-Inter. Grâce soit rendue à Fabrice Drouelle qui a bien voulou lui ouvrir son micro, c’est courageux. L’émission se déroule en deux parties : un résumé de l’histoire, suivi d’une interview de Fiodor Rilov, on ne peut plus claire.
Whirlpool, chez les vaincus de la mondialisation.
Pour se faire élire, Macron a sciemment monté un plan en complicité avec la multinationale américaine Wirlpool et un patron du MEDEF local pour vendre l’usine 1€ symbolique alors que Wirlpool donnait une somme colossale à l’acheteur afin qu’il crée une reprise bidon, sans production, sans travail, pendant 1 an et enfin que tout le monde soit licencié aux frais de la collectivité. Macron a même promulgué une loi facilitant la vente d’usines faisant du profit. Collusion avec une multinationale étrangère, mensonge. Il y a tout ! Le cynisme et la cruauté de cette bande d’oligarques s’étalent au fil du scénario. Leur indifférence au sort des ouvriers, la capacité de mensonge et de diversion de Macron, sa faculté à endormir l’auditoire, sa spécialité des "grands débats".
Il faudrait maintenant médiatiser cette affaire. Peut-être bien que Le Média TV va s"en emparer ?
Sauf que voilà, nous sommes bombardés par le cas Ghosn ! Pilonnés, martelés. Ils ont un culot de tous les diables : ils comparent Ghosn à Edmond Dantès ! C’est juste n’importe quoi. Edmond Dantès ne s’est pas évadé grâce à sa fortune : il n’en avait pas avant de s’évader.
L’affaire Wirlpool mériterait bien plus notre attention et les heures d’antenne. Sauf que, qui dans ce pays est poursuivi par la justice, perquisitionné, condamné pour outrage ? Hé bien, ce n’est ni Ghosn ni Macron !!
Et bien sûr, personne ne fait non plus le rapprochement avec le cas d’Assange qui, lui, n’a pas les dollars pour échapper aux mauvais traitements et à la mort à petit feu.