De babord à tribord, les dérives du PS

25/08/2014 / Une brève de Chien Gué

La semaine dernière, nous apprenions que Jean-Luc Mélenchon se retirait de la présidence du Parti de Gauche, et donc de celle du Front de Gauche.
Une semaine plus tôt, Cécile Duflot, fer de lance du groupe Europe Ecologie Les Verts (groupe qui s’est retiré du gouvernement, il y a quelques mois), avait sorti un livre très « caustique » envers la politique de François Hollande.
Aujourd’hui, Arnaud Montebourg, se fait proprement virer du gouvernement, car il a osé émettre une opinion qui allait à l’encontre de Manuel Valls et François Hollande. Benoît Hamon, qui semble d’accord avec lui, se retire de lui-même. Aurélie Filipetti fera de même demain.

Et ben, vous savez quoi ? Moi, ça me plait beaucoup tout ça. Enfin des socialistes qui se rendent compte que le PS français ferait se retourner Jaurès dans sa tombe.
Alors tout à coup, vu que j’ai vu récemment Olivier Besancenot refaire surface, je me prends à rêver...
Et si Jean-Luc Mélenchon rejoignait le NPA, dont Olivier Besancenot aurait repris le leadership ...
Et si Cécile Duflot, comme on l’a évoqué dans la presse rejoignait le Front de Gauche ...
Et si Montebourg, Hamon, Filipetti, et autres « traîtres dissidents » à venir, rejoignaient eux aussi le Front de Gauche...
En bref : si la politique retrouvait un peu de dignité, et que l’éternelle dérive des partis vers la droite, s’inverse enfin ...

Je sais que je suis un grand rêveur, mais en temps que porteur de béret, je citerais Che Guevara qui disait : « Soyons réalistes, exigeons l’impossible ».

Bien fraternellement à tous les lecteurs à qui j’aurais redonné de l’espoir, ou que j’aurais fait sourire.

C.G

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