Ce qui me scandalise et me désole le plus n’est pas que le prix Goncourt Kamel Daoud ait frappé son ex-femme (il a eu pour cela affaire à la justice de son pays).
Non, le pire est que nos médias, notre personnel politique, nos partis politiques, ne s’en insurgent pas trop, comme ils savent le faire habituellement (à juste raison) contre les violences faites aux femmes.
Ici, Jacques-Marie BOURGET écrit : « Rien à faire, l’image pourtant fabriquée, de Kamel Daoud continue d’être protégée par la presse unanime trop heureuse d’avoir sous sa main la plume d’un arabe qui déteste les autres arabes et aussi le musulmans et les palestiniens ».
Je suis ulcéré par la discrétion de tous ceux qui (y compris dans les rangs de LFI) ont oeuvré à liquider politiquement Adrien Quatennens pour une gifle (condamnable) devenue dans leur bouche et sous leur plume deS violenceS conjugaleS de l’ex-député LFI.
Du coup, je m’identifie à Jean Yanne quand il a envie « de balancer des mandales dans la tronche de tout ce qui remue » ( le sketch du permis de conduire à 3mn20).
La main me démange, messieurs. Quant à vous, mesdames les féministes dont l’indignation est à géométrie variable, vos fesses m’inspirent, non pas pour y porter la main, mais pour leur faire rencontrer mon pied.
Théophraste R. Féministe à souliers pointus.