Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, a dit qu’il reprendrait l’initiative en vue de déclarer une alerte alimentaire en Amérique Centrale, afin de faire face au problème de la montée globale du prix des produits de base, ont informé des sources officielles ce dimanche.
Ortega s’est référé à l’affaire durant une rencontre la nuit de samedi avec des partisans à Masaya, à 30 kilomètres au sud-est de Managua.
Le mandataire nicaraguayen a exposé que le Fonds Monétaire International (le FMI) et la Banque Mondiale (BM) ont déjà exprimé leur préoccupation pour « la montée énorme » des prix des aliments.
Le chef sandiniste a rappelé qu’il y a quelques semaines, il avait déjà parlé de ce sujet avec le président du Salvador, Elàas Antonio Saca, et que jeudi passé il en a discuté à Tegucigalpa avec son collègue hondurien, Manuel Zelaya.
Il comuniquera à ce sujet avec le président du Vénézuéla, Hugo Chavez, sans spécifier la date, parce qu’il a précédemment parlé de cette affaire avec son collègue vénézuélien.
Il a aussi dit avoir traité l’affaire par téléphone ce samedi avec le président du Panama, Martàn Torrijos, sur la nécessité « de déclarer une alerte alimentaire à l’échelle de l’Amérique centrale » en disposant aussi de l’aide du Vénézuéla et de Cuba.
Selon Ortega, les pays de cette zone « nous sommes les plus vulnérables en ce qui concerne ce problème de la hausse du prix des aliments ».
TeleSUR - Efe/mc - MC