La presidente de l’Argentine, Cristina Fernández, a inauguré ce lundi à Paris une place appelée « Jardin des Mères et Grands-mères de la Place de mai », en compagnie du maire de la capitale française, Bertrand Delanoë. Pendant la cérémonie Fernández de Kirchner a loué dans son discours « le travail des femmes qui, un mouchoir blanc sur la tête, ont fait face à la dictature la plus cruelle qui puisse être imaginée ».
Elle a souligné l’importance que les Mères et les Grands-mères de Place de mai « ne soient pas tombées dans un geste de violence ou de vengeance » et qu’elles aient combattu « seulement en demandant, avec tenacité, obstination, vérité et justice ».
En ce qui concerne la « marche blanche » à laquelle elle a pris part avec Delanoë dimanche à Paris pour demander la libération des kidnappés de la guérilla colombienne des FARC, et spécialement de la captive franco-colombienne Ingrid Betancourt, la presidente argentine a assuré du « sentiment qui restituait quelque chose que la France et Paris avaient donné à l’Argentine durant les pires années » qu’aient connues ce pays.
Pour sa part, Delanoë a affirmé que la présence de la présidente argentine « transfère à Paris le désir de tout le peuple argentin, de la lutte pour la dignité et contre la dictature militaire ».
Le maire de Paris a aussi voulu se référer aux Mères et aux Grands-mères de la Place de Mai que les Parisiens « contemplent avec admiration », lors de la cérémonie où étaient présentes les presidentes des associations, Marta Vazquez et Estela de Carlotto, couvertes avec un mouchoir blanc.
Avant de découvrir le nouveau nom de la place située dans « un lieu joli et poétique, en bord de seine », le premier magistrat a souligné « la beauté du geste » de Fernández lorsqu’elle s’est « rassemblée hier avec le peuple de Paris pour demander la liberté des kidnappés colombiens ».
TeleSUR - Efe/AV
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Malcolm X