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Crise de la démocratie représentative quelles solutions ?

Nous avions publié un « manifeste pour une autre campagne »1 , mais celui-ci n’a pas été suivi d’effets. Aussi nous profitons de ces quelques lignes pour expliquer notre position :

1 Nous estimons que la démocratie est bafouée dans son ensemble et que l’ensemble des décisions prises ne relèvent pas de la position des électeurs. En témoignent le traité constitutionnel européen, le pacte euro plus et surtout la collaboration des dirigeants syndicaux dont la base se sent plus souvent trahie que représentée comme le montre ce commentaire posté par un syndicaliste sur le forum du site réelle démocratie « nombre de syndiqués sont désorientés par les prises de décisions de leur central parisienne »2 .

2 « Les feux de rampe » qui séparent le peuple du politique par ce que Guy Debord appelle « la société du spectacle » se reproduisent à chaque échéance lassant le spectateur usé par ce théâtre de promesses qui depuis 1981 et le rêve d’un « autre monde » ont été surpassées par la soumission de l’internationale socialiste au capital perpétuant avec les conséquences désastreuses pour l’humain et son environnement la politique néolibérale.

3 La condition pour que ces promesses soient mises en oeuvre et vecteur de progrès est bien l’alliance du peuple et du pouvoir. Le pouvoir seul ne fera que se soumettre à la minorité unie des possédants. Si les exploités établissaient la même pression que les lobbies financiers sur le pouvoir le rapport de force serait pourtant inversé . En témoigne les congés payés qui furent acquis par l’action conjointe du front populaire sous la pression des travailleurs.

4 La signature d’un contrat portera l’obligation de tenir les promesses à se doter des moyens nécessaires et permettra de rallier les sceptiques pour qui la sortie de l’euro est nécessaire. Elle se fera si cela s’avère une nécessité pour mener à bien une véritable politique de gauche tout comme le retrait du FMI et de la Banque mondiale.

5 L’essoufflement des « indignés » nous démontre que la désunion est bien l’arme la plus redoutable dont disposent nos ennemis si nous manifestions tous notre mécontentement unis , nous n’aurions jamais fait autant de concessions mais cette obsession des indignés à n’accepter comme le faisait la légion étrangère des personnes qui reniaient leur appartenance composante de leur identité ( tout est dit dans cette phrase « Les indignés s’expriment en leur nom, en tant qu’individu, ou par un porte parole élu démocratiquement et temporairement par l’assemblée générale. »3 ). Alors que le rassemblement des mouvements aurait surement permis de faire pression des valeurs communes et partagées.

6 Notre engagement pour le Front de Gauche est lié au respect que nous vouons aux militants communistes qui par leur courage ont accepté de s’effacer face à l’urgence humanitaire que constitue la création d’une force de résistance axée sur des valeurs visant la promotion « du genre humain ».

Front International de Libération de l’Education Populaire Mouvement à but non lucratif au capital humain

filep@live.fr
1 http://www.legrandsoir.info/Manifeste-pour-une-autre-campagne.html
2 http://forum.reelledemocratie.fr/viewtopic.php?f=57&t=74&p=3979&hilit=lorient#p3979
3 ibid

URL de cet article 14143
   
Maurice Tournier. Les mots de mai 68.
Bernard GENSANE
« Les révolutionnaires de Mai ont pris la parole comme on a pris la Bastille en 1789 » (Michel de Certeau). A la base, la génération de mai 68 est peut-être la première génération qui, en masse, a pris conscience du pouvoir des mots, a senti que les mots n’étaient jamais neutres, qu’ils n’avaient pas forcément le même sens selon l’endroit géographique, social ou métaphorique où ils étaient prononcés, que nommer c’était tenir le monde dans sa main. Une chanson d’amour des Beatles, en fin de (…)
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« Il faut prendre à César tout ce qui ne lui appartient pas. »

Paul Eluard, Notes sur la poésie, GLM, 1936

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