Ne nous reste-t-il que l’humour, les allusions, les sous-entendus, le second degré entre personnes qui se comprennent et sont déjà au courant ? Il me manque un article simplement informatif que je puisse faire circuler autour de moi pour dénoncer ce qui se passe au Venezuela.
Ce matin, France Inter nous livre la version médiatique de "l’opposition". Or, nous savons désormais comment un parti, s’il est riche, peut fabriquer de la vérité au km dans la mesure où il est propriétaire des médias dominants. Nous avons pu constater comment un pouvoir peut provoquer des scène de violence, les filmer et les diffuser en boucle sur des plateaux de télévision animés par des idéologues de droite baptisés "journalistes", bien cadrés par des députés Lrem (surveillants généraux, capo) et des "experts" affiliés qui coupent la parole, confisquent la parole, dès qu’un propos contraire vient donner l’alerte et la contradiction au télespectateur.
Lorsque Hollande a été élu, aussitôt la droite française s’est renommée "l’opposition". C’était pas innocent ! Opposition connote contestataires, nobles causes, humanitaire, désintéressement, minorités, droits de l’homme, persécutés, etc... La droite française était ravie de se draper dans cette image. Mais c’était toujours la droite !
La droite : réactionnaires, bourgeois, nantis, notables, riches, privilégiés, exploiteurs, patrons, propriétaires, actionnaires, Pasqua, le SAC, Papon, les collabo, etc...
Et France Inter ne cesse de nous servir le mot "l’opposition" au Venezuela, alors qu’il serait beaucoup plus clair et informatif de dire "la droite". Je crois que les Français comprendraient instantanément de quoi il retourne.
Ici sur LGS nous savions ce qui allait se passer. Après avoir sorti Dilma Roussef et emprisonné Lula au Brésil, Trump a porté le dictateur* Bolsonaro au Pouvoir. Macron totalement muet sur le sujet !!! Maintenant, après une longue guerre économique qui a ruiné le Venezuela, après une incessante campagne médiatique hostile à Maduro, voici le putsch programmé par Trump. Que dira notre patron, Macron ? Vers quoi ira son indignation ? Vers qui iront sa sympathie et ses caresses, serrements de main, époussetages de dos, câlins sur le bras ?
Si l’UE demande des élections libres et crédibles, c’est qu’elle a pris le parti de la droite venezuelienne car des élections il ne cesse d’y en avoir au Venezuela. Cette UE est noyautée par les puissants de ce monde dont Macron est le parfait représentant.
Et je redis que, quand bien même nous serions sortis de l’UE, nous n’en serions pas moins dominés par les grands requins de la droite française et internationale. Ils sont nombreux et organisés. On les voit tous les jours à la télé. Durs et radicalisés*, des fanatiques* (ô François de Closet, ô Yves Thréard !)
*J’emploie à desseins du vocabulaire réinvesti par mes soins