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CONCURRENCE et MONDIALISATION

La concurrence internationale est telle que pour survivre, il faut soit s’adapter, soit disparaître. Bien ! Présenté comme cela, il n’y a aucune place au doute. Il n’y a rien à faire, la mondialisation ne peut être remise en cause : c’est une loi physique du même ordre que lorsque l’on lâche un caillou il tombe au sol. Il y a des forces que l’on ne peut remettre en cause. Sauf que la mondialisation n’est pas une loi physique, ni la volonté d’un vieil homme avec une barbe blanche : la mondialisation est du ressort de la décision des hommes !

Les donneurs d’ordres sont peu nombreux dans le monde, ce sont eux qui distribuent le travail et influent sur les logiques salariales. Les pays du sud produisent à bas prix, mais la majorité des usines qui fabriquent dans ces pays sont des usines occidentales, et 80% de leur production sont vendus sur les marchés des pays riches. La mondialisation est une chimère qui permet à certains de produire aux coûts les plus bas puis de vendre dans les pays où les gens ont les moyens d’acheter !

La mise en concurrence est organisée par les industriels eux même qui délocalisent une partie de leur production et qui ensuite la mettent en concurrence avec celle restée dans leur pays d’origine. Tout cela pour le plus grand malheur des salariés du Sud comme du Nord et le plus grand bonheur des actionnaires. Pour le capital le développement des pays du Sud ne doit pas supprimer l’exploitation d’une main d’oeuvre bon marché, et doit continuer à faire pression sur les salaires des pays du nord. L’arnaque est parfaite, surtout que le monde ouvrier est loin d’être aussi uni que le monde des affaires !

L’ouverture des pays de l’Est et leur adhésion à l’union européenne ont été réalisées pour deux raisons La première pour qu’ils ne retombent pas dans le giron de la Russie et pouvoir installer des bases militaires principalement américaines, pour contrôler la sphère d’influence russe. La seconde est que ces pays possédaient une main d’oeuvre bien formée et qui n’avait aucune notion de droit social, les syndicats comme nous les concevons n’existaient pas, tout était régi par l’État et lorsque l’État a été démantelé les salariés ont été livrés aux multinationales.

Si dans un pays sous traitant, des salariés se regroupent pour former un syndicat et réclamer de meilleures conditions de travail et de salaires, les donneurs d’ordres n’hésitent pas à fermer et à redélocaliser dans un pays voisin, il ne faut pas donner de mauvaises idées à d’autre, cela pourrait être contagieux. Dans certains cas on se débarrasse des meneurs, parfois de manière définitive. L’on soutient des régimes suffisamment corrompus pour qu’ils ferment les yeux sur certaines pratiques.

La concurrence effrénée est souvent factice, ce sont les mêmes représentants qui siègent aux divers conseils d’administration de ces grands groupes. Il s’agit pour eux d’un jeu, d’un gigantesque « monopoly », d’un casino, ou parfois l’on peut perdre, mais comme en plus ce sont eux qui contrôlent la banque ! Non les véritables perdants, se sont ceux qui dans l’espoir de garder leur emploi, acceptent de travailler plus, de baisser leur salaire, de voir disparaître leurs acquis sociaux au nom de la mondialisation imposée par une bande d’escrocs.

Article original publié sur http://2ccr.unblog.fr/

Conscience Citoyenne Responsable

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« Cuba mi amor », un roman sur le Che de Kristian Marciniak (Rebelion)
Leyde E. Rodri­guez HERNANDEZ
Publié chez Publibook, une maison d’édition française, le roman de Kristian Marciniak : « Cuba mi amor » circule dans Paris ces jours-ci. Dans un message personnel adressé au chroniqueur de ce papier, l’auteur avoue que Cuba a été le pays qui lui a apporté, de toute sa vie, le plus de bonheur, les plus grandes joies et les plus belles émotions, et entre autres l’orgueil d’avoir connu et travaillé aux côtés du Che, au Ministère de l’Industrie. Le roman « Cuba mi amor » est un livre (…)
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