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2004-02-09

Concert liberté de circulation

CONCERT LIBERTE DE CIRCULATION
BATACLAN - 09 FEVRIER
séquençage de la soirée

Intervention 1 :
GISTI

l’idée de liberté de circulation - liberté de circulation et d’installation - l’utilitarisme migratoire (l’Europe a besoin des immigrés, elle a toujours pensé le droit d’immigrer en fonction de ses besoins démographiques et économiques, et aujourd’hui à nouveau) - la déclaration de Kofi Annan (l’Europe ne peut se fermer aux immigrés) - la liberté de circulation est d’abord liée au droit des humains de ne pas être enfermés là où ils sont nés -

Femmouzes T

Intervention 2 :
LDH,
Coordination Nationale des Sans-Papiers

la vie quotidienne des résidents en France et dans toute l’Europe (nationaux comme étrangers) est entravée par les empêchements à la libre circulation - problèmes pour faire venir des amis, des membres de sa famille, des artistes, des étudiants, des chercheurs - membres de famille empêchés de se marier, de vivre ensemble - contrôles dans les aéroports, les gares, surveillance permanente de tous et Etats policiers - répression de ceux qui accueillent et aident des étrangers - ou qui s’opposent aux mesures répressives à l’égard des sans-papiers - les délinquants de la solidarité -

Lo Jo’

intervention 3 :
GISTI,
Coordination Nationale des Sans-Papiers

les motivations des migrants pour s’exiler - pénibilité de l’exil - légitimité des demandeurs d’asile mais légitimité également de la quête d’un avenir meilleur, de la vie en terre démocratique, de la liberté, de la modernité - difficulté à distinguer migrants "économiques" et migrants "politiques" - pourquoi un ressortissant de pays du Sud serait-il condamné à attendre que la vie soit vivable dans son pays ? - de quel droit lui dirait-on qu’il doit sacrifier sa vie et se battre dans son pays au lieu d’émigrer ? - Et si la France était une dictature, ou en guerre, ou frappée par la pauvreté, que ferions-nous, nous, résidents en France ?

intervention 4 :
ACT-UP

rapports Nord-Sud - pays riches et pays pauvres - l’inégalité comme système - l’exploitation du Sud par le Nord - baisse générale des montants de l’aide aux PVD - l’impossible accès dans les pays du Sud à l’éducation, au travail, aux soins - les épidémies et pandémies au Sud - l’inégal accès aux médicaments - les laboratoires et la recherche du profit - les malades du SIDA, et d’autres pathologies, privés de soins - politique française en termes d’aide médicale et d’accès aux soins des sans-papiers -

Rodolphe Burger

intervention 5 :
GISTI,
ACT UP

l’enfermement des ressortissants du Sud par les Etats du Nord - une politique des visas dessinant une vaste prison - les lieux d’enfermement des étrangers, y compris réfugiés potentiels - mépris des textes internationaux comme la Convention de Genève sur le droit d’asile, le droit d’asile proclamé mais annihilé dans les faits - non accueil digne des demandeurs d’asile - suspicion généralisée sur les "faux" demandeurs - militarisation des frontières - généralisation des camps, symptômes de l’état de guerre - les pays frontaliers chargés de faire pour l’Europe la police et la chasse aux migrants potentiels -

La rumeur

intervention 6 :
ACT UP,
GISTI

interdiction de circuler, interdiction des stationner - pas seulement l’interdiction de passer les frontières mais un contrôle général des populations - extension des ghettos - les nomades, les textes sur leurs droits à être accueillis bafoués - interdictions faites aux mendiants, aux jeunes (qui "squattent" les halls d’immeubles"), aux prostitué(e)s (délit de racolage passif), etc. -

Têtes raides

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La rose assassinée
Loic RAMIREZ
Vieilles de plus de 50 ans, souvent qualifiées par les médias de narco-terroristes, les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), restent avant tout une organisation politique avec des objectifs bien précis. La persistance de la voie armée comme expression ne peut se comprendre qu’à la lumière de l’Histoire du groupe insurgé. En 1985, s’appuyant sur un cessez-le-feu accordé avec le gouvernement, et avec le soutien du Parti Communiste Colombien, les FARC lancent un nouveau parti (…)
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"Acheter un journaliste coute moins cher qu’une bonne call-girl, à peine deux cents dollars par mois"

un agent de la CIA en discussion avec Philip Graham, du Washington Post, au sujet de la possibilité et du prix à payer pour trouver des journalistes disposés à travailler pour la CIA. dans "Katherine The Great," par Deborah Davis (New York : Sheridan Square Press, 1991)

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